Nasra's games

Linux

Vous me citerez beaucoup de noms, celui qui reviendra le plus souvent sera Ubuntu. Et c'est normal ! La boîte derrière Ubuntu, Canonical a longtemps trusté les campagnes de communication des distributions Linux. Au début des années 2000, au temps où l'ADSL ou la fibre étaient rares, les distributions Linux étaient principalement distribuées sur des CD dans des magazines spécialisés (et parfois moins spécialisés), puis des DVD jusque dans les années 2010. Depuis, avec la crise de la presse spécialisée, ce sont les sites officiels des distributions qui sont mis en avant pour télécharger les ISO (images disques) des distributions à graver sur CD/DVD et sur clé USB.

Qu'est-ce que ça a changé ?

À mon sens, les distributions Linux sont devenues moins “grand public”. Si dans les années 2000, il suffisait d'acheter un magazine dans un commerce pour installer ou tester Linux sur sa machine, dans les années 2020, il faut s'y connaître un peu plus : savoir ce qu'est qu'une image ISO, savoir “graver” une clé USB bootable avec un logiciel spécialisé… Cela entraîne deux choses : une baisse des utilisateurs réellement débutants et des utilisateurs un peu plus avancés (les années aidant). Alors oui, si aujourd'hui, démarrer sur un DVD ou une clé USB nécessite un petit passage dans le bios pour démarrer sa distribution, sachez qu'à l'époque, vous branchiez votre clé USB ou vous insériez votre CD/DVD et le PC démarrait automatiquement dessus ou vous le proposait au démarrage (pas de “secureboot” relou). Et aujourd'hui, “aller sur un site” suppose que vous cherchiez ce site. Et souvent, les endroits où l'on parle de distributions Linux, ce sont les sites spécialisés, qui attirent des publics déjà sensibilisés.

Comment mesurer la popularité d'une distribution?

Quelles sources de données ?

Il ne suffit pas de faire une recherche Google pour savoir quelle est la distribution la plus populaire. La recherche sur Google ou sur les tendances de recherches comme Trends montre en grande partie les stratégies de communication. Sans les statistiques de Google, pourrait-on se baser sur les statistiques de vues des sites des distributions ? Une entreprise comme Canonical utilise des Google adwords, par exemple, pour augmenter l'efficacité de sa présence, notamment pendant la sortie de versions majeures d'Ubuntu.

On est loin des moyens des communautés de développeurs bénévoles d'une Linux Mint, ou même d'une petite entreprise comme Tuxedo. La présence sur le moteur de recherche ne veut absolument pas dire qu'il y a une grosse communauté, mais juste que la campagne de communication de l'entreprise lui permet plus de visibilité sur le moteur de recherche.

Qu'est-ce que nous analysons ?

Une communauté d'utilisateurs de distributions

Distrowatch est un site qui recense les distributions et se propose de les classer selon celles qui font l'actualité. Le site est une bonne source d'information sur la myriade de distributions existantes. Son principal biais est qu'il analyse sa propre communauté. C'est la communauté du site qui classe les distributions les plus intéressantes (en nombre de vues d'articles, de commentaires...). Si cela peut donner une idée de certaines distributions populaires, le classement de ce site ne mesure en fait que ce que sa communauté a choisi.

Les statistiques basées sur les navigateurs

Statcounter est un site de statistiques se basant sur les “user agent” des navigateurs. Il permet de se faire une idée des proportions en % de tel ou tel système d'exploitation utilisé. Si le site permet de se donner une idée des tendances du marché, ses chiffres sont régulièrement contestés et nous pouvons, par exemple, nous poser des questions sur la probité des chiffres recueillis dans des pays où le réseau est censuré (Chine par exemple).

Les chiffres de la communauté de développeurs, communautés d'entraides…

Un site comme Github permet de connaître les membres d'une équipe de développement (publiée, avec leur activité), Gitlab a les mêmes statistiques et d'autres logiciels comme Redmine peuvent aussi être utilisés.

