Quand je pose mes pas au bord de ton rivage
Quand je pose mes pas au bord de ton rivage Quand je pose mes pas au bord de ton rivage Quand je respire l’effluve de ton souffle nouveau Quand j’entends du silence le chant de tes oiseaux Aigrettes, garrot à œil d’or, mésanges
Quand le soleil de février vient effleurer Tel la sève de tes arbres bourgeonnés De ses rayons ma peau par le temps matifiée Ascensionne le désir resté sans un baiser
Je le trouve si long cet hiver en ma chair Je m’accorde une pause en toute volupté Ma nature oubliée la nature honorer A l’amour de la vie je veux mon corps offert
A défaut d’un amant j’en fais appel à toi Étendue d’eau limpide c’est en toi que je vois Le corps de ces falaises de ce lac la main Les parfums des humus dont je fais mes amants
En un geste d’amour envolée en un cri C’est à mon propre corps que j’offre ce plaisir Autant à mère nature que je veux assouvir Qu’à mon ravir charnel par l’offrande je prie
Les reflets irisés sur ta glace me transfèrent Au pays de l’amour merveilles arc-en-ciel Tes palettes vermeilles m’emmènent au septième ciel Traversée éphémère des plus intenses sphères
Mon plus bel inspire à éveiller mes soupirs C’est en mère nature que je vais le ravir Car l’homme de mon cœur arrivera-t-il un jour Simplement dans ma vie commencement d’un jour ?
Sarita 17/02/21 Ilay