Nasra's games

A short blog about games and Linux

Quand il s'agit de créer des ressources audio sur Linux, vient tout de suite la question des logiciels. Oui, la plupart des gros logiciels du marché ne sont pas disponibles sur Linux. Vous ne pourrez pas faire tourner FLStudio, ni Ableton Live ou Logic Pro et encore moins Cubase, mais vous aurez -beaucoup- d'autres choix !

Les DAW

Pour Digital Audio Workstation, ce sont des logiciels de composition audio, faisant appel à des plugins pour les effets et le rendu sonore. Il est aussi possible d'ajouter des enregistrements, des échantillons sonores.

Ardour

Waveform

Presonus Studio One

Bitwig

Renoise

Reaper

Les plugins et instruments virtuels !

Alors, au départ je voulais vous faire une liste comme pour les DAW, puis je me suis dit, ce sera pour un prochain article... puis, je suis tombé sur cette perle : https://amadeuspaulussen.com/blog/2022/favorite-music-production-software-on-linux Je n'ai rien à ajouter !

Enfin si ! Quelques ressources en plus : * LinuxDAW * KVRAudio

Et dernière chose avant que vous ne commenciez, certains logiciels sous Linux permettent de faire tourner grâce à Wine-ASIO les plugins VST créés pour Windows, donc n'hésitez pas à tester avec Carla par exemple :


Traduction d'un site très utile pour mieux comprendre le fonctionnement de la RAM sous Linux ! Scoop ! C'est différent de Windows !

Photo de barrettes de RAM

Que se passe-t-il ?

Comme tous les systèmes d'exploitation modernes, Linux emprunte de la mémoire inutilisée pour la mise en cache du disque. Cela donne l'impression que vous avez accès à de la mémoire “gratuite”, mais vous ne l'avez pas. Tout va bien.

Pourquoi fait-il cela ?

La mise en cache du disque rend le système beaucoup plus rapide et plus réactif. Il n'y a pas d'inconvénients, à l'exception des nouveaux utilisateurs qui ne sont pas familiers avec le concept d'une cache de système de fichiers. Il ne retire généralement pas la mémoire des applications.

Et si je veux exécuter plus d'applications ?

Si vos applications veulent plus de mémoire, le noyau va juste reprendre un morceau que le cache disque a emprunté. Le cache de disque peut toujours être remis aux applications immédiatement. Le système n'est pas à court de RAM.

Ai-je besoin de plus d'échanges (swap) ?

Probablement pas ; la mise en cache sur disque emprunte principalement la RAM que les applications ne veulent pas actuellement. Si les applications veulent plus de mémoire, le noyau le reprendra du cache disque. Linux peut pousser la mémoire d'application dans l'échange si cette mémoire est plus souvent accessible que le cache de système de fichiers, mais cela améliorera généralement les performances, et non pas les détériorer.

Comment puis-je empêcher Linux de faire ça ?

Vous ne pouvez pas complètement désactiver la mise en cache de disque (mais vous pouvez ajuster la gestion du fichier d'échange “swapinesss” de Linux). La seule raison pour laquelle quelqu'un veut désactiver la mise en cachet de disques, c'est parce qu'il pense qu'il enlève la mémoire de ses applications, ce qui n'est pas le cas. Les caches de disques rendent les applications plus rapides et se lancent plus facilement, mais il ne leur enlève JAMAIS la mémoire. Donc, il n'y a absolument aucune raison de le désactiver.

Si, cependant, vous avez besoin d'effacer rapidement de la RAM pour une raison quelconque, comme l'étalonnage du démarrage à froid d'une application non encadrée, vous pouvez forcer Linux à supprimer de manière non destructive des caches en utilisant echo 3 | sudo tee /proc/sys/vm/drop-caches

Pourquoi les commandes top et free disent-ils que si peu de RAM est libre si c'est le cas ?

Ce n'est là qu'une différence de terminologie. Vous et Linux êtes d'accord pour dire que la mémoire prise par les applications est “utilisée” (used), alors que la mémoire qui n'est pas utilisée pour quoi que ce soit est “libre” (free).

Mais comment comptez-vous la mémoire qui est actuellement utilisée pour quelque chose, mais qui peut encore être mise à disposition des applications ?

Vous pouvez compter cette mémoire comme “libre” (free) et/ou “disponible” (available). Linux le compte plutôt comme “disponible” :

Mémoire qui est Vous l'appelleriez Linux l'appelle
Utilisés par les applications Utilisé Utilisé
Utilisés, mais peuvent être disponibles Libre (ou disponible) Disponible
N'est pas utilisé pour quoi que ce soit Libre Libre

Ce “quelque chose” est (à peu près) ce que les commandes “top” et “free” appellent “tampons” et “cachés” (ou buffer/caches). Puisque votre terminologie et celle de Linux diffèrent, vous pourriez penser que vous êtes à court de RAM quand vous ne l'êtes pas.

Comment puis-je voir combien de RAM libre j'ai vraiment ?

Pour voir combien vos applications pourraient utiliser sans échanger, exécuter gratuitement -m et regardez la colonne “disponible” :

$ free -m

total used free shared buff/cache available
Mem: 1504 636 13 0 855 792
Swap: 2047 6 2041

(Sur les installations d'avant 2014, regardez plutôt la colonne “free” dans la ligne “–/– buffers/cache” à la place.)

Les chiffres se comprennent en MiB. Si vous regardez simplement “free”, vous penserez que votre RAM est pleine à 99% alors qu'elle n'est vraiment qu'à 42%.

Pour une description plus détaillée et technique de ce que Linux compte comme “available”, voir ce lien.

LinuxAteMyRAM

Quand devrais-je commencer à m'inquiéter ?

Un système Linux sain avec plus qu'assez de mémoire montrera, après un certain temps, le comportement attendu et inoffensif suivant :

  • la mémoire free est proche de 0
  • la mémoire available (ou “free + buffers/cache”) a suffisamment de place (par exemple, 20% du total)
  • le swap used ne change pas

Signes d'avertissement d'une situation de mémoire réelle que vous voudrez peut-être examiner :

  • la mémoire available (ou “free + buffers/cache”) est proche de zéro
  • les majorations ou fluctuations de swap used
  • dmesg | grep oom-killer montre le OutOfMemory-killer au travail

Comment puis-je vérifier ces choses ?

