Nasra's games

Linux

C'est toute une histoire mouvementée !

Propriétaire / Open-source

NVIDIA a toujours refusé d'ouvrir ses pilotes. Ce qui crée de nombreux dysfonctionnements avec les distributions GNU/Linux. Les pilotes propriétaires sont compilés pour les noyaux GNU/Linux les plus utilisés (officiels, stables...). Utiliser un noyau plus récent que celui supporté ou ajouter des fonctionnalités ou corrections et vous ne pouviez plus utiliser les pilotes propriétaires de NVIDIA. L'écran noir redouté des linuxiens se substituait au démarrage et forçait à réinstaller un noyau supporté. En 2022, NVIDIA a publié une nouvelle version de ses pilotes avec un module open-source permettant de compiler les noyaux non prévus pour. Mais le reste de ses pilotes est propriétaire.

OpenGL et Vulkan

OpenGL

OpenGL est une spécification et un ensemble de bibliothèques graphiques pour la programmation 3D. Depuis 1993, OpenGL permet d'utiliser les GPU pour diverses applications graphiques professionnelles (rendus 3D, CAO...) et jeux vidéos. OpenGL est très utilisé sur GNU/Linux (toutes les applications graphiques et les interfaces graphiques), MacOS, Android et pratiquement toutes les consoles de jeux du marché (Sony et Nintendo dominent le marché). Sous Windows, Direct3D et DirectDraw sont leur équivalent.

Vulkan

AMD publie son API “Mantle” en open-source. Cette API de bas niveau est très performante et est reprise pour le projet OpenGL-Next. OpenGL-Next est renommée Vulkan.

Évolution

En 2015, Microsoft développe DirectX12 et permet la programmation bas niveau de son API graphique. Apple, de son côté, développe Metal avec un objectif similaire et une nouvelle architecture ARM.

Petit à petit, OpenGL s'efface...

Petit à petit, le vieillissant OpenGL commence à être remplacé un peu partout. Les nouveaux pilotes intègrent directement Vulkan et tendent soit à remplacer OpenGL soit à faire le pont entre des instructions OpenGL et des instructions Vulkan.

Nouveau et NVK

Nouveau est une tentative de rétro-ingénierie pour développer des pilotes open-source. Les pilotes Nouveau, intégrés au projet Mesa sont basés sur de l'OpenGL. Les performances de Nouveau sont très en deçà des pilotes propriétaires.

NVK (“Nouveau VulKan”) est développé pour ajouter le support de Vulkan aux pilotes Nouveau et profiter de performances accrues.

Nova

Développé par des ingénieurs de RedHat, le pilote Nova (open-source et en langage RUST) sert de successeur au pilote Nouveau dont le développement est ralenti ces derniers temps. Mais contrairement à Nouveau et son large support de GPU NVIDIA, le pilote Nova est intentionnellement limité aux GPU “Turing” RTX 20 et plus récents. Un code préliminaire du pilote Nova a été envoyé en vue de son adoption dans le noyau GNU/Linux 6.15.

Zink

Zink est développé récemment pour permettre aux applications programmées avec OpenGL de pouvoir s'exécuter dans un environnement à 100% Vulkan.

#Nvidia #Linux #NVK #Nouveau #OpenGL #Vulkan


“95% des jeux Steam fonctionnent sous Linux !” C'est faux ! Et nous allons voir pourquoi.

Petit historique

Linux et Windows sont des OS différents. Un logiciel qui fonctionne sous Windows ne fonctionnera pas sous Linux. Ça, c'est le premier constat qu'il faut avoir en tête quand on veut comparer les OS.

Alors, oui, des logiciels sont disponibles à la fois sous Linux et sous Windows, mais ils ont été conçu pour, compilés pour et permettent des performances natives dans les deux environnements.

Ça c'était avant le projet Wine

Wine permet de simuler un environnement Windows sous Linux. Les applications vont retrouver leurs C:/, D:/, leurs dossiers /Program Files et y ranger tout leur bordel. Wine fait aussi de la traduction. Il traduit les appels système pour qu'ils soient compréhensibles par l'OS. Un OS est un système d'exploitation, et on pourrait résumer ainsi : un système d'exploitation du matériel. Il joue le rôle de transmetteur d'informations entre l'utilisateur (et ses entrées, clavier, souris et ses logiciels...) et le matériel. Un logiciel Windows va parler son jargon, et va s'attendre à ce qu'on lui parle dans la même langue. Wine va traduire tout cela.