La taille de la communauté d'entraides est un bon indicateur des utilisateurs. Un groupe de 150 000 personnes qui s'échangent des bonnes astuces sur Ubuntu implique forcément que soit les membres utilisent quotidiennement la distribution soit sont très intéressés par celle-ci (et qu'ils vont y passer tôt ou tard). Là, il s'agit d'identifier les communautés les plus importantes (groupes Facebook, boucles Telegram, forums, canaux IRC, Matrix, Discord...). Les communautés d'utilisateurs sont aujourd'hui éparpillées. Si dans les années 2000, les sites et forums étaient les principales sources pour mesurer la puissance d'une communauté, aujourd'hui, on a les groupes Facebook, les chaînes Youtube, les mentions sur TwiX, les hashtag et tout ce que j'ai cité plus haut...

Petit biais cependant, la plupart de ces canaux ont des utilisateurs inscrits mais peu actifs, des groupes de discussion ayant plus de 2300 utilisateurs peuvent n'avoir qu'une vingtaine d'utilisateurs actifs. Par exemple, les bons taux d'engagement mesurés sur les réseaux sociaux sont ceux-ci : * 1% sur Facebook * 2-3% sur Linkedin * 5% sur instagram

Les communautés d'utilisateurs sont un enjeu important pour les marques, surtout celles qui vendent des services !

Les distributions Linux

Dans notre domaine, les distributions Linux, il y a peu de centralisation de données, peu de statistiques réelles, il faudrait pour cela des chiffres de vente, de téléchargement, des chiffres de télémétrie… mais tous ces chiffres sont ceux des développeurs de ces distributions. Nous n'avons pas la possibilité de les confronter avec la réalité des usages. Nous pouvons pré-supposer qu'ils sont honnêtes, je préfère, pour ma part, douter de chiffres annoncés et peu vérifiables (surtout peu vérifiables).

Des distributions Linux, il y en a beaucoup, mais les plus connues se divisent entre des familles. * La famille Debian, dont sont issues Ubuntu, Mint, ElementaryOS, PopOS... * La famille RedHat avec Fedora, Mageia, CentOS... * La famille Arch, avec Manjaro notamment… * La famille Suse, avec OpenSuse On pourrait rajouter les Slackware, Gentoo ou autres mais partons du principe que ces distributions sont moins utilisées, peu vues même en magazine papier à l'époque. Elles gardent un vrai point d'intérêt, des communautés très accueillantes et parfois une popularité importante dans certains pays (Slackware en Allemagne, par exemple).

Comment analyser ?

  • Première étape, un vrai recensement des communautés et des canaux de discussions/partages.
  • Deuxième étape, compter les utilisateurs totaux dans chaque canal de discussion/partage.
  • Troisième étape, rassembler les informations par distributions mesurées.
  • Quatrième étape, pondérer les résultats avec les biais énoncés plus haut. Appliquer, par exemple, une règle de 90 ou 80% d'utilisateurs non actifs (à vérifier selon les contextes, dans des communautés de passionnés, ces chiffres peuvent être différents).
  • Cinquième et dernière étape, publier !

Conclusion

Analyser les usages est une question régulièrement posée dans les sciences sociales. Une loi a été promulguée, mais comment est-elle appliquée ? Une entreprise communique sur les actions de formation à destination de ses employés, combien de personnes cela concerne-t-il et pour quelles formations ? Une entreprise communique sur ses chiffres de vente, sont-ils honnêtes et vérifiables ?

Dans notre domaine, les distributions Linux, il y n'a pas de chiffres de vente de licences qu'on pourrait recouper avec les chiffres de vente des magasins (par exemple). Les chiffres annoncés sont ceux régulièrement retenus. Dans les jeux vidéo, certains constructeurs comptaient le nombre de consoles vendues comme étant celles distribuées aux points de vente... Un journaliste, peu amène, pourra conclure que puisqu'il y a 20 million de comptes sur Instagram, 15 million sur WhatsApp et 50 million de comptes sur Facebook, qu'il y a 95 million d'utilisateurs d'applications du groupe Meta … en France… pour une population de 68 million… (déjà entendu sur une chaîne de tv spécialisée “économie”)...

Soyons donc honnêtes envers nous-même et les communautés d'utilisateurs de distributions Linux ! Nous pouvons aussi additionner tous les chiffres des distributions pour donner à voir une partie (majoritaire ?) des utilisateurs Linux !

#Linux #Distributions


Tout pour bien s'enregistrer ! Voici un article pour mieux comprendre l'enregistrement audio et son matériel. Tout le matériel fonctionne avec Linux, bien entendu !