Voir cette page pour plus de détails et comment vous pouvez expérimenter le cache disque pour montrer les effets décrits ici. Peu de choses vous font apprécier la mise en cachette de disques plus que la mesure d'une accélération de l'ordre de la magnitude sur votre propre matériel.

Traduction basée sur : LinuxAteMyRam.com est présenté par VidarHolen.net. Ce site est accessible depuis GitHub où vous pouvez déposer vos commentaires.


Tout pour bien s'enregistrer ! Voici un article pour mieux comprendre l'enregistrement audio et son matériel. Tout le matériel fonctionne avec Linux, bien entendu !

Définitions

  • Une carte son : c'est une puce qui traite exclusivement du flux audio. Aujourd'hui tous les PC ont des cartes son interne (celle de la carte mère) qui sont d'assez bonne qualité.
  • Interface audio : c'est une carte son, externe, souvent de meilleure qualité que la carte son interne du PC qui va gérer l'audio. Généralement, elles gèrent 2 entrées audio (soit 1 entrée stéréo, soit 2 entrées mono).
  • Table de mixage : c'est un dispositif qui permet d'avoir de multiples entrées sonores pour les renvoyer vers des haut-parleurs, un casque, un PC... Certaines tables de mixage disposent d'une puce de traitement audio (elles sont reconnues comme carte son externe).
  • Entrées / Sorties : une entrée audio permet au son d'arriver dans un dispositif. Il existe des entrées mono (principalement les micro voix, les micro pour instruments) et des entrées stéréo (le PC, une console de jeux...). La stéréo c'est deux pistes, une à gauche, une à droite. La sortie audio permet au son de sortir d'un dispositif (haut parleur / casque).
  • Jack : Le format des prises audio historique ! Il permet de transporter des signaux mono, stéréo, ou stéréo+micro. il y a les jack 6.35, 3.5 ou 2.5 mm.
  • XLR : Format de prise audio mono professionnel. Très solide et adapté à de nombreuses utilisations (micro, instruments...)

Podcast, usages et matériel

Tout dépend de votre budget ! Un PC vous permet d'avoir accès à une carte son interne avec des entrées (micro) et sorties (casque). Pour démarrer, tester, ça vous permet de bien débuter. Première chose, oubliez Amazon, les fiches produits ne sont pas fiables, préférez des vendeurs spécialisés ou connus pour leur sérieux.

Casques / Micro intégré

Prenez un casque/micro de bonne qualité pour avoir un rendu acceptable. J'allais dire que c'est le premier investissement valable à faire.

Pour que votre casque puisse être inclus dans des prochaines mises à jour de votre installation, je vous recommande de prendre des casques avec la possibilité de les connecter en prise jack. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre casque pourra restituer de fréquences. Exemples de casque/micro intéressants :

En règle générale, le reste de la gamme BeyerDynamic fait partie des meilleurs casques mais ils n'ont pas de micro intégré. On peut aussi citer Sennheiser comme marque de confiance, surtout sur les casques “pro”. Toute la gamme des Cloud Alpha est un gage de confiance aussi et est très adaptée au gaming et voix pour des prix accessibles.

Oubliez les casques 7.1, la plupart sont des casques stéréo avec des effets ajoutés soit de manière matérielle (avec une puce audio), soit de manière logicielle (avec le logiciel intégré qui n'est pas disponible sur toutes les plate-formes, très rarement avec Linux). Et oubliez la connexion Bluetooth, si elle peut être présente, ce sera un gadget (ou pour des raisons pratiques si vous jouez sur une console), il y a trop de latence potentielle.

Interface audio / table de mixage

Pour aller plus loin dans la qualité et dans les possibilités, vous pouvez investir dans une interface audio professionnelle. Attention, je ne parle pas d'interfaces audio chez Wish pour 10€ ! Quelques marques se détachent de part leur solidité et leurs qualités sonores : Focursite, Arturia, Presonus, Yamaha, BOSS, Behringer. L'avantage d'une table de mixage est qu'elle vous permet d'intégrer du son d'autre source audio (console, lecteur audio, instrument de musique, autre micro...). Dans la liste qui suit, s'il y a des tables de mixage, ce sont celles qui disposent d'une puce audio, elles font aussi office d'interface audio et sont donc reconnues comme une carte son externe. Exemples d'interfaces audio / tables de mixage

Micro

Le micro est un composant essentiel. Votre voix sera captée au mieux grâce à un micro directif et performant. Là aussi, tout dépend de votre budget. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre micro pourra capter de fréquences. La sensibilité en dB, au plus elle est faible, au plus elle captera d'éléments. Préférez les micro au format XLR plutôt qu'USB. Exemples de micro intéressants :

Pack spécial Podcast

Vous pouvez trouver de bonnes affaires dans les pack proposés par les vendeurs. Les pack spécial podcast vous assurent d'avoir un matériel uniforme en terme de performances.

Pour moi, la combinaison ultime c'est cela :

  • Micro : Shure SM7B (588€)
  • Casque : Beyerdynamic DT 990 PRO (149€)
  • Interface Audio : Yamaha AG06 MK2 WH (229€)

MAJ pour le support des interfaces audio !

Grâce à un don de Focusrite, le noyau Linux 6.8 supportera plus d'interfaces de la marque, notamment les gen v4 !

Logiciels et effets

OBS pour le streaming

On ne le présente plus, mais juste pour rappeler qu'OBS est une référence et que c'est un logiciel libre ! ;) https://obsproject.com/fr/

Carla et des plugin audio

Il est aussi possible d'améliorer le son avant la diffusion. Carla et des plugins audio sont la combinaison la plus efficace ! Et surtout ça évite de devoir traiter le son par la suite ! Carla permet de faire les connections audio entre les plugins et les entrées sons et on peut l'utiliser dans toute sorte de logiciels audio.

Dans l'ordre, on peut appliquer les traitements assez récurrents qu'on trouve dans les studios pro :

  • le debess atténue les consonnes sifflantes (les “ssss”) de la voix,
  • l'équaliseur change la couleur de la voix (plus de graves, de medium...),
  • la reverb pour donner l'illusion d'être dans un (petit ou grand) volume, ou pour corriger quelques soucis,
  • le limiteur va couper le son s'il est trop bas,
  • et enfin le compresseur va remonter la voix quand elle est faible et la descendre quand elle trop forte.