Grâce à Wine, de nombreux logiciels fonctionnent avec Linux.

Proton et Vulkan

En 2013, Valve sort Proton qui permet un boost de performances sur Wine. Proton est une couche de traduction différente de Wine. Quand Wine parle OpenGL à Linux, Proton parle Vulkan à Linux. Et les performances s'en ressentent immédiatement. Plus rapide même que sous Windows pour de nombreuses applications ! TomsHardware

État des lieux

En 2025, beaucoup de jeux tournent sur Linux. Grâce à Proton, des milliers de jeux sont testés et approuvés. Il se peut que certains titres ne fonctionnent pas, si c'est le cas, il y a toujours une solution.

Les titres purement en ligne et nécessitant des logiciels anti-cheat ne sont pas toujours supportés sous Linux. Et oui, question de sécurité ! Qui veut d'un logiciel qui espionne tout ses faits et gestes ?

Mais sur les milliers de jeux sortant sur PC, beaucoup ne sont pas testés parce qu'il y en a énormément !

Des solutions

Proton n'est pas seulement dédié aux jeux Steam, vous pouvez également l'utiliser avec Heroic Game Launcher pour jouer à vos jeux sur Epic, GOG, Amazon et de nombreux jeux sur Itchio sont natifs sur Linux depuis 2013. Il existe de nombreux outils pour offrir une compatibilité Linux pour les anciens jeux, les abandonwares... GOG fournit des versions Linux de jeux, Protontricks vous permet de configurer finement vos lanceurs de jeux, Heroic Game Launcher et Lutris peuvent fournir différentes versions de Proton / Wine / Dosbox, vous pouvez passer à différentes versions de pilotes / kernels ...)... En fait Linux c'est juste une autre façon de faire et d'apprendre.

Et, je déteste rappeler cette évidence mais, Linux est différent de Windows.

Ce qu'il reste à régler

Pour que les expériences de jeu vidéo sous Linux soient les plus proches de ce que connaissent les joueurs sur d'autres plateformes, il y a néanmoins des questions à régler. Certaines sont épineuses, d'autres dépendent directement des éditeurs et constructeurs de matériels.

Performances Nvidia

Nous avons juste besoin d'égalité dans les fonctionnalités et les performances. En effet, les pilotes fournis par Nvidia pour Linux sont propriétaires et limités en fonctionnalités (pas de FrameGen au moment où je vous parle par exemple). Même si la tendance est à l'amélioration, les efforts de Nvidia sont très loin des autres constructeurs AMD et Intel par exemple.

Anti-cheat

Ce sont des logiciels qui agissent au niveau du kernel système. Ils enregistrent les frappes au clavier, les mouvements de la souris... notamment pour détecter les triches sur des logiciels compétitifs. Sur ce sujet, la réaction de la communauté Linux est claire : ces logiciels sont des “malwares”, des espions qui n'ont rien à faire dans le système. Alors il y a des “tricks” pour ménager les solutions. Certains logiciels anti-triche sont disponibles sous Linux mais pas avec toutes leurs fonctionnalités. Espérons qu'ils soient un jour abandonnés par leurs éditeurs et qu'ils trouvent d'autres moyens efficaces pour répondre à leurs besoins !

Le support matériel

Sous Linux, ce qui ne va pas fonctionner dans la grande majorité des cas, c’est le support logiciel de votre matériel : le logiciel du constructeur n’est pas développé sous Linux. Un peu comme les casques « 7.1 », qui ne le sont que grâce à leur logiciel maison et pas grâce à leurs réelles capacités à vous restituer 8 voies sonores. Il y a toujours des alternatives communautaires (Piper, OpenRazer, OpenRGB, Oversteer...), mais il faut les connaître et ça fait partie de l’adaptation nécessaire quand on passe à un autre OS : les logiciels ne sont pas forcément les mêmes. D'une certaine manière, sous MacOS on parle iMessage, iPhoto, GarageBand, et c’est un autre univers aussi. Oversteer

#Steam #Wine #Proton #AMD #Nvidia #Linux #HeroicGameLauncher


Dans le monde merveilleux de Linux, on peut tout configurer et adapter à son matériel. C'est ce qui fait sa force ! Pas besoin du support de processeurs 386 quand on a juste besoin de faire tourner ses applications sur des processeurs ARM par exemple. Ça allège le système et permet plus de réactivité.