Définitions

  • Une carte son : c'est une puce qui traite exclusivement du flux audio. Aujourd'hui tous les PC ont des cartes son interne (celle de la carte mère) qui sont d'assez bonne qualité.
  • Interface audio : c'est une carte son, externe, souvent de meilleure qualité que la carte son interne du PC qui va gérer l'audio. Généralement, elles gèrent 2 entrées audio (soit 1 entrée stéréo, soit 2 entrées mono).
  • Table de mixage : c'est un dispositif qui permet d'avoir de multiples entrées sonores pour les renvoyer vers des haut-parleurs, un casque, un PC... Certaines tables de mixage disposent d'une puce de traitement audio (elles sont reconnues comme carte son externe).
  • Entrées / Sorties : une entrée audio permet au son d'arriver dans un dispositif. Il existe des entrées mono (principalement les micro voix, les micro pour instruments) et des entrées stéréo (le PC, une console de jeux...). La stéréo c'est deux pistes, une à gauche, une à droite. La sortie audio permet au son de sortir d'un dispositif (haut parleur / casque).
  • Jack : Le format des prises audio historique ! Il permet de transporter des signaux mono, stéréo, ou stéréo+micro. il y a les jack 6.35, 3.5 ou 2.5 mm.
  • XLR : Format de prise audio mono professionnel. Très solide et adapté à de nombreuses utilisations (micro, instruments...)

Podcast, usages et matériel

Tout dépend de votre budget ! Un PC vous permet d'avoir accès à une carte son interne avec des entrées (micro) et sorties (casque). Pour démarrer, tester, ça vous permet de bien débuter. Première chose, oubliez Amazon, les fiches produits ne sont pas fiables, préférez des vendeurs spécialisés ou connus pour leur sérieux.

Casques / Micro intégré

Prenez un casque/micro de bonne qualité pour avoir un rendu acceptable. J'allais dire que c'est le premier investissement valable à faire.

Pour que votre casque puisse être inclus dans des prochaines mises à jour de votre installation, je vous recommande de prendre des casques avec la possibilité de les connecter en prise jack. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre casque pourra restituer de fréquences. Exemples de casque/micro intéressants :

En règle générale, le reste de la gamme BeyerDynamic fait partie des meilleurs casques mais ils n'ont pas de micro intégré. On peut aussi citer Sennheiser comme marque de confiance, surtout sur les casques “pro”. Toute la gamme des Cloud Alpha est un gage de confiance aussi et est très adaptée au gaming et voix pour des prix accessibles.

Oubliez les casques 7.1, la plupart sont des casques stéréo avec des effets ajoutés soit de manière matérielle (avec une puce audio), soit de manière logicielle (avec le logiciel intégré qui n'est pas disponible sur toutes les plate-formes, très rarement avec Linux). Et oubliez la connexion Bluetooth, si elle peut être présente, ce sera un gadget (ou pour des raisons pratiques si vous jouez sur une console), il y a trop de latence potentielle.

Interface audio / table de mixage

Pour aller plus loin dans la qualité et dans les possibilités, vous pouvez investir dans une interface audio professionnelle. Attention, je ne parle pas d'interfaces audio chez Wish pour 10€ ! Quelques marques se détachent de part leur solidité et leurs qualités sonores : Focursite, Arturia, Presonus, Yamaha, BOSS, Behringer. L'avantage d'une table de mixage est qu'elle vous permet d'intégrer du son d'autre source audio (console, lecteur audio, instrument de musique, autre micro...). Dans la liste qui suit, s'il y a des tables de mixage, ce sont celles qui disposent d'une puce audio, elles font aussi office d'interface audio et sont donc reconnues comme une carte son externe. Exemples d'interfaces audio / tables de mixage

Micro

Le micro est un composant essentiel. Votre voix sera captée au mieux grâce à un micro directif et performant. Là aussi, tout dépend de votre budget. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre micro pourra capter de fréquences. La sensibilité en dB, au plus elle est faible, au plus elle captera d'éléments. Préférez les micro au format XLR plutôt qu'USB. Exemples de micro intéressants :

Pack spécial Podcast

Vous pouvez trouver de bonnes affaires dans les pack proposés par les vendeurs. Les pack spécial podcast vous assurent d'avoir un matériel uniforme en terme de performances.

