Whatev

Je n‘avais jamais compris le bateau ivre. Mais son secret c‘est qu‘il dérive, emporté par les courants.

Il y a des journées qui sont inechapables. Il y a des lieux communs à réécrire. Il y a l‘effort depiteux d‘un dos courbé et d‘yeux fermés, qui scrutent toute la vie pour des écritures.

Il y a des modèles hais et aimés (trop), des formules entendus et des refrains fredonnés. Surtout des phrases qui sonnent comme dites par un étrange juriste. Il y a tellement de sauts à la ligne.

Il y a toujours

qui ?

Et je ne sais plus trop qu‘est-ce que j‘ai touché.

Bah ! Assez de meurtris ! Même moi qui n‘ai pas de devoir il y a comme des épingles à mes vêtements !

Je ne sais rien qui me porte Rien que des poutres dures Sous mon ventre et mes aisselles

quand je veux parler il y a la plus grande fureur de mots derriere ma gorge et ma tête c‘est tout le TAPAGE d‘un clavier gigantesque c‘est tous les échos de vieux qui m‘ont parlé c‘est les débris d‘internet c‘est la mer et tous les clichés

il y a les circonstances et des jugements il y a que je ne sais plus a réalité.