De l'adaptation, les différentes situations.

Le noyau (ou kernel) Linux est le cœur du système. C'est lui qui va dialoguer avec le matériel. Si vous restreignez le matériel supporté ou que vous avez développé des optimisations spécifiques il va vous permettre de gagner en performances dans ces domaines là. Exemple, les distributions Android (oui Android est basé sur un kernel Linux) sont optimisées pour la gestion des réseaux (bluetooth, wifi, téléphonique), la découverte des réseaux, la connexion sont plus rapides que sur les PC. D'autres exemples spécifiques comme les NAS (DietPi, OpenMediaVault, TrueNAS...) utilisent des distributions Linux optimisées pour les lectures/écritures sur les SSD/HDD, elles seront moins optimisées pour d'autres tâches (calculs bruts...).

La recherche de la performance

Vous l'aurez compris, on ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le crémier... Chaque optimisation spécifique peut induire des pertes de performances dans un autre domaine. Mais l'évolution de l'informatique permet aussi de prendre les optimisations de certains contextes pour les pousser dans les versions “generic” des noyaux. Le temps réel sous Linux qui permet une gestion à zéro latence des entrées-sorties, très utile pour l'audio, est souvent resté un kernel à part à installer. Il a été remplacé par le “low-latency” qui suffisait très bien pour la plupart des utilisations avec peu de pertes de performances.

Et depuis quelques releases de kernel, le “temps-réel” a été directement intégré dans le noyau “generic” (c'est l'option “PREEMPT_RT”).

Les noyaux spécifiques “gamers”

Certaines communautés de joueurs développent leurs propres optimisations de kernel. Liquorix, XanMod, TKG voire même Valve avec son SteamDeck développent des noyaux spécifiques pour leurs besoins : multimédia, jeux vidéos... Autant vous dire que faire tourner son serveur avec ces noyaux sera possible, mais qu'il y aura certainement des modules à ajouter, et des performances moindres qu'avec des noyaux ou des distributions spécifiques. Heureusement, vous pouvez choisir le noyau sur lequel vous souhaitez démarrer à tout moment voire supprimer le noyau “generic” pour ne garder que celui développé par la communauté.

Comparer les noyaux, bonne idée ?

Tout dépend ce que vous comparez et ce que vous voulez que votre comparatif fasse apparaître ! Si, pour des questions d'information, vous comparez des noyaux sur leurs performances multimédia, il est honnête de partir des noyaux par défaut des distributions (“generic”) et de les comparer à des noyaux spécifiquement dédiés aux performances multimédia. Vous constaterez les avancées ou parfois les régressions selon les performances. Comparer des noyaux de diverses communautés peut aussi être intéressant pour voir les différences (scoop : c'est minime voire dans les marges d'erreur des benchmarks).

Est-ce utile pour moi ?

Pour comprendre le sujet, c'est une bonne occasion de regarder cela de plus près ! Comprendre le fonctionnement d'un noyau Linux est quelque chose de complexe et c'est toujours grisant de mieux connaître un sujet aussi poussé. Pour le commun des mortels, ça permet parfois d'avoir des noyaux testés et du support pour de nouveaux matériels en avant-première et ça résous parfois des soucis d'incompatibilité avec certains jeux... Mais les noyaux “generic” intègrent de plus en plus les optimisations spécifiques et la différence devient négligeable pour celles ou ceux qui cherchent juste à faire tourner leurs jeux et applications dans de bonnes conditions sans forcément rechercher les 2fps en plus.

#Linux #Xanmod #Kernel


(adaptation et traduction de cet article : https://www.howtogeek.com/everything-you-need-to-start-recording-music-on-linux/ )

Vous rêvez de faire de la musique, mais vous voulez le faire avec Linux ? Que vous soyez prêt à enregistrer de la musique sur votre distribution Linux préférée ou que vous cherchiez le bon endroit pour commencer, voici ce que vous devez savoir.

AlsaMix

Gardez à l'esprit le type de musique que vous voulez faire

Vous pouvez faire n'importe quel type de musique sur Linux, mais il est utile de savoir ce que vous cherchez à faire. Par exemple, si vous voulez vous enregistrer en train de chanter tout en jouant de la guitare acoustique, vous aurez besoin d'une approche différente (et des logiciels différents) que si vous cherchez à produire de la musique électronique downtempo. Ne vous inquiétez pas si vous n'arrivez pas à vous décider, mais il est utile de savoir quel est votre objectif. AcidBox Hydrogen En règle générale, plus votre musique comporte d'éléments réels, plus vous aurez besoin d'équipement. Pour la musique purement électronique, vous pouvez vous appuyer principalement sur des logiciels gratuits, même si quelques équipements nécessaires vous seront certainement utiles. Nous y reviendrons dans la section suivante.