Pour moi, la combinaison ultime c'est cela :

  • Micro : Shure SM7B (588€)
  • Casque : Beyerdynamic DT 990 PRO (149€)
  • Interface Audio : Yamaha AG06 MK2 WH (229€)

MAJ pour le support des interfaces audio !

Grâce à un don de Focusrite, le noyau Linux 6.8 supportera plus d'interfaces de la marque, notamment les gen v4 !

Logiciels et effets

OBS pour le streaming

On ne le présente plus, mais juste pour rappeler qu'OBS est une référence et que c'est un logiciel libre ! ;) https://obsproject.com/fr/

Carla et des plugin audio

Il est aussi possible d'améliorer le son avant la diffusion. Carla et des plugins audio sont la combinaison la plus efficace ! Et surtout ça évite de devoir traiter le son par la suite ! Carla permet de faire les connections audio entre les plugins et les entrées sons et on peut l'utiliser dans toute sorte de logiciels audio.

Dans l'ordre, on peut appliquer les traitements assez récurrents qu'on trouve dans les studios pro :

  • le debess atténue les consonnes sifflantes (les “ssss”) de la voix,
  • l'équaliseur change la couleur de la voix (plus de graves, de medium...),
  • la reverb pour donner l'illusion d'être dans un (petit ou grand) volume, ou pour corriger quelques soucis,
  • le limiteur va couper le son s'il est trop bas,
  • et enfin le compresseur va remonter la voix quand elle est faible et la descendre quand elle trop forte.

–> Carla : https://kx.studio/Applications:Carla

Ardour

La rolls des logiciels libres d'enregistrement audio. Vous pourrez enregistrer une émission en différé, c'est le top du top ! Attention, il est nécessaire d'avoir de solides bases (ou connaissances) en audio pour bien démarrer ! Ardour est un logiciel professionnel !

https://ardour.org/

#ardour #audio #OBS #Streaming #Focusrite #Shure #Beyerdynamics #RØDE #Yamaha #Presonus #Casque #Podcast #Micro #Linux


Parfois, on a du mal à bien connaître les entrailles d'un PC. Soit c'est le PC d'un ami, soit on ne sait pas à quelle vitesse tourne la RAM qu'on a installé... bref, il nous manque des infos ! Voici quelques commandes utiles !

config TopAchat

Son OS

Voici une commande pour connaître la version de son OS et de son noyau système : lsb_release -a

Ce qui donne chez moi un truc de ce style : No LSB modules are available. Distributor ID: Pop Description: Pop!_OS 21.04 Release: 21.04 Codename: hirsute

Ensuite pour mon noyau utilisé : uname -a Avec pour résultat : Linux pop-os 5.13.0-7620-generic #20~1634827117~21.04~874b071-Ubuntu SMP Fri Oct 29 15:06:55 UTC x86_64 x86_64 x86_64 GNU/Linux

Plus d'infos ? Voici inxi !

Si vous n'avez pas encore installé inxi, sous les debian : sudo apt install inxi Ensuite, voici la commande : inxi -Fc0

Qui donne chez moi :

