Rencontre du 3ème type.
C’était une rencontre inattendue, qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Deux anti-thèses. Tu as dit la belle et la bête. Moi la gitane, toi le légionnaire.
Et puis ces 2 opposés se sont réunis, pour un corps à corps parfait, un amour passionnel de je t’aime moi non plus. Passion torride, fièvre des corps, aveuglement des cœurs. Inconscients en résonance absolu dans nos blessures profondes. Souffrance déchirante pour l’un et pour l’autre d’être si corporellement liés, pris aveuglément dans son cœur, pour un amour impossible qui crie nos antagonismes. Vénération. Admiration. Orages de nos passions. Déchirures vécues jusque dans nos chairs. De désarroi tu m’as trompée, tu m’as menti, tu m’as traînée dans la boue. Mon cœur et mon corps attachés à toi ne pouvaient se résigner à tirer ce trait salvateur. Je t’ai rejeté, je t’ai aimé, à en perde la tête, à en perdre mon cœur, à en perdre mon corps. Blessés l’un l’autre à en crever. Dans les abysses de la colère j’ai cru me noyer, tuer, saccager. D’âme à âme, à coup de forceps de ma volonté, nous avons renoué, nous avons aimé nos corps enlacés sans plus se laisser emporter dans les abîmes d’un amour aveugle. Nous avons réparé. Oui, de ces réparations et pardons impossibles eux aussi. Nous l’avons fait ! Guérir, penser les plaies, apprécier doucement pour se quitter tranquillement. J’en ai les larmes de regarder ce dramatique chemin qui nous mena à tant de beauté d’âme. Bien à toi, amant merveilleux. Sarita, 07/12/20