L'enregistrement de votre voix ou d'autres instruments peut s'avérer plus délicat que la création d'une musique purement logicielle, c'est pourquoi ce guide se concentre principalement sur ce point. Cela dit, l'article met également en lumière des logiciels utiles à la fois pour capturer des enregistrements et pour produire de la musique à l'intérieur de la boîte.

Le matériel dont vous aurez probablement besoin

Universal Audio Volt 2 Si vous voulez vraiment faire de la musique, vous ne pouvez pas vous passer d'une interface audio. Il s'agit d'appareils multifonctions qui sont en fait des cartes son surpuissantes pour votre ordinateur. Ils vous permettent de brancher un casque ou des haut-parleurs pour écouter la lecture de votre ordinateur, ainsi que des microphones et des signaux de niveau ligne ou instrument.

Si les interfaces audio haut de gamme qui se connectent via Thunderbolt ou Ethernet peuvent ne pas fonctionner facilement sous Linux, les interfaces plus basiques comme l'Universal Audio Volt 2 sont conformes à la classe USB et fonctionnent sans pilotes spécifiques sous Linux. La plupart des interfaces offrant une à quatre entrées sont conformes à la classe USB, mais vous pouvez toujours vérifier auprès du fabricant si vous envisagez d'acheter une interface et que vous voulez vous assurer qu'elle fonctionnera.

Yamaha AG06 MK2 Il est techniquement possible de faire de la musique en utilisant uniquement les haut-parleurs de votre ordinateur portable ou un casque branché sur votre carte son intégrée, mais le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas optimal. En utilisant vos haut-parleurs intégrés, il est facile d'enregistrer accidentellement le son de vos haut-parleurs lorsque vous essayez d'enregistrer un instrument. L'utilisation de votre carte son interne peut fonctionner correctement pour les casques, mais vous ne pouvez pas facilement brancher un microphone pour enregistrer votre voix.

Volt 2 Studio Pack Bien qu'une interface audio facilite grandement le branchement de tous les éléments, vous aurez également besoin de quelque chose à brancher. Cela dépend de ce que vous voulez enregistrer. Vous pouvez trouver des microphones allant de quelques dollars à des milliers d'euros, mais si vous investissez dans un microphone de qualité d'une marque connue comme Shure, Beyerdynamic ou Sennheiser, vous aurez moins de chances de devoir le remplacer. D'un autre côté, cela implique généralement de dépenser plus d'argent au départ.

Si vous débutez, il n'y a rien de mal à utiliser ce que vous avez sous la main au début. Au fur et à mesure que vous vous habituerez à produire de la musique, vous pourrez toujours passer à la vitesse supérieure.

Les logiciels dont vous avez besoin

Ardour

Il existe de nombreux types de logiciels audio, mais pour l'enregistrement et la production de musique, la pièce maîtresse est la station de travail audio numérique (Digital Audio Workstation, DAW). Il s'agit en fait d'un studio d'enregistrement dans votre ordinateur, qui s'occupe de l'enregistrement, du mixage et de l'assemblage du produit audio fini pour en faire quelque chose que vous pourriez écouter sur Spotify.

Il existe de nombreux DAW gratuits et open source sous Linux, mais le plus populaire et le plus professionnel est Ardour. Ce logiciel peut être intimidant au début, comme la plupart des logiciels professionnels, mais il existe un manuel détaillé sur le site web du projet qui peut vous apprendre tout ce que vous avez besoin de savoir. Il y a même des conseils pour configurer votre système afin que le logiciel fonctionne au mieux.

Qtracktor Ardour n'est pas la seule option. Si vous êtes dans un environnement de bureau KDE, QTractor vous conviendra peut-être mieux. Si vous ne souhaitez pas vous limiter aux logiciels libres, le célèbre logiciel de création commercial Reaper est également facile à installer et à utiliser sous Linux. Nous pouvons aussi citer Bitwig, Presonus... que j'ai déjà abordé dans cet article.