–> Carla : https://kx.studio/Applications:Carla

Ardour

La rolls des logiciels libres d'enregistrement audio. Vous pourrez enregistrer une émission en différé, c'est le top du top ! Attention, il est nécessaire d'avoir de solides bases (ou connaissances) en audio pour bien démarrer ! Ardour est un logiciel professionnel !

https://ardour.org/

#ardour #audio #OBS #Streaming #Focusrite #Shure #Beyerdynamics #RØDE #Yamaha #Presonus #Casque #Podcast #Micro #Linux


Dans les communautés linuxiennes, il y a quelques débats animés sur certains sujets (cela va parfois jusqu'aux insultes ou aux attaques ad hominem), voici celui sur la transition entre X11 et Wayland.

De quoi s'agit-il ?

Ici, il va être question de la manière d'afficher des informations sur votre PC, de gérer différents système d'entrées (clavier, souris...).

X.org, l'ancien

X est un système de fenêtrage né en 1984 qui gère l'écran, la souris et le clavier (et divers autres comme les tablettes graphiques par exemple). X11 est la version “11”. Schéma client-serveur de X Window (source : Wikipédia) Pour bien comprendre X, il s'agit d'un fonctionnement client-serveur. Le serveur X dispose de l'écran, de la souris, du clavier. Les clients (applications) lui demandent d'utiliser le matériel et l'affichage avec Xlib. Parmi les clients de X, le gestionnaire de fenêtres va gérer l'affichage, la sélection ou le redimensionnement des fenêtres…

Bibliothèques pour la programmation de X (source : Wikipédia) X est ancien, et différentes voies s'élèvent pour le remplacer. Il existe aussi différents soucis, notamment de sécurité (une application demandant un accès clavier est visible pour d'autres applications) et d'autres liés à la structure même de Xorg (les différentes extensions dont la plupart ne sont plus utilisées mais dont le code, ancien, reste toujours présent et demande toujours des dépendances).

Qu'un nouveau protocole d'affichage existe, c'est une bonne chose, une évolution importante notamment dans le support de technologies récentes. Puisque X11 est ancien, difficile à maintenir à jour, très complexe pour les développeurs...

Wayland, le protocole au développement chaotique

La première version de Wayland date de 2008. Si Xorg est âgé de 40 ans, Wayland en est déjà a 15 ans. La faute à un développement chaotique, une gouvernance “à la Gnome” (ils sont les meilleurs et les autres ce ne sont que des abrutis barbus utopistes)...

Wayland est conçu pour être léger et efficace, visant à réduire la latence et à améliorer les performances globales par rapport à Xorg. Il y parvient en éliminant certaines des fonctionnalités héritées et des mécanismes obsolètes présents dans Xorg, ce qui entraîne des interfaces utilisateur plus réactives.

Wayland a été construit avec la sécurité à l'esprit à partir de zéro. Il adopte une architecture plus sécurisée, mettant en œuvre des contrôles plus stricts sur la communication des processus et l'isolement des applications les unes des autres. Cette conception aide à atténuer certaines vulnérabilités et rend plus difficile pour les logiciels malveillants de compromettre le système.

Malheureusement, il n'y a pas de compositeur unique universellement utilisé. Chaque environnement de bureau fait le sien et, par conséquent, ce qui fonctionne dans l'un peut ne pas fonctionner dans un autre.

Pourquoi il y a débats ?

Je ne dis pas que Wayland c'est de la “merde”, mais plutôt que ce n'est pas encore prêt à être conseillé à un débutant. Xwayland, la couche qui doit permettre une compatibilité parfaite entre les applications développées avec Xorg et l'environnement Wayland ne tient pas ses promesses. Les spécifications de Wayland sont parfois de réels freins à des fonctionnalités importantes pour beaucoup d'utilisateurs (gestion des couleurs par exemple). La nouveauté de Wayland fait que toutes les applications doivent, à un moment ou un autre, se poser la question de migrer vers Wayland. Cela pose des problèmes pour des équipes de développement qui n'ont pas forcément anticipé ce genre de travail supplémentaire. Et justement, quand je vois le soucis de Discord, je ne suis pas sûr que cette boîte investisse plus d'énergies pour supporter Wayland dans un futur proche (on espère hein, mais ça reste de l'espoir). Ces développements supplémentaires, les utilisateurs vont les subir, soit en attendant que des applications, serveurs graphiques ou applications migrent, soit en se passant d'applications importantes dans leur quotidien (qui imagine utiliser son service de visio sans partage d'écran ?). Sur un marché restreint mais en devenir comme Linux, c'est un sacré handicap.

RedHat, Gnome, imposer une nouvelle technologie pour accélérer son développement.

Wayland n'est pas prêt en décembre 2023. Beaucoup de fonctionnalités manquent ou sont encore en phase de développement, pire, certaines vont devoir “hacker” le fonctionnement de Wayland pour être implantées... comme ce fut le cas avec Xorg...

Mais Wayland est poussé/financé par RedHat. Les développeurs de RedHat ont travaillé pendant des années sur Xorg, et depuis peu, presque tous ont migré vers le développement de Wayland. Gnome souhaite supprimer le support de Xorg par défaut (pour la faire réapparaître, il faudra ajouter 8 lignes de codes dans un fichier de configuration). Et Ubuntu suit le mouvement en annonçant que leur prochaine version LTS (en avril 2024) sera disponible par défaut avec Wayland.

La démarche est claire : faire migrer de force les utilisateurs pour faire bouger les développeurs, et ce, même si toutes les fonctionnalités de Xorg ne sont pas implantées dans Wayland (la gestion des couleurs par exemple).

Et clairement, ce management ne passe pas. Exemples.

GIMP

Le logiciel phare de retouche photo du monde Linux souffre depuis des années d'un développement lent. Depuis 2, 3 ans, son développement s'est accéléré (avec le passage annoncé en GTK3). Mais cette dynamique est fragile. Xwayland ne permettant pas une compatibilité efficiente avec la version de GIMP actuelle. Tous les développeurs de GIMP doivent bosser sur la version Wayland, et ils le font depuis au moins 2020. Et malheureusement, le protocole ne supporte pas encore la gestion de couleur, le drag and drop entre différentes fenêtres, une gestion unifiée des fenêtrages d'une application, le support matériel pour des dispositifs de pointage importants (stylets à pression, tablette graphique, écrans tactiles...).

Dans cette affaire, ce n'est pas seulement le développement lent de GIMP qu'il faut pointer mais bien la gouvernance de Wayland qui fait comme bon leur semble sans consulter toutes les parties concernées et qui force une migration alors que le protocole manque de fonctionnalités essentielles. Ce n'est pas aux développeurs de GIMP d'écrire les protocoles manquants (pas le temps, pas les compétences...).