System: Host: pop-os Kernel: 5.13.0-7620-generic x86_64 bits: 64 Desktop: GNOME 3.38.4 Distro: Pop!_OS 21.04 Machine: Type: Desktop Mobo: ASUSTeK model: TUF B450-PLUS GAMING v: Rev X.0x serial: <superuser required> UEFI: American Megatrends v: 2202 date: 07/14/2020 CPU: Info: 6-Core model: AMD Ryzen 5 2600 bits: 64 type: MT MCP L2 cache: 3 MiB Speed: 3173 MHz max: 3400 MHz Core speeds (MHz): 1: 3173 2: 3198 3: 2192 4: 2832 5: 3024 6: 3884 7: 2509 8: 3174 9: 2320 10: 2480 11: 2557 12: 3790 Graphics: Device-1: Advanced Micro Devices [AMD/ATI] Navi 14 [Radeon RX 5500/5500M / Pro 5500M] driver: amdgpu v: kernel Display: x11 server: X.Org 1.20.11 driver: loaded: amdgpu,ati unloaded: fbdev,modesetting,radeon,vesa resolution: 1: 1920x1080~60Hz 2: 1680x1050~60Hz OpenGL: renderer: Radeon RX 5500 XT (NAVI14 DRM 3.41.0 5.13.0-7620-generic LLVM 12.0.0) v: 4.6 Mesa 21.2.2 Audio: Device-1: Advanced Micro Devices [AMD/ATI] Navi 10 HDMI Audio driver: snd_hda_intel Device-2: Advanced Micro Devices [AMD] Family 17h HD Audio driver: snd_hda_intel Device-3: Yamaha AG06/AG03 type: USB driver: snd-usb-audio Device-4: Sunplus Innovation Full HD webcam type: USB driver: snd-usb-audio,uvcvideo Sound Server: ALSA v: k5.13.0-7620-generic Network: Device-1: Realtek RTL8111/8168/8411 PCI Express Gigabit Ethernet driver: r8169 IF: enp3s0 state: up speed: 1000 Mbps duplex: full mac: 24:4b:fe:4b:12:7e Device-2: Intel Wireless 8260 driver: iwlwifi IF: wlp4s0 state: down mac: f4:8c:50:45:58:08 Bluetooth: Device-1: Intel Bluetooth wireless interface type: USB driver: btusb Report: ID: hci0 state: down address: F4:8C:50:45:58:0C Drives: Local Storage: total: 5.91 TiB used: 2.83 TiB (47.9%) ID-1: /dev/sda vendor: Western Digital model: WD4002FYYZ-01B7CB1 size: 3.64 TiB ID-2: /dev/sdb vendor: Seagate model: ST2000DL003-9VT166 size: 1.82 TiB ID-3: /dev/sdc vendor: Samsung model: SSD 850 EVO 500GB size: 465.76 GiB Partition: ID-1: / size: 449.09 GiB used: 353.9 GiB (78.8%) fs: ext4 dev: /dev/sdc3 ID-2: /boot/efi size: 497 MiB used: 354.9 MiB (71.4%) fs: vfat dev: /dev/sdc1 Swap: ID-1: swap-1 type: partition size: 4 GiB used: 2.46 GiB (61.6%) dev: /dev/dm-0 Sensors: System Temperatures: cpu: 49.0 C mobo: 30.0 C gpu: amdgpu temp: 32.0 C Fan Speeds (RPM): cpu: 1250 fan-2: 826 fan-3: 0 fan-4: 2295 fan-6: 0 gpu: amdgpu fan: 1312 Info: Processes: 460 Uptime: 13d 2h 53m Memory: 15.56 GiB used: 7.75 GiB (49.8%) Shell: Bash inxi: 3.3.01

CPU, Ram... ?

La commande lshw est une commande à connaître, elle est très utile !

Pour le CPU

sudo lshw -C cpu Là c'est nécessaire d'accéder à des parties plus importantes de votre PC, d'où l'autorisation sudo nécessaire.

*-cpu description: CPU produit: AMD Ryzen 5 2600 Six-Core Processor fabricant: Advanced Micro Devices [AMD] identifiant matériel: 2c information bus: cpu@0 version: AMD Ryzen 5 2600 Six-Core Processor numéro de série: Unknown emplacement: AM4 taille: 2931MHz capacité: 3900MHz bits: 64 bits horloge: 100MHz fonctionnalités: lm fpu fpu_exception wp vme de pse tsc msr pae mce cx8 apic sep mtrr pge mca cmov pat pse36 clflush mmx fxsr sse sse2 ht syscall nx mmxext fxsr_opt pdpe1gb rdtscp x86-64 constant_tsc rep_good nopl nonstop_tsc cpuid extd_apicid aperfmperf pni pclmulqdq monitor ssse3 fma cx16 sse4_1 sse4_2 movbe popcnt aes xsave avx f16c rdrand lahf_lm cmp_legacy svm extapic cr8_legacy abm sse4a misalignsse 3dnowprefetch osvw skinit wdt tce topoext perfctr_core perfctr_nb bpext perfctr_llc mwaitx cpb hw_pstate ssbd ibpb vmmcall fsgsbase bmi1 avx2 smep bmi2 rdseed adx smap clflushopt sha_ni xsaveopt xsavec xgetbv1 xsaves clzero irperf xsaveerptr arat npt lbrv svm_lock nrip_save tsc_scale vmcb_clean flushbyasid decodeassists pausefilter pfthreshold avic v_vmsave_vmload vgif overflow_recov succor smca sme sev sev_es cpufreq configuration : cores=6 enabledcores=6 threads=12

