Réchauffement (1) — windy qui es tu?
Dernière mise à jour: 31/12/2024 16:00
Avec cette série de notes, je compte présenter des opinions personnelles sur le réchauffement du climat. La présente note fait suite à celle-ci: Réchauffement (0) — Quelques sources
Après une timide bibliographie, une brève biographie professionnelle — d'où je viens, par où je suis passé et où j'en suis — s'impose pour comprendre la réelle ampleur de ma position actuelle sur le réchauffemet du climat.
Je m'appelle David Broman. Je suis né à Los Angeles (Etats-Unis) en 1954. Emigré en Europe en 1962.
J'ai fait deux ans d'études universitaires en journalisme et littérature anglaise à Pasadena (Etats-Unis), études que j'ai achevées en 1979 en Belgique (licence “en journalisme et communications sociales”). Plus tard, j'ai suivi un cycle de deux ans en “sciences de l'environnement” en Belgique.
Lorsque j'avais 17 ans, un événement devenu fondateur pour moi est survenu: suite à la guerre du Kippour au Proche-Orient, une série de “chocs pétroliers” ont été déclenchés par les pays producteurs. Ces chocs, entraînant notamment des décisions de retrictions d'utilisation de la voiture, ont conduit les médias, les gouvernements, les écoles notamment à inonder les citoyens d'informations sur les méfaits d'une dépendance énergétique de l'étranger. Pour ma part, pris par une peur panique, je me suis mis à rechercher partout toutes les informations possibles sur les énergies et leurs impacts environnemental et sociétal. Je me suis amené alors à me sensibiliser non seulement aux enjeux de dépendance, mais aussi, voire surtout, aux problématiques de pollution de l'air, de la terre, des océans, aux problématiques des produits pétroliers tels que les plastiques, les engrais, à la destruction et aux menaces aux biodiversités... J'ai été “initié” au Club de Rome, et aux solutions des énergies renouvelables.
Un an après, alors que les “chocs” se répétaient çà et là, j'ai refusé d'apprendre à conduire, ce qui aurait garanti que je ne participe pas à la fin du monde environnemental qui allait forcément arriver. Finalement, comme nous étions 9 à la maison, ma mère, qui avait besoin de moi pour l'aider dans les transports familiaux, ne m'a pas donné le choix. Et après 3 échecs programmés, j'ai obtenu le permis.
Ma sensibilité aux problématiques de l'environnement était alors bien implantée. Depuis cette époque, même si j'ai pu me défaire de la peur panique (je pense que je vais parler de la peur dans une autre note), j'ai vécu, y compris en famille, avec comme principal boussole la réduction au maximum de mon “empreinte écologique”. Cela fait 50 ans ça dure.
Tout ça sans avoir besoin de la terreur du CO2.
Après mes études de journalisme, comme je ne trouvais pas de travail dans la branche, j'ai pu garder deux de mes enfants à la maison, tout en faisant de la pige et en participant très activement à l'initiative citoyenne pour l'environnement de ma localité. C'est à cette époque que j'ai aussi suivi les études de sciences de l'environnement.
En 1988, couvrant une conférence, j'ai commencé une étude très approfondie sur un type de réacteur nucléaire alternatif — aux sels fondus à base de Thorium. Ca fait 35 ans que ça dure.
Toujours ne trouvant pas de travail en journalisme, j'ai investi douze ans dans l'informatique, devenant programmeur linguiste pour un système de traduction machine pour la Commission européenne.
C'est en juillet 1999 que j'ai finalement trouvé un emploi comme journaliste pour l'hebdomadaire Le Jeudi au Grand-Duché de Luxembourg. Alors que c'était un petit journal et que je m'occupais aussi de la mise en page et du suivi de l'impression, j'ai pu me plus ou moins me concentrer selon les besoins, sur les sujets environementaux et de géopolitique.
Le journal Le Jeudi a fermé le jour même où je suis parti à la retraite (simple coincidence). Aujourd'hui, il n'existe donc plus.
Pour vous donner une idée précise, à défaut d'être complète, de ce que j'ai écrit professionnellement, je vais donner des liens vers quelques articles. A les lire, l'on peut plus ou moins voir où j'en étais, et comment j'ai évolué ou pas.
Concernant le changement climatique, j'ai pendant des années eu une tiède croyance en la “position du consensus” qui se précisait au fil des ans. En cela, ma perception des problématiques a changé: les graines de doute que j'avais toujours en moi malgré moi, ont lentement germé. Une chose est certaine: ces “graines de doute” avaient été nourries suite à la vision du documentaire d'Al Gore An Inconvenient Truth (2006). Face à ce que j'ai compris être un chef d'oeuvre de propagande, j'ai pris conscience du fait qu'il y avait un lobby “changement climatique anthropogénique” qui était là prêt à tout, même à manipuler l'opinion publque par la peur, à tordre la vérité, voire à mentir, pour s'accaparer des honnêtes volontés de politique en faveur de l'environnement, de la biodiversité, d'un mode de vie durable, et de les réduire à un seul paramètre — le CO2 — rendu responsable de tout.
Voici donc quelques articles, sur des sujets variés, qui vous permettront j'espère de mieux comprendre d'où je viens.
Décembre 2005: petite présentation du concept de l'empreinte écologique
Janvier 2006: Retrouver ceux qui nous alimentent. Une page présentant les Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP). Aujourd'hui, comme toujours, je crois qu'un mode de vie durable passe obligatoirement par le développment d'économies et marchés locaux. J'ai participé par ailleurs à la création d'une monnaie locale complémentaire en Gaume (Belgique).
Avril 2006: “Les océans coulent” Là un exemple d'évolution pour moi: aujourd'hui je suis plus méfiant de ce que rapportent les rapports. Cela dit, je pense que cet article, du fait qu'il ne focalise pas uniquement sur le changement climatique, est encore cohérent avec mon approche actuelle.
Décembre 2006: “Le point sur le réchauffement climatique”. Relativement objectif?
Février 2008: sur “l'indépendance illégale du Kosovo”.
Juillet 2014: Gaza et Ukraine
Mai 2015: “L'Union européenne crée l'immigration qu'elle réprime”.
Mars 2016: Interview de Gilles-Eric Séralini
Juillet 2016: “La loi et l'ordre”. Article sur l'invesiture de Donald Trump par les Républicains aux Etats-Unis. Pro-Trump, moi? Certes, je réagis à certains discours que je trouve fondés sur “l'emporte-pièce”, mais cela concerne mon souci de “parler juste” (je pense écrire une note séparée à ce sujet).
Et pour terminer, deux dossiers particuliers, et une compilation d'articles de vulgarisation scientifique fait avec et pour des naturalistes.
Avril 2004: “A-t-on besoin de religion?” La foi, les fois, sur quatre pages de bribes et de morceaux.
Décembre 2006: “Tendre l'autre joue — comprendre et pratiquer la non-violence”.
Eté 2015: “Balades avec les naturalistes”. Sept pages, des espèces invasives à la biologie des populations.
windy