PCSX2

C'est un émulateur de console PS2. Le seul valable et surtout celui qui est le plus utilisé. La version Linux fonctionne bien, surtout depuis l'ajout du rendu Vulkan (elle était en-dessous de la version Windows depuis des années). Les problèmes sont nombreux et dû au manque de support de nombreuses fonctionnalités dans GTK. Les autres DE ne semblent pas avoir ces soucis. Explications techniques ici

Alors Wayland ou pas ?

Pas encore ! Il est certain que Wayland sera à terme, le remplaçant idéal pour X11. Pour le moment, quand on passe à Wayland, on dégrade son expérience Linux. Des outils pro comme Krita avec la gestion de couleur, c'est nécessaire pour de nombreux projets, et pas seulement avec Krita, mais toute la chaîne graphique sous Linux : Inkscape, Scribus, GIMP, LibreOffice, Blender... Le support de matériel de pression, le multi-fenêtrage ce sont des fonctionnalités importantes (et bien d'autres sont listées ici). Alors, oui si vous n'utilisez pas ces logiciels, vous allez me dire que ce n'est pas grave, pour vous Wayland fonctionne bien... Pour le moment, si vous n'avez pas de carte graphique Nvidia, que vous n'utilisez pas le partage d'écran, que vous ne faites pas de la vidéo en direct ni que vous utilisiez des applications en multi-fenêtrage vous ne devriez pas avoir de problèmes. Bref, si vous êtes le mouton à cinq pattes qui n'a pas de soucis et qui remplace ses applications utilisées par d'autres, bin, tant mieux pour vous.

Pourquoi cela fait rager des gens ?

Parce que le nombre d'utilisateurs Linux est déjà restreint (2% sur la plate-forme Steam) et que les restreindre encore plus à cause d'une “mise à jour technique” (parce que c'est comme cela que c'est compris par des utilisateurs lambda), c'est encore plus se tirer une balle dans le pied. Changer d'application parce qu'elle ne fonctionne plus à cause du changement de serveur graphique c'est autant un obstacle qu'une ineptie pour les utilisateurs qui se détourneront de Linux et retourneront soit chez Win-IA-dows, soit chez App-$-le.

Petit rajout de dernière minute : Linux Mint n'incorporera Wayland définitivement qu'en 2026.

In terms of timing we don’t think we need Wayland support to be fully ready (i.e. to be a better Cinnamon option for most people) before 2026 (Mint 23.x)

https://blog.linuxmint.com/?s=wayland&submit=Search

#Wayland #Xorg #X11 #Mint #Ubuntu #Fedora


Lors d'un “débat” (plutôt une série de mauvaises compréhensions), j'ai pu dire que Gnome et les extensions ça n'a jamais été une lune de miel, voir même que certains développeurs avaient pensé à supprimer cette possibilité.

Précisions utiles : Je suis un utilisateur de distributions Linux depuis 2003-2004. Au départ avec Slackware, puis Kubuntu, Xubuntu et Ubuntu. Aujourd'hui, après un passage par ElementaryOS, je suis sous PopOS. Mon expérience avec Gnome est celle d'un utilisateur qui a connu Gnome 2, puis le lancement (plutôt calamiteux) de Gnome 3 et les différents projets qui ont suivi (Mate, Cinnamon).

Aux origines de Gnome 3

En 2008, Gnome 3 est dans toutes les têtes des développeurs. Le nouveau DE (Environnement de Bureau) doit succéder à Gnome 2, implanté dans beaucoup de distributions Linux (Ubuntu étant l'une des plus populaires). Ce DE, plutôt léger même à son époque, satisfaisait beaucoup de besoins des utilisateurs. Le blog de Owen Taylor parle bien de cette époque notamment avec son article “Implementing the next GNOME shell”. Fin 2008, lors du GUIHackfest de Boston, Vincent Untz dévoile un concept d'interface :

Dans son article, nous pouvons voir plusieurs discussions menées et quelques décisions sur le développement de Gnome 3 :

  1. Le “menu” Activités permet d'avoir un seul endroit pour les applications en cours et celles à lancer. L'idée est de fusionner la vue avec le raccourcis “ALT-TAB” et le menu “Applications”, et tous les panneaux d'informations.
  2. Javascript, un langage populaire pour permettre l'engagement de la communauté dans le développement de Gnome. Javascript permet aussi de modifier le Shell. C'est la vision des “applets”, la même que celle de Gnome 2 ou de XFCE.
  3. Clutter, pour gérer la gestion des fenêtres et remplacer GTK+. À cette époque, Clutter est en phase de développement intense et utilise le GPU (OpenGL).
  4. Metacity, le gestionnaire de fenêtres de Gnome 2, est un héritage important pour l'équipe.

Déjà, si nous regardons les commentaires de l'article d'Owen, on peut voir que le choix de Javascript n'est pas le plus populaire, Python commence à être très utilisé parmi les communautés de développeurs. Il y a aussi des craintes concernant l'utilisation du GPU dans le rendu de Clutter.

Il faut dire que nous sommes en pleine période “Compiz”. Le rendu GPU est devenu populaire grâce à ces effets qui impressionnent et donnent à voir la puissance des distributions Linux.

Les extensions, une déception conceptuelle pour les développeurs, une popularité importante

Jiri Eischmann, dans son article “Story of Gnome Shell Extensions” parle de cet historique.

Dès le lancement de Gnome 3, le choix des extensions en Javascript se révèle payant. De nombreux développeurs s'impliquent pour apporter des extensions au bureau de Gnome. Mais les choix de design de l'équipe (plutôt radicaux) sont mis à mal par ces extensions. De plus, les développeurs d'extensions ne s'impliquent pas dans le développement de Gnome, mais restent sur leurs projets sans s'impliquer davantage.

L'équipe décide de leur donner plus de visibilité en apportant Gnome Extensions pour rationaliser tout cela avec des connecteurs dans les navigateurs Firefox et Chrome. Cette application est séparée du reste des paramètres de Gnome. Le développeur Tobias Bernard pense même que cette application doit rester comme telle, car c'est juste un hack :

“If you make extension installation/management nicer that makes them seem like even more of a supported feature, rather than the hack it is...”

