Ostara ondine du renouveau
Ostara Un homme m’a guidé jusqu’à toi Par des sentes secrètes nous perçûmes ta chanson délicate Se mêlant au bruissement des feuilles Au chant des passereaux Au crissement de nos pas.
Tu étais là Simplicité Luminosité Fluidité. Lumière sous-boisante effleurant de ses doux rayons tes roches de tuf Je restais là pantoise dans ton admiration. J’eus voulu offrir mon corps aux gouttes de ta chute Pour me laisser ensuite guidée Osmosée en l’une de tes perles Vers le lac plus bas, vers le bleu de ta nappe. Cadeau de vie cadeau d’amour Sentir tes eaux émoustillant ma peau De leurs secrètes touche bruinant de tes hauteurs Préliminaire dansant en chute impressionniste J’imaginais déjà mon corps frissonnant à mon offrande Au domaine de l’onde, du reflet des rapaces.
Ostara je t’ai ouvert mon cœur Je rêve de déposer en ton sein La confiance de ma source intérieure Pour un voyage sublime, émotionnel, spirituel, charnel.
Alors portée aux nues de l’extase Transe vertigineuse au cœur de moi J’aurais voulu partager le tableau Avec celui-là qui me mena, Ondine, vers ton logis secret.
Je ne te connais pas Tu éveilles l’amour Tu éveilles la vie Ondine Ostara je te fais ma fée De ces larmes d’hiver Qui inondent le cœur printanier en éveil.
Éphémère Immanence cyclique Rien ne t’arrête Ni ton absence ni ta puissance.
Envie d’être là au moment présent De ce ruissellement radieux.
Sarita 09/05/21 Je situe là l'érotisme sublime du corps offert à mère nature, du corps offert à l'amour