Si vous enregistrez des instruments ou votre voix, il se peut que le logiciel DAW et les plugins inclus pour l'égalisation et d'autres effets audio soient tout ce dont vous avez besoin. Cela dit, si vous produisez de la musique électronique ou si vous souhaitez enrichir votre instrumentation réelle, vous voudrez peut-être ajouter des sons provenant d'autres logiciels. Vous trouverez divers synthétiseurs, séquenceurs et boîtes à rythmes disponibles pour Linux et, grâce à un puissant système logiciel appelé JACK, vous pouvez acheminer l'audio de ces logiciels vers d'autres logiciels tels qu'Ardour.

Utiliser une distribution spécifique ?

Évidemment, comme pour tout autre logiciel pour Linux, vous pouvez installer tous les logiciels DAW mentionnés ci-dessus sur la distribution Linux de votre choix. La plupart des distributions incluent au moins les options open-source dans leurs sources logicielles. Cela dit, si vous ne savez pas par où commencer, sachez qu'il existe des distributions spécialement conçues pour la création musicale et d'autres projets créatifs. Ubuntu Studio Les distributions axées sur la musique existent depuis des années. Par exemple, l'une des plus populaires, Ubuntu Studio, est apparue pour la première fois en 2007. À l'origine, la faible latence était l'un des principaux facteurs de différenciation de ces distributions. Bien que cela reste important pour la production audio, l'augmentation de la vitesse du matériel, combinée aux améliorations générales du noyau Linux, a rendu ces ajustements moins nécessaires pour la production audio qu'ils ne l'étaient auparavant. AV Linux Si certaines distributions Linux axées sur la musique, comme AV Linux, utilisent encore des noyaux personnalisés, d'autres, comme Fedora Jam, sont essentiellement de vastes collections de logiciels préinstallés. Ces distributions vous facilitent encore la vie de bien d'autres manières. Par exemple, JACK est configuré dès la sortie de la boîte, de sorte que vous êtes prêt à commencer à enregistrer. Fedora Jam Les trois distributions mentionnées dans cette section fonctionnent toutes comme des DVD ou des clés USB live, ce qui signifie que vous n'avez pas besoin de les installer. Si vous souhaitez commencer à explorer les logiciels audio disponibles pour Linux sans apporter de modifications à long terme à votre ordinateur, c'est un excellent moyen de vous faire une idée de ce qui est disponible.

Comment commencer à enregistrer

Si vous ne créez qu'un enregistrement de base, vous pourrez peut-être vous contenter d'utiliser l'éditeur audio Audacity, mais il y a une raison pour laquelle nous avons suggéré des alternatives à Audacity par le passé. Audacity est limité par rapport à un logiciel DAW digne de ce nom. Il est donc préférable d'utiliser Ardour ou un autre logiciel DAW pour tout ce qui comporte plus d'une piste.

Ardour 1

Pour créer un enregistrement de base, lancez Ardour. L'application vous propose quelques options de configuration. Vous devrez sélectionner votre carte son ou votre interface audio, qui devrait être automatiquement configurée s'il s'agit d'un périphérique USB conforme à la classe. Sélectionnez le périphérique audio approprié et démarrez un nouveau projet, puis suivez les étapes ci-dessous :

  • Cliquez avec le bouton droit de la souris à droite de l'écran, en dessous de l'indication « Master ».
  • Confirmez que vous souhaitez ajouter une piste, puis cliquez sur « Ajouter et fermer ».

Ardour-2

  • Cliquez sur le bouton rouge de l'armement d'enregistrement sur la piste nouvellement ajoutée.
  • Cliquez sur le bouton rouge Enregistrer dans la barre de transport en haut de l'écran.
  • Cliquez sur le bouton de lecture pour commencer l'enregistrement. Cliquez sur stop pour terminer.

À partir de là, vous pouvez répéter le processus, en superposant les pistes les unes sur les autres. Vous pouvez chanter en vous accompagnant ou ajouter des instruments ou d'autres sons à votre musique.

Une fois l'enregistrement terminé, vous pouvez éditer l'audio, ajouter des effets et le manipuler de toutes sortes de façons. Cela dépasse le cadre de cet article, mais vous trouverez une mine d'informations dans le manuel Ardour. Si vous utilisez l'un des autres exemples de logiciels DAW mentionnés plus haut, vous trouverez également une excellente documentation sur leurs sites web respectifs.