En 2012, Gnome 3 devient de plus en plus instable à cause de certaines extensions. En 2016, avec l'introduction de Wayland, l'équipe a pu penser que cela allait être mieux (séparations des processus), mais la conception même de Gnome (Mutter / Shell dans un même processus) faisait que si un des composants plantait, les deux plantaient.

L'article date de 2018 et Jiri Eischmann fait le constat amère que les extensions apportent plus de problèmes d'instabilités qu'autre chose au projet :

“desktop crashes caused by GS extensions are by far the most frequent problem I’ve seen recently”.

C'est bien à cette époque que certains développeurs posent la question du support des extensions dans Gnome. À chaque version de Gnome (3.36, 3.38...) beaucoup d'extensions deviennent incompatibles.

Entre désactivation après survenue d'un bug (avec la fermeture de la session utilisateur), rendre incompatibles la plupart des extensions en mettant en place une API ou une autre solution de séparation entre Mutter et Shell (une solution complexe en ces temps de cohabitation entre X11 et Wayland) la décision, à l'époque, n'est pas de faire de choix radical.

JohnMacHugh sur le wiki de Gnome en parle aussi en ces termes.

Il faut bien comprendre ici que le débat à propos des extensions n'est pas le même que celui des thèmes. Il s'agit d'un enjeu entre un langage populaire (Javascript) aux débuts de Gnome 3 qui rend les choix de l'équipe incohérents et instables et une popularité, bienvenue, héritée des “applet” de Gnome 2 / XFCE.

L'équipe de Gnome n'apprécie pas que ses décisions de design ne soient pas respectées. On le voit lorsqu'il est question de “theming” avec le site “StopThemingMyApp”

Une intégration en cours de rationalisation

Comme dit plus haut, l'application qui gère les extensions dans Gnome est en dehors des paramètres du bureau de Gnome. Certaines distributions (PopOS) ont décidé d'inclure ces paramètres dans les paramètres globaux au mépris des choix de la communauté de Gnome. Quelques tensions plus tard et quelques débats sur le theming font que PopOS décide de ne plus continuer avec Gnome pour ses prochaines versions : ils développent leur propre DE, Cosmic, codé en langage RUST.

Canonical ayant abandonné son interface Unity dans Ubuntu. Sa distribution phare utilise Gnome (comme à l'ancien temps de Gnome 2). Il est important de voir ici que Ubuntu utilise des extensions “maison” directement implantées (app indicator par exemple). C'est aussi un point de débat dans la communauté de développeurs de Gnome.

Tobias Bernard en parle dans son article “Community Power Part 4: The GNOME Way” :

“Every preference has a cost, and this cost rises exponentially as you add more of them. This is why we avoid preferences as much as possible, and focus on fixing the underlying problems instead.”

Et la partie concernant les extensions illustre bien le propos :

“Shell extensions are always going to be a niche thing. If you want to have real impact your time is better invested working on apps or GNOME Shell itself.”

Si vous voulez vous investir efficacement dans Gnome, votre temps sera mieux dépensé si vous développez des applications plutôt que des extensions.

Conclusion

L'équipe de Gnome a certainement besoin de clarifier ses positions concernant ce sujet. Autant les choix de design sont des choix à mettre en débat, mais ils s'imposent à tout utilisateur de Gnome. Les extensions, quant à elles, montrent une dynamique d'un développement communautaire. À l'instar de sites comme gnome-look, les choix de l'équipe de Gnome sont mis à mal par les thèmes, les extensions instables... Et ce, même si Allan Day a pu mettre en avant “The Gnome Way”, aujourd'hui, 6 ans après et avec le développement intense des différentes versions de Gnome, la question des extensions demeure et de ses incompatibilités avec.

#GNOME #Extensions


Voici quelques astuces pour analyser son temps de démarrage avec systemd (présent dans beaucoup de distributions). Une autre méthode existe avec bootchart (je pourrai mettre à jour ce tuto).

Systemd

Systemd est arrivé depuis les années 2010 (2012 pour Arch, 2014-2015 pour les Debian/Ubuntu) pour la gestion du système et des services sur les distributions Linux. Il permet de voir ce qui prend du temps au démarrage par exemple. C'est très utile, pas seulement pour comparer sa qué... ses performances, mais aussi pour savoir si un service démarré sur votre distribution prend beaucoup de temps où ralenti votre système. Par exemple, si vous installez Apache, PHP ou MySQL, votre distribution va bien ralentir au démarrage car elle devra lancer ces éléments surtout présents et utiles sur des serveurs web (pas forcément votre besoin de gamer).

Analyser

Voici la commande : systemd-analyze

qui renvoie chez moi ça : nasra@pop-os:~$ systemd-analyze Startup finished in 9.360s (firmware) + 524ms (loader) + 4.469s (kernel) + 4.411s (userspace) = 18.765s graphical.target reached after 4.375s in userspace

Ok, là j'ai un découpage du temps entre les firmwares, le loader, le kernel (et ses différents modules), le temps utilisateur (les applications démarrées lors de l'ouverture de la session de mon DE) et le dernier temps celui qui m'annonce mon temps de boot avant d'avoir affiché mon interface graphique (celle de mon login). Ces temps là changent selon les DE, les modules installés ou non dans le kernel, les services démarrés lors du login.

Analysons plus finement

La commande suivante analyse tous les éléments du démarrage : systemd-analyze blame

qui renvoie cela chez moi : nasra@pop-os:~$ systemd-analyze blame 3.425s NetworkManager-wait-online.service 3.369s plymouth-quit-wait.service 2.542s fwupd-refresh.service 549ms apt-daily-upgrade.service 534ms apt-daily.service 463ms ua-timer.service 440ms man-db.service 419ms networkd-dispatcher.service 363ms accounts-daemon.service 289ms logrotate.service 274ms udisks2.service 252ms dev-sdc3.device 197ms systemd-cryptsetup@cryptswap.service 162ms dpkg-db-backup.service 158ms user@1000.service 151ms ModemManager.service 112ms upower.service 109ms boot-efi.mount

Ici j'ai un module NetworkManager-wait-online.service qui prend 3,425s à démarrer. Parfois ce module peut prendre plus de temps (dans une configuration réseau par exemple).