Pour la RAM

sudo lshw -C memory Ce qui donne : *-firmware description: BIOS fabricant: American Megatrends Inc. identifiant matériel: 0 version: 2202 date: 07/14/2020 taille: 64KiB capacité: 16MiB fonctionnalités: pci apm upgrade shadowing cdboot bootselect socketedrom edd int13floppy1200 int13floppy720 int13floppy2880 int5printscreen int9keyboard int14serial int17printer acpi usb biosbootspecification uefi *-memory description: Mémoire Système identifiant matériel: 27 emplacement: Carte mère taille: 16GiB *-bank:0 description: Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678)Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678) [vide] produit: Unknown fabricant: Unknown identifiant matériel: 0 numéro de série: Unknown emplacement: DIMM_A1 *-bank:1 description: DIMM DDR4 Synchrone Unbuffered (Unregistered) 3200 MHz (0,3 ns) produit: CMK16GX4M2Z3200C16 fabricant: Corsair identifiant matériel: 1 numéro de série: 00000000 emplacement: DIMM_A2 taille: 8GiB bits: 64 bits horloge: 3200MHz (0.3ns) *-bank:2 description: Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678)Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678) [vide] produit: Unknown fabricant: Unknown identifiant matériel: 2 numéro de série: Unknown emplacement: DIMM_B1 *-bank:3 description: DIMM DDR4 Synchrone Unbuffered (Unregistered) 3200 MHz (0,3 ns) produit: CMK16GX4M2Z3200C16 fabricant: Corsair identifiant matériel: 3 numéro de série: 00000000 emplacement: DIMM_B2 taille: 8GiB bits: 64 bits horloge: 3200MHz (0.3ns) *-cache:0 description: L1 cache identifiant matériel: 29 emplacement: L1 - Cache taille: 576KiB capacité: 576KiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=1 *-cache:1 description: L2 cache identifiant matériel: 2a emplacement: L2 - Cache taille: 3MiB capacité: 3MiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=2 *-cache:2 description: L3 cache identifiant matériel: 2b emplacement: L3 - Cache taille: 16MiB capacité: 16MiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=3

Interfaces réseau

Toujours avec lshw !

sudo lshw -C network C'est parti pour le réseau !

*-network description: Ethernet interface produit: RTL8111/8168/8411 PCI Express Gigabit Ethernet Controller fabricant: Realtek Semiconductor Co., Ltd. identifiant matériel: 0 information bus: pci@0000:03:00.0 nom logique: enp3s0 version: 15 numéro de série: 24:4b:fe:4b:12:7e taille: 1Gbit/s capacité: 1Gbit/s bits: 64 bits horloge: 33MHz fonctionnalités: pm msi pciexpress msix bus_master cap_list ethernet physical tp mii 10bt 10bt-fd 100bt 100bt-fd 1000bt-fd autonegotiation configuration : autonegotiation=on broadcast=yes driver=r8169 driverversion=5.13.0-7620-generic duplex=full firmware=rtl8168h-2_0.0.2 02/26/15 ip=192.168.1.82 latency=0 link=yes multicast=yes port=twisted pair speed=1Gbit/s ressources : irq:29 portE/S:f000(taille=256) mémoire:fcb04000-fcb04fff mémoire:fcb00000-fcb03fff *-network DÉSACTIVÉ description: Interface réseau sans fil produit: Wireless 8260 fabricant: Intel Corporation identifiant matériel: 0 information bus: pci@0000:04:00.0 nom logique: wlp4s0 version: 3a numéro de série: f4:8c:50:45:58:08 bits: 64 bits horloge: 33MHz fonctionnalités: pm msi pciexpress bus_master cap_list ethernet physical wireless configuration : broadcast=yes driver=iwlwifi driverversion=5.13.0-7620-generic firmware=36.ca7b901d.0 8000C-36.ucode latency=0 link=no multicast=yes wireless=IEEE 802.11 ressources : irq:68 mémoire:fca00000-fca01fff

Voilà ! N'oubliez pas ces quelques commandes utiles !