#Audio #Linux #Ardour #Audacity #Jack #YamahaAG06 #DAW


L'audio sous Linux ! Tout un programme ! Beaucoup de personnes laissent ou ont laissé parfois tomber Linux à cause de cela... Sous Windows vous avez pléthore d'applications audio, un support du matériel par les constructeurs quasi automatique... Bref, votre casque audio bluetooth en 7.1 fonctionne bien avec le “7.1” activé grâce à l'application du constructeur ! Sous Linux, bah c'est plus compliqué...

Support matériel

En premier, le support matériel sur Linux est plus compliqué. Les constructeurs ne développent pas par défaut des pilotes pour Linux. La plupart sont propriétaires et le développement de pilotes sous Linux, bien que n'étant pas plus complexe à réaliser, est moins connu. Pour faire simple, vous avez des normes (universelles et supportées dans le noyau de Linux), comme l'USB Audio, et il faut que votre matériel le supporte pour dialoguer au mieux avec l'OS. Si on est sur des protocoles constructeurs spécifiques, le support ne se fera qu'avec le développement de solutions par le constructeur.

Pour continuer dans mon exemple, si votre matériel est bien certifié USB Audio, vous n'aurez aucun soucis. Et s'il envoie des données reconnues par le protocole mais non visibles par l'OS, il sera possible de les récupérer pour supporter ces fonctionnalités et de les utiliser dans un logiciel pour les exploiter.

Ceci étant dit, citons des exemples de marques de constructeurs parfaitement reconnus sous Linux (ou étant suffisamment suivis pour avoir des mises à jours sur leur support) : Arturia, Behringer, Presonus, Focusrite, Korg, M-Audio... Il y a de quoi faire, non ?

Audio, les serveurs et clients

Toute une histoire ! Sous Windows vous avez DirectAudio ou ASIO pour gérer le son. Sous Linux, il y a différentes évolutions, OSS, ALSA, Jack, Pulseaudio, Pipewire... Je passe ici sur les spécifications techniques de chaque serveur audio ni sur les pour ou contre de chacune des solutions. Évoquons par contre ceci : du temps d'ALSA, Jack est né pour l'audio en temps réel (avec des latences plus faibles que sous windows ou mac par exemple). Pulseaudio a remplacé ALSA mais a laissé Jack tranquille et Pipewire remplace Pulseaudio et Jack...

Aujourd'hui, vous avez encore des distributions sous Pulseaudio et d'autres qui ont migré sous Pipewire par défaut. Si dans le temps la migration ALSA->Pulseaudio s'est parfois accompagnée de difficultés (et incompatibilités d'applications), c'est moins le cas pour la migration Pulseaudio->Pipewire (il y en a, mais beaucoup moins bloquantes qu'auparavant).

Gérer ses entrées / sorties audio

Si vous avez une interface audio avec plusieurs entrées comme moi, vous aurez besoin d'une interface pour les piloter (voir leurs niveaux sonore, vérifier si les enregistrements sont ok...). Bon, on peut cela pendant l'enregistrement, avec Ardour ou Audacity par exemple, mais il est vrai que c'est pas mal de le faire au niveau de son OS.

Pour ça, je vous ai trouvé trois solutions, dont une en développement récent et actif (donc à tester, faire remonter les bugs, ils cherchent des personnes pour les aider à développer l'application).

Pulsemeeter

Je commence par Pulsemeeter, logiciel qui ressemble à Voicemeeter sous Windows et avec les mêmes caractéristiques. Et comme son nom l'indique, il est développé pour Pulseaudio !

Sonusmix

Le remplaçant de Pulsemeeter, pour Pipewire ! Sonusmix est en développement actif et recherche donc des développeurs, testeurs... n'hésitez pas !

Coppr

COPPWR affiche et fournit un contrôle sur de nombreux aspects de Pipewire aussi directement que possible de manière organisée et visuelle. Il peut aider à déboguer et à diagnostiquer une configuration de pipewire ou à développer des logiciels qui interagissent avec Pipewire.

#audio #linux #pipewire #pulseaudio #jack


Je reprend ici une documentation que j'avais déjà faite en septembre 2024.

Fonctionnement de SecureBoot

Dans les années 2010, les bootkits (pour “boot rootkit”) sont des menaces informatiques dangereuses. Ce sont des logiciels malveillants capables de corrompre le démarrage du système d’exploitation, de se charger très tôt (avant l'OS) et avoir des privilèges d’exécution très bas. Ils peuvent donc prendre la main sur un système informatique bien avant les antivirus pour contrôler entièrement le système. Ainsi, les attaquants gagnent en persistance sur l’appareil.