La commande systemd-analyze critical-chain

Permet de mieux identifier les services en question. Elle renvoie cela chez moi : nasra@pop-os:~$ systemd-analyze critical-chain The time when unit became active or started is printed after the "@" character. The time the unit took to start is printed after the "+" character. graphical.target @4.375s └─lactd.service @4.374s └─multi-user.target @4.373s └─plymouth-quit-wait.service @962ms +3.369s └─systemd-user-sessions.service @955ms +4ms └─network.target @944ms └─NetworkManager.service @839ms +101ms └─basic.target @838ms └─dbus-broker.service @816ms +20ms └─dbus.socket @805ms └─sysinit.target @803ms └─cryptsetup.target @760ms └─systemd-cryptsetup@cryptswap.service @563ms +197ms └─dev-disk-by\x2duuid-287ac1e1\x2def46\x2d4d0e\x2d9d7d\x2d6cb19af5b144.device @535ms

Exporter ses résultats

Petit bonus pour la route, vous pouvez exporter vos résultats en .svg 🙂 systemd-analyze plot > boot_analysis.svg

systemd boot analysis

#Systemd #Ubuntu #PopOS


PopOS est une distribution grand public. Elle permet à des personnes novices de pouvoir utiliser une distribution Linux simplement. Mais PopOS permet aussi à des utilisateurs avancés de l'utiliser pour beaucoup d'utilisations (création, gaming...). Si vous testez régulièrement PopOS ou des fonctions avancées d'une distribution Linux (kernel, mesa à jour...), vous aurez certainement besoin de ces fonctionnalités très utiles !

Partition de récupération avec systemd

La partition de récupération est une copie complète du disque d'installation PopOS. Il peut être utilisé exactement de la même manière que si une copie de disque en direct de PopOS a été démarrée à partir d'une clé USB. Le système d'exploitation existant peut être réparé ou réinstallé à partir du mode de récupération. Vous pouvez effectuer une installation d'actualisation, qui vous permet de réinstaller sans perdre de données ou de données utilisateur dans votre répertoire domestique. La récupération peut également effectuer une installation propre, qui réinitialise toutes les données du système d'exploitation.

Pour démarrer en mode de récupération, affichez le menu SystemD-Boot en maintenant la touche espace pendant que le système démarre, ou en maintenant / appuyant sur toutes les touches de fonction non utilisées pour accéder au menu BIOS / Boot.

Remarque : ces instructions supposent que PopOS est le seul système d'exploitation exécuté sur votre système. Si vous démarrez plus d'un système d'exploitation, vous devrez peut-être modifier d'abord votre commande de démarrage, ou sélectionner manuellement le disque PopOS dans votre menu BIOS / Boot.

Une fois le menu affiché, choisissez Pop! _Os Recovery.

Remarque : L'environnement de récupération PopOS ne verra pas votre mot de passe wifi enregistré. Une fois démarré dans l'environnement en direct, vous devrez vous reconnecter manuellement à votre wifi afin d'accéder à Internet.

Rafraîchir votre installation

L'option d'installation d'actualisation vous permet de réinstaller le système d'exploitation sans perdre les informations et les données du compte utilisateur dans le répertoire domestique.

Remarque : Les applications installées par l'utilisateur non stockées dans le dossier /home (par exemple .deb ou APT installées) devront être réinstallées. Les applications Flatpak, elles, ne nécessiteront pas de réinstallation (stockées dans le dossier /home/.var/ ).

Si votre disque est chiffré. L'option d'installation de rafraîchissement ne peut apparaître qu'après avoir déchiffré le disque. Un avis sur le déchiffrement du disque sera présent au-dessus des options d'installation.

#PopOS #Récupération


On va parler de screen tearing !

Qu'est-ce que le screen tearing ?

C'est un déchirement d'image qui se produit lorsque la carte graphique (GPU) ou le processeur (CPU) envoie des images qui sont non synchronisées avec le taux de rafraîchissement de votre écran. Ça donne ce genre de trucs : screentearing

Quelques solutions pour éviter ce genre de choses

Le VSYNC permet de synchroniser les deux mais le fait de manière un peu trop agressive. Si votre jeu n'atteint pas les images par seconde de votre écran (souvent 60Hz), le tearing sera aussi présent. À noter que c'est souvent lors de phases chargées en effets spéciaux que les images par secondes vont diminuer. Bien sûr, si vous avez une super configuration CPU/GPU cela va vous aider grandement à garder les 60 images par secondes nécessaires.

GSync, FreeSync et autre déclinaisons premium...

Ça, ce sont les solutions des fabricants de cartes graphiques, liées à des spécifications des écrans et/ou à un support par les pilotes Linux (pas forcément évident).

Une super solution pour les AMD (pilotes libres)

(traduction du site de davejansen )

Tout d'abord, vérifions l'état actuel de la configuration.

Pour vérifier l'état actuel de cette option sur tous vos écrans actuellement connectés, exécutez la commande suivante :

xrandr --verbose | grep "TearFree" (en anglais)

Dans mon cas, il a répondu avec TearFree : auto quatre fois (car j'ai quatre écrans connectés). Pour être honnête, je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu'il peut utiliser pour décider de s'activer ou de se désactiver lorsqu'il est réglé sur auto, car j'avais un déchirement d'écran très perceptible sur tous mes écrans, mais peut-être que cette valeur par défaut fonctionne mieux avec certaines autres combinaisons matérielles, même si la mienne n'est pas inhabituelle ou autre. Quoi qu'il en soit, je veux qu'elle soit activée, alors procédons.

Note : La correction suivante est pour X11 spécifiquement, pas pour Wayland. Avec Wayland, vous n'aurez probablement aucun problème de déchirure d'écran, bien que son utilisation puisse être, aujourd'hui encore (2021), désavantageuse en ce qui concerne les jeux. Si vous voulez, vous pouvez essayer d'utiliser Wayland au lieu de la correction suivante pour voir si cela fonctionne bien pour vous. Vous pouvez sélectionner celle que vous souhaitez utiliser sur l'écran de connexion d'Ubuntu ou de PopOS (ou de tout en bas à droite).

Réparons le déchirement de l'écran

Ouvrez une fenêtre de terminal et cd dans /etc/X11. Vous devrez soit sudoer chacune des commandes suivantes, soit démarrer une session sudo en utilisant sudo -s car les fichiers et dossiers avec lesquels nous allons travailler appartiennent à root (administrateur).

Nous devrons créer un nouveau sous-dossier ici s'il n'existe pas déjà, appelé xorg.conf.d, donc faites-le maintenant s'il n'y a pas encore de tel dossier. Faites-le donc maintenant s'il n'existe pas encore. Ensuite, accédez à ce dossier et, en utilisant votre éditeur de texte préféré, créez un nouveau fichier appelé 20-amdgpu.conf avec le contenu suivant :

Section "Device" (périphérique) Identificateur "AMD Graphics Pilote "amdgpu Option "TearFree" "true" (vrai) EndSection

Si vous avez déjà un fichier de configuration pour amdgpu, l'élément important ici est le réglage de TearFree, vous pouvez donc l'ajouter à votre fichier existant.