Voici un récapitulatif

OS, système : lsb_release -a et uname -a Configuration globale : inxi -Fc0 CPU, RAM : sudo lshw -C cpu et sudo lshw -C memory Réseaux : sudo lshw -C network

#CLI #Terminal #Matériel #Linux


Vers une automatisation bienvenue !

Depuis quelques années, le projet FWUP permet une mise à jour des Firmwares sous Linux de manière sécurisé et rapide. Mais tout d'abord, c'est quoi un Firmware et quel est l'intérêt de faire cela ?

Le Firmware

Au quotidien, quand vous devez faire en sorte qu'un matériel soit reconnu par votre système d'exploitation, vous vous renseignez sur les pilotes disponibles. Voici un exemple facile à comprendre : la carte graphique. Il vous faut des pilotes pour votre carte graphique afin qu'elle puisse délivrer toute sa puissance. J'en ai parlé pour le cas des cartes AMD dans mes précédents articles.

Ok pour les pilotes, mais, il existe dans votre matériel un petit micro-logiciel qui permet l'exploitation de celui-ci, ce petit logiciel est appelé “Firmware”. Il permet souvent d'étendre les possibilités d'un matériel sans avoir besoin de lui adjoindre une extension physique. Les Firmwares sont présents dans notre quotidien depuis des années, même dans des appareils très éloignés de l'informatique.

Firmwares

Il sont agnostiques à tout OS, ce qui signifie que si vous mettez à jour votre Firmware de carte graphique sur Windows, et que vous retournez sur Linux, votre matériel restera à jour. C'est d'ailleurs ce que se pratiquait beaucoup jusqu'à l'arrivée de ce projet : FWUP !

FWUP, un projet d'industriels

FWUP est un logiciel permettant de gérer les mises à jour de Firmwares directement dans votre OS. Sous Linux, cela se passe assez simplement avec le logiciel firmware-manager.

Firmware-manager

Ce petit logiciel a intéressé pas mal d'entreprises et maintenant il est nourri par beaucoup d'organisations importantes, de DELL en passant par Lenovo, Toshiba, Logitech... C'est le projet “Linux Vendor Firmware Service (LVFS)”.

FWUP

Si auparavant, mettre à jour son Firmware pouvait être compliqué et demandait un retour sous Windows pour ce faire, maintenant tout, et de plus en plus, de Firmwares sont gérés directement par les constructeurs ! Un gain de temps et de fiabilité accru !

Et pour discuter de tout cela, voici un super forum pour discuter de jeux vidéo sur Linux !

Forum

#linux #firmware


Pour identifier votre CPU et d'autres trucs !

Parfois on a besoin d'informations précises sur son PC (version de son bios, vitesse de sa ram, version de ses pilotes graphiques...). Voici quelques logiciels pratiques au quotidien !

CPU-X

CPU-X

CPU-X est un équivalent à un autre logiciel bien connu des utilisateurs Windows : CPU-Z. Vous pouvez vérifier votre CPU, votre RAM (sa vitesse notamment), votre carte mère (la version du modèle, son bios), et des informations précieuses sur votre carte graphique. Une interface simple mais pratique et quelques bench rapides à effectuer pour tester son processeur et vérifier son bon fonctionnement. Simple, rapide, pratique et tout simplement indispensable !

CPU-X interface

CPU-G

CPU-G

Je connaissais CPU-G avant de m'intéresser à CPU-X. L'interface est plus nette, plus moderne et intègre plus d'informations comme celles sur votre batterie, les disques de votre système. Une interface plus épurée et un peu moins d'informations disponibles (pas d'infos sur la vitesse de la RAM par exemple). Pour celles ou ceux qui souhaitent un logiciel pratique et peut-être moins technique.

CPU-G interface

Hardinfo

hardinfo interface

Là, on rentre dans le dur ! Hardinfo est un logiciel extrêmement complet. Du processeur, à la carte mère, aux périphériques USB... tout y passe ! C'est le must en interface graphique sur Linux. Un logiciel très complet, à l'interface un peu ancienne mais très bien rangée (vu la quantité d'informations disponibles). Il vous permet aussi de benchmarker votre CPU, de le comparer à sa base de données...

hardinfo benchmark

Tout ceci n'existerai pas si...

