viewLes vagues me portent
Les vagues me portent en haut et en bas
Tel un fétu de paille j’ai perdu mon ancrage
Arrachée par la horde des émotions à mon île secrète
Je perds le fil de ma vie le fil de mon histoire
Pourtant au fond de mon cœur reste un coin sauvage
Tissé de mon être profond le plus inébranlable
Sarita
06/04/21
#pensée
#poésie
viewLa nature aux abois Ma nature en émois
La nature aux abois
Ma nature en émois
Je me berce de tes volutes
J’en fait de suaves sillons sur ma peau
Tels les doigts d’une fée
Qui m’emportent et me grisent.
La nature aux abois
Ma nature en émois
J’accueille tes gouttelettes sublimes
J’en fais divines essences en chaque pore de ma peau
Telles les perles de rosée
Je frissonne je me livre.
Corps en ouverture
Cœur en embrasure
La nature aux abois
Ma nature en émois
Gravir l’ourlet de ta danse tumultueuse
J’en fait l’extase montante
Telle le souffle qui emporte
J’halète je bouillonne.
La nature aux abois
Ma nature en émois
Regarder ton abysse
J’en fait vertige frénésie
Tels l’orgasme qui me perd
Je pars je m’envole.
Corps en ouverture
Cœur en embrasure
La nature aux abois
Ma nature en émois
Plonger mes pieds dans tes eaux pures
J’en fais douceur et fraîcheur
Telles la caresse des doigts
Qui m’emportent et me grisent.
La nature aux abois
Ma nature en émois
Fracassée par ta fougue
J’en fais cris orgasmiques
Telles les voix amoureuses
Qui transportent et dépouillent.
Corps en ouverture
Cœur en embrasure
La nature aux abois
Ma nature en émois
Perler de mon regard le lisse de ton lac
J’en fais langueur et bonheur
Telles la joie transportée
Qui me tangue et m’endort.
La nature aux abois
Ma nature en émois.
Corps en ouverture
Cœur en embrasure
Sarita
01/02/21

#poésie
#érotique
viewMes couleurs du moment: les luminescences printanières, couleurs multiples végétales et aquatiques, terreuses, minérales, pour un alliage vivifiant tant qu’apaisant.
Sarita
printemps 21
viewTu veux du texte zérotique
Tu veux du texte zérotique
Te sers du texte névrotique
Besoin d’amour servi d’absence
Art créatif en décadence
Peau frissonnante dans l’abandon
Oubliés vols et voluptés
Cœur ensommeillé et corps figé
Disent ne plus rien vouloir donner
Attendent un geste veulent un don
Sarita 26/01/21
#poésie
#érotique
view“On sait que les moines restent “en solitude” une journée par semaine, manière pour eux de sans cesse remonter à la source, pour s'y rafraichir. Car le lieu de silence et de solitude est par excellence le lieu de rafraichissement”
La vie intérieure: luxe ou nécessité?, Les réenchanteurs associés.
#pensée
#citation
viewJe rêve et je te parle
Je rêve et je te parle
Mon corps vibre
Comme la corde d’une guitare
Que chacun de tes mots
Viendrait effleurer
De ses notes latines
Je rêve et je te touche
Mon cœur vibre
Comme la surface d’un lac
Que chacun de tes doigts
Viendrait effleurer
De ses touches ondines
Je rêve et je t’embrasse
Mes lèvres vibrent
Comme le sourire d’une fée
Que chacun de tes baisers
Viendrait effleurer
De ses braises divines
Je rêve et je te devine
Mes songes vibrent
Comme les feuilles du tremble
Que chacun de tes souffles
Viendrait effleurer
De ses brises sublimes
Je rêve et je rêve
Mes illusions vibrent
Comme les larmes de mes songes
Que chacun de tes désirs
Viendrait effleurer
De ses crues chagrines
Sarita
26 – 28/01/21
#poésie
#érotique
viewEn moi se bousculent...
En moi se bousculent les mots
Bousculés aucun ne dit maux
Ici pas de place laissée
Tout est bouché paralysé
Dedans ça grouille ça trifouille ça bouille
Ça prend ça mord la mort ça vous fout la trouille
Peut-être l’amour qui dort
Imploser son propre sort
Non pas ne dort bien trop fort
Tit cœur trop gros en son fort
Fil du cœur se défistrouille
Coupé jeté à la bouille
Qui détricote tricote
Sommeil perd sa marotte
Flan de l’oubli qui gigote
Pas même ne vaut cageotte
Cœur perdu perd sa tête
Plus rien ne vaut tout est foutu
Sarita 26/01/21
#poésie
viewPleurer toutes les larmes de mon corps
Pleurer toutes les larmes de mon corps
Pleurer toutes les larmes de mon cœur
Ne plus dormir
Ne plus respire
Cerveau chauffe explose
Tourner et retourner
Impossible d’y retourner
Imploser exploser
Restent les ecchymoses
Aucun mot pour le dire
Aucune phrase pour tout dire
Juste un cri
Intangible
Inaudible
Prend mes tripes
Rend mes tripes
Plus sommeil
Plus pareil
Cœur brisé
Vie brisée
Trou noir perdu
Se voir pendue
Sarita 26/01/21
#poésie
#pensée
#histoire
viewTe tenir dans mes bras
A ma fille
Te tenir dans mes bras
Ton cœur qui bat
Te tenir dans mes bras
Mon cœur qui bat
Dix ans déjà
Que tu es là
Indicibles ressentis
Ce soir encore dans tes bras
Je sais pourquoi je vis
Ton petit cœur qui bat
Le mien passera
Partir avec lui
Signe d’amour signe de vie
Ton petit cœur qui bat
Une larme qui luit
Au coin de mes yeux
Au coin de ma vie
De un faire deux
Je dis merci
Sarita 26/01/21
#poésie
#pensée
viewLa peur l’oubli
Le temps me semble filer entre mes doigts.
Tel le poisson que je pêchais en lit de rivière.
Tel l’eau filante, insaisissable, tu pars tu cours.
La peur me semble retirée dans son coin.
Je sais qu’elle est là, terrée cachée.
Elle veille, elle guette.
Prête à bondir elle se tient prête.
Ce soir je me sens sombre.
Ce soir je me sens ombre.
Bête recluse au sombre de sa tanière,
Tu ne sors plus que par pénombre.
Presque je ne te reconnaîtrais plus.
Qui es-tu ?
Celle que j’ai connue jadis.
Qui respire qui transpire la mort ?
Qui es-tu ?
Celle que j’ai connue ensuite.
Qui m’a prise au ventre par le manque ?
Qui es-tu ?
Celle qui me raconte et me conte.
Qui veut bien t’aimer ma pauvre enfant ?
Qui es-tu ?
Celle qui hante les jours et les nuits.
Tapie dans les tréfonds d’un imaginaire prolixe ?
Tu m’a prises tu m’as figée.
Les mémoires te traînent dans mes chairs.
J’ai soufflé ton linceul par force de souffle d’amour.
La guerre fut rude.
Ne reviens pas.
Garde ton suaire pour le grand jour.
De ton velum je ne veux point.
A force de lumière d’amour j’ai usé ton voilage.
J’espère bien l’user jusqu’au cordage.
L’user jusqu’à poussière.
L’user jusqu’à l’oubli.
Non pas l’oubli qui nie.
Mais celui qui vit.
Celui qui sait.
Celui qui choisit.
« Je n’ai besoin de rien ».
Nourrie en mon sein.
Telle j’aimerais ma devise.
Sarita 26/01/21
#pensée