Cela devrait être tout ce qu'il y a à faire. Redémarrez (ou relancez X, je suppose) et vous devriez maintenant être en mesure de profiter d'une expérience sans larmes. Pourquoi ce n'est pas (encore) la valeur par défaut, je ne sais pas, mais nous y sommes.

Maintenant, en utilisant la commande mentionnée précédemment pour vérifier le statut, nous pouvons voir qu'ils sont entièrement activés :

#Tearing #AMD #GPU


Parfois, on a du mal à bien connaître les entrailles d'un PC. Soit c'est le PC d'un ami, soit on ne sait pas à quelle vitesse tourne la RAM qu'on a installé... bref, il nous manque des infos ! Voici quelques commandes utiles !

config TopAchat

Son OS

Voici une commande pour connaître la version de son OS et de son noyau système : lsb_release -a

Ce qui donne chez moi un truc de ce style : No LSB modules are available. Distributor ID: Pop Description: Pop!_OS 21.04 Release: 21.04 Codename: hirsute

Ensuite pour mon noyau utilisé : uname -a Avec pour résultat : Linux pop-os 5.13.0-7620-generic #20~1634827117~21.04~874b071-Ubuntu SMP Fri Oct 29 15:06:55 UTC x86_64 x86_64 x86_64 GNU/Linux

Plus d'infos ? Voici inxi !

Si vous n'avez pas encore installé inxi, sous les debian : sudo apt install inxi Ensuite, voici la commande : inxi -Fc0

Qui donne chez moi :

System: Host: pop-os Kernel: 5.13.0-7620-generic x86_64 bits: 64 Desktop: GNOME 3.38.4 Distro: Pop!_OS 21.04 Machine: Type: Desktop Mobo: ASUSTeK model: TUF B450-PLUS GAMING v: Rev X.0x serial: <superuser required> UEFI: American Megatrends v: 2202 date: 07/14/2020 CPU: Info: 6-Core model: AMD Ryzen 5 2600 bits: 64 type: MT MCP L2 cache: 3 MiB Speed: 3173 MHz max: 3400 MHz Core speeds (MHz): 1: 3173 2: 3198 3: 2192 4: 2832 5: 3024 6: 3884 7: 2509 8: 3174 9: 2320 10: 2480 11: 2557 12: 3790 Graphics: Device-1: Advanced Micro Devices [AMD/ATI] Navi 14 [Radeon RX 5500/5500M / Pro 5500M] driver: amdgpu v: kernel Display: x11 server: X.Org 1.20.11 driver: loaded: amdgpu,ati unloaded: fbdev,modesetting,radeon,vesa resolution: 1: 1920x1080~60Hz 2: 1680x1050~60Hz OpenGL: renderer: Radeon RX 5500 XT (NAVI14 DRM 3.41.0 5.13.0-7620-generic LLVM 12.0.0) v: 4.6 Mesa 21.2.2 Audio: Device-1: Advanced Micro Devices [AMD/ATI] Navi 10 HDMI Audio driver: snd_hda_intel Device-2: Advanced Micro Devices [AMD] Family 17h HD Audio driver: snd_hda_intel Device-3: Yamaha AG06/AG03 type: USB driver: snd-usb-audio Device-4: Sunplus Innovation Full HD webcam type: USB driver: snd-usb-audio,uvcvideo Sound Server: ALSA v: k5.13.0-7620-generic Network: Device-1: Realtek RTL8111/8168/8411 PCI Express Gigabit Ethernet driver: r8169 IF: enp3s0 state: up speed: 1000 Mbps duplex: full mac: 24:4b:fe:4b:12:7e Device-2: Intel Wireless 8260 driver: iwlwifi IF: wlp4s0 state: down mac: f4:8c:50:45:58:08 Bluetooth: Device-1: Intel Bluetooth wireless interface type: USB driver: btusb Report: ID: hci0 state: down address: F4:8C:50:45:58:0C Drives: Local Storage: total: 5.91 TiB used: 2.83 TiB (47.9%) ID-1: /dev/sda vendor: Western Digital model: WD4002FYYZ-01B7CB1 size: 3.64 TiB ID-2: /dev/sdb vendor: Seagate model: ST2000DL003-9VT166 size: 1.82 TiB ID-3: /dev/sdc vendor: Samsung model: SSD 850 EVO 500GB size: 465.76 GiB Partition: ID-1: / size: 449.09 GiB used: 353.9 GiB (78.8%) fs: ext4 dev: /dev/sdc3 ID-2: /boot/efi size: 497 MiB used: 354.9 MiB (71.4%) fs: vfat dev: /dev/sdc1 Swap: ID-1: swap-1 type: partition size: 4 GiB used: 2.46 GiB (61.6%) dev: /dev/dm-0 Sensors: System Temperatures: cpu: 49.0 C mobo: 30.0 C gpu: amdgpu temp: 32.0 C Fan Speeds (RPM): cpu: 1250 fan-2: 826 fan-3: 0 fan-4: 2295 fan-6: 0 gpu: amdgpu fan: 1312 Info: Processes: 460 Uptime: 13d 2h 53m Memory: 15.56 GiB used: 7.75 GiB (49.8%) Shell: Bash inxi: 3.3.01

CPU, Ram... ?

La commande lshw est une commande à connaître, elle est très utile !

Pour le CPU

sudo lshw -C cpu Là c'est nécessaire d'accéder à des parties plus importantes de votre PC, d'où l'autorisation sudo nécessaire.