Si Linux n'était pas un système super bien conçu ! Et oui, tout ces logiciels reprennent les informations que vous pouvez récupérer en ligne de commande directement dans votre terminal. Vous avez les informations systèmes telles qu'il les comprend et identifie (pas une surcouche d'un éditeur qui voudra indiquer ses options marketing en plus). Je ferai un article prochainement sur ces outils en ligne de commande.

#linux #cpux #cpug #hardinfo


Nasra, passionné de jeux vidéos depuis longtemps (j'ai commencé sous DOS en 1986 ^^). Je suis aussi un fan des consoles Nintendo depuis la Gameboy. AlleyCat J'ai eu une période PC only (où j'ai “loupé” des consoles comme la N64, PS2, GameCube, Wii et PS3). Cette période est pour moi aussi une période où je découvre l'émulation (UltraHLE pour Zelda OoT que j'ai fini sur émulateur) et beaucoup de jeux non sortis en Europe (les J-RPG de la Snes comme Rudra No Hihou, Seiken Densetsu 3, les shoot-them-up de l'arcade (Cave mon ami)...). Donpachi Je jouais principalement sur PC avec Baldur's Gate, DukeNukem3D, Quake 3, Homeworld, Civilization, Morrowind, SilkroadOnline... J'ai arpenté pas mal de forums sur l'émulation, dont le regretté Toudy.com, Emu-France, Consollection, Gametronik... Toudy Puis, j'ai acquis quelques consoles portables (GBA, NDS, 3DS). Je suis revenu aux consoles de salon Nintendo avec la Switch. Je me suis créé sur un RaspberryPi une petite machine multi-jeux qui me permet de redécouvrir des systèmes que j'avais un peu zappé (Megadrive et PSP surtout).

Niveau jeux vidéos sur PC, notons que je suis passé exclusivement sous Linux en 2006. J'ai connu la période avant que Steam ne soit natif sur Linux (2013). J'ai fait tourner beaucoup de jeux avec Wine (dont HalfLife 2, Oblivion...). Niveau matos GPU, je suis passé par des Nvidia (Riva Tnt2), ATI (HD3650), Nvidia (GTX450, GTX650Ti, GTX970), puis aujourd'hui AMD (RX5500XT). Et niveau CPU j'ai toujours été fidèle à AMD (K6-2-450, Duron 700, Barton 3000+, Athlon II X3, FX 8350, Ryzen 2600 puis 5600).

Linux ?

Linuxien au quotidien depuis la version 5.04 de Ubuntu, je tourne depuis la 22.04 sur Pop!_OS.

Voici mon parcours de linuxien

  • 2001 : Tests sur un PC P266MMX 32Mo de Ram (PC “Portable”, Acer Extensa 503) –> installation d'une Slackware 7.0 puis 8.0
  • 2002-2003 : Différents tests sur mon PC principal en live-CD par dessus mon installation de Win2K. (Knoppix, Fedora...)
  • 2004 : Passage à Win XP, puis installation en dual-boot de Ubuntu 5.04 (je ne suis plus passé par Win après).
  • 2005 : Installation de Kubuntu
  • 2006 : Suppression du Dual-Boot (c'est quoi déjà cette partition qui me prend des Go inutilement ?)
  • 2006 à 2012 : Je suis tous les versions de Ubuntu (LTS comme intermédiaires) jusqu'à la 12.04, en changeant entre Kubuntu et Xubuntu.
  • 2013 : ElementaryOS (+ installation chez beaucoup de personnes).
  • 2016 : Xubuntu 16.04 (PC fixe comme portables)
  • 2019 : Réflexions pour passer à Manjaro.
  • 2019 : Passage à Pop!_OS 19.04,
  • 2022 : Pop!_OS 22.04 aujourd'hui.

Finalement, il m'a fallu près de 4 ans pour être si à l'aise avec le système que je n'avais plus besoin d'un refuge Windows. J'ai commencé à devenir une référence “Linux” auprès de mes proches 6 ans après que je me sois senti “à l'aise” avec mon système.

Comme quoi, il est à mon sens compliqué de dire à des personnes qui viennent juste d'installer Linux qu'elles peuvent être à l'aise et en sécurité tout de suite avec ! ;)

#nasra #linux #ubuntu #elementaryos #popos #emulation #linuxgaming