La poésie, c’est de la drogue

Celui qui a goûté, pourra vous confirmer La joie il a testé, il rest’ra accroché Et celui qui se noie, dans de tels émois ? Le noir des mots il boit, dépression rabat-joie

Non rien rien n’y fera, je suis prise aux abois Réveils nocturnes là, me hantent plus que ça De mes jours de mes nuits, je ne pense qu’à lui Ce texte qui attend, et encore me prend

Véritable obsession, me laisse moribond Rends-moi ma liberté, je finis par pleurer Comment donc vous quitter, poésies fers aux pieds Je me sens harcelée, prise au piège ligotée

Avez-vous la recette, de la percée qui guette Telle cette trouée, dans le noir éclairée Tel un rai de lumière, je t’attends je l’espère Enfin me reposer, finir libérée

On me dit impossible, dans ce monde indicible Qui se pare de mots, de partir comme un sot D’oublier ce vécu, tel un bel ingénu Accepter comme une mère, les ombres en lumières

Aller chercher lâcher, cette divine bonté Dans le bon ou le mal, trouve ce qui est vital Honore remercie, si les mots t’ont choisi C’est un signe de vie, accepte et puis souris.

Sarita 16/02/21 #poésie