Sous les bouclettes

Gudule

Gudule en 2008. Photo : Jean-Marie David (Dinkley) / Wikimedia Commons

Bande dessinée — Sous les bouclettes, il y a Gudule, autrice prolifique et maman de Mélaka, qui a écrit et dessiné cet album. Gudule est décédée en mai 2015 des suites d’une tumeur au cerveau. Sa fille nous raconte cette difficile expérience, entrecoupée de souvenirs et d’anecdotes écrits par Gudule elle-même, avant que la maladie ne l’en empêche.

De Gudule, je ne connaissais que le roman pour enfants La Bibliothécaire, lu il y a des années. Je ne me rappelle pas beaucoup les détails de cette histoire mais je sais que je l’avais beaucoup aimée. C’est sans doute pour cela que j’ai retenu son titre ainsi que le nom si particulier de son autrice (qui est en fait un pseudonyme).

De l’écrivaine elle-même, je ne savais rien. Pourtant, lorsque j’ai appris l’existence de Sous les bouclettes, j’ai tout de suite eu envie de lire cette bande dessinée. Je savais que Gudule était morte de maladie il y a quelques années, mais rien de plus. Je n’en avais pas besoin pour être touchée, happée par cet album, tour à tour drôle et poignant.

« Sur le répertoire de mon portable, le nom de mon fils se trouve juste en dessous de celui de mon ex-patron. Il fallait bien que je me trompe un jour… »

L’album alterne entre les souvenirs de Gudule, réjouissants, et le récit des derniers mois de sa vie, terribles, que ce soit pour elle-même ou pour ses proches. Ainsi, de l’autrice dont je n’avais lu qu’un roman, je garderai en mémoire l’image d’une figure à bouclettes qui, un jour, a été une fillette à qui on interdisait d’inventer des histoires dans sa tête avant de se coucher… parce que ça y fait des trous.

Sous les bouclettes, de Gudule et Mélaka, paru en avril 2018 aux éditions Delcourt.

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