*-cpu description: CPU produit: AMD Ryzen 5 2600 Six-Core Processor fabricant: Advanced Micro Devices [AMD] identifiant matériel: 2c information bus: cpu@0 version: AMD Ryzen 5 2600 Six-Core Processor numéro de série: Unknown emplacement: AM4 taille: 2931MHz capacité: 3900MHz bits: 64 bits horloge: 100MHz fonctionnalités: lm fpu fpu_exception wp vme de pse tsc msr pae mce cx8 apic sep mtrr pge mca cmov pat pse36 clflush mmx fxsr sse sse2 ht syscall nx mmxext fxsr_opt pdpe1gb rdtscp x86-64 constant_tsc rep_good nopl nonstop_tsc cpuid extd_apicid aperfmperf pni pclmulqdq monitor ssse3 fma cx16 sse4_1 sse4_2 movbe popcnt aes xsave avx f16c rdrand lahf_lm cmp_legacy svm extapic cr8_legacy abm sse4a misalignsse 3dnowprefetch osvw skinit wdt tce topoext perfctr_core perfctr_nb bpext perfctr_llc mwaitx cpb hw_pstate ssbd ibpb vmmcall fsgsbase bmi1 avx2 smep bmi2 rdseed adx smap clflushopt sha_ni xsaveopt xsavec xgetbv1 xsaves clzero irperf xsaveerptr arat npt lbrv svm_lock nrip_save tsc_scale vmcb_clean flushbyasid decodeassists pausefilter pfthreshold avic v_vmsave_vmload vgif overflow_recov succor smca sme sev sev_es cpufreq configuration : cores=6 enabledcores=6 threads=12

Pour la RAM

sudo lshw -C memory Ce qui donne : *-firmware description: BIOS fabricant: American Megatrends Inc. identifiant matériel: 0 version: 2202 date: 07/14/2020 taille: 64KiB capacité: 16MiB fonctionnalités: pci apm upgrade shadowing cdboot bootselect socketedrom edd int13floppy1200 int13floppy720 int13floppy2880 int5printscreen int9keyboard int14serial int17printer acpi usb biosbootspecification uefi *-memory description: Mémoire Système identifiant matériel: 27 emplacement: Carte mère taille: 16GiB *-bank:0 description: Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678)Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678) [vide] produit: Unknown fabricant: Unknown identifiant matériel: 0 numéro de série: Unknown emplacement: DIMM_A1 *-bank:1 description: DIMM DDR4 Synchrone Unbuffered (Unregistered) 3200 MHz (0,3 ns) produit: CMK16GX4M2Z3200C16 fabricant: Corsair identifiant matériel: 1 numéro de série: 00000000 emplacement: DIMM_A2 taille: 8GiB bits: 64 bits horloge: 3200MHz (0.3ns) *-bank:2 description: Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678)Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678) [vide] produit: Unknown fabricant: Unknown identifiant matériel: 2 numéro de série: Unknown emplacement: DIMM_B1 *-bank:3 description: DIMM DDR4 Synchrone Unbuffered (Unregistered) 3200 MHz (0,3 ns) produit: CMK16GX4M2Z3200C16 fabricant: Corsair identifiant matériel: 3 numéro de série: 00000000 emplacement: DIMM_B2 taille: 8GiB bits: 64 bits horloge: 3200MHz (0.3ns) *-cache:0 description: L1 cache identifiant matériel: 29 emplacement: L1 - Cache taille: 576KiB capacité: 576KiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=1 *-cache:1 description: L2 cache identifiant matériel: 2a emplacement: L2 - Cache taille: 3MiB capacité: 3MiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=2 *-cache:2 description: L3 cache identifiant matériel: 2b emplacement: L3 - Cache taille: 16MiB capacité: 16MiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=3

Interfaces réseau

Toujours avec lshw !

sudo lshw -C network C'est parti pour le réseau !

*-network description: Ethernet interface produit: RTL8111/8168/8411 PCI Express Gigabit Ethernet Controller fabricant: Realtek Semiconductor Co., Ltd. identifiant matériel: 0 information bus: pci@0000:03:00.0 nom logique: enp3s0 version: 15 numéro de série: 24:4b:fe:4b:12:7e taille: 1Gbit/s capacité: 1Gbit/s bits: 64 bits horloge: 33MHz fonctionnalités: pm msi pciexpress msix bus_master cap_list ethernet physical tp mii 10bt 10bt-fd 100bt 100bt-fd 1000bt-fd autonegotiation configuration : autonegotiation=on broadcast=yes driver=r8169 driverversion=5.13.0-7620-generic duplex=full firmware=rtl8168h-2_0.0.2 02/26/15 ip=192.168.1.82 latency=0 link=yes multicast=yes port=twisted pair speed=1Gbit/s ressources : irq:29 portE/S:f000(taille=256) mémoire:fcb04000-fcb04fff mémoire:fcb00000-fcb03fff *-network DÉSACTIVÉ description: Interface réseau sans fil produit: Wireless 8260 fabricant: Intel Corporation identifiant matériel: 0 information bus: pci@0000:04:00.0 nom logique: wlp4s0 version: 3a numéro de série: f4:8c:50:45:58:08 bits: 64 bits horloge: 33MHz fonctionnalités: pm msi pciexpress bus_master cap_list ethernet physical wireless configuration : broadcast=yes driver=iwlwifi driverversion=5.13.0-7620-generic firmware=36.ca7b901d.0 8000C-36.ucode latency=0 link=no multicast=yes wireless=IEEE 802.11 ressources : irq:68 mémoire:fca00000-fca01fff

Voilà ! N'oubliez pas ces quelques commandes utiles !

Voici un récapitulatif

OS, système : lsb_release -a et uname -a Configuration globale : inxi -Fc0 CPU, RAM : sudo lshw -C cpu et sudo lshw -C memory Réseaux : sudo lshw -C network

#CLI #Terminal #Matériel #Linux


Je ne sais pas vous, mais j'ai de multiples mises à jour à faire sur mon système, snap, flatpak, ou dépôts officiels en .deb... à chaque fois c'est long, rébarbatif et plutôt décou-rageant.

Voici une solution : Topgrade !

topgrade

Topgrade

Topgrade est un script écrit en langage RUST qui permet de tout mettre à jour sur votre installation. Il est même disponible sur Windows et Mac.

Installer Topgrade

Topgrade est un outil en ligne de commande, il est rapide et très pratique. Pour l'installer vous avez besoin en premier de cargo, un outil en RUST pour télécharger et installer le script.

sudo apt install cargo puis cargo install topgrade cargo-update

Utiliser Topgrade

Pour utiliser l'outil vous aurez besoin de créer un lien symbolique vers l'exécutable (USER : c'est le nom de l'utilisateur de la session) :

echo 'export PATH=$PATH:/home/$USER/.cargo/bin' >> /home/$USER/.bashrc

Et vous voilà prêt pour l'utiliser directement en le lançant par sa commande : topgrade

Source : https://ostechnix.com/how-to-upgrade-everything-using-a-single-command-in-linux/

#Topgrade #Miseàjour