Schéma d'exécution de SecureBoot

Pour se protéger des bootkits, l’UEFI apporte entre autre le mécanisme de SecureBoot (démarrage sécurisé). SecureBoot est un mécanisme de vérification pour garantir que le code lancé par le firmware est fiable avec des clés de chiffrement.

Parcours de validation des clés

SecureBoot ne permet donc pas de lancer les pilotes tiers non singés ! Tiens ! Sans désactiver SecureBoot (ce qui poserait des soucis de sécurité)... il est possible d'utiliser des pilotes propriétaires sur Linux, en recréant des clés MOK de sécurité ! Si vous possédez du matériel Razer c'est indiqué dans leur documentation.

La solution !

Vérifier si SecureBoot est présent : mokutil --sb-state Recréer les clé SecureBoot : sudo update-secureboot-policy --enroll-key (si cela ne fonctionne pas faire : sudo update-secureboot-policy --new-key )

Configurer SecrureBoot Entrer un mot de passe temporaire Configurer SecrureBoot Mot de passe temporaire Redémarrer le PC Au démarrage, il vous propose cet écran, choisissez le second choix Enroll MOK.

Enroll MOK Entrer le mot de passe temporaire, le PC va redémarrer...

Et les pilotes Nvidia seront lancés... et les souris Razer aussi (et tout le matériel qui demande des autorisations spécifiques) !

Victory

#Nvidia #Mint #SecureBoot #Razer #Linux


Je n'ai pas souvent l'occasion de toucher à un Linux Mint, mais j'ai dû aider une personne avec son PC portable. Petit contexte : cette personne passe de Win 11 à Linux Mint, son PC dispose d'un GPU Nvidia 1050.

Contexte et premiers conseils

On migre tout ce qu'on peut sur des services cloud (kDrive, Nextcloud...), on vérifie que les logiciels qu'il utilise sont possibles sur Linux.

On passe sur une nouvelle installation mais par sécurité, on change physiquement de disque NVMe. Il range son disque Windows 11 dans une boîte et il le remplace par un nouveau disque NVMe, acheté pour la migration, pour installer Linux Mint. Ça permet de garder les données et une roue de secours au cas où, et ça rassure !

Installation

Après avoir confectionné la clé USB d'installation de Linux Mint sous Windows (héhé). On éteint le PC, débranche la batterie, ouvre le PC, enlève la batterie, on remplace le disque par le neuf, on rebranche, revisse le tout et on allume !

On sélectionne la clé USB pour le démarrage, et on installe Linux Mint ! On connecte les services cloud (kDrive, Nextcloud...), on se connecte aux service de Firefox pour retrouver mots de passe et marque-pages...

Bref, tout fonctionne bien !

Premiers soucis

Deux choses ne fonctionnent pas dès la remise en route : La souris Razer et l'affichage de son second écran externe sur le port HDMI.

Razer et OpenRazer

On se concentre sur la souris (pas cool au quotidien), on installe OpenRazer, on regarde comment ça fonctionne. On n'y arrive pas, mais on voit bien qu'il peut y avoir un soucis avec SecureBoot. Par soucis de “pouvoir retrouver Windows 11 un jour”, on ne le désactive pas et on passe notre chemin ! (même si on aurait dû creuser le truc...). Parce que, notamment pour la personne, ce n'est pas son soucis le plus bloquant pour son activité.

Écran externe

Là, on rentre dans le dur du sujet. Premier soucis, les pilotes Nvidia : ils sont installés mais ne semblent pas fonctionnels. Pire, on ne les retrouve pas dans les pilotes utilisés alors qu'ils sont bien installés dans la logithèque, qu'on a bien nvidia-settings d'installé...

Réinstallation des pilotes, redémarrage... rien n'y fait ! Quelque soit le pilote installé, on ne voit pas les settings complets dans nvidia-settings (un signe qu'il y a un soucis) et bien entendu, l'écran externe, branché en HDMI, ne fonctionne pas.

Nomodeset

Je me rappelle de mes anciennes expériences avec les pilotes Nvidia, notamment sur ma GTX970, il fallait utiliser le nomodeset=1 dans les paramètres de démarrage du noyau... sudo nano /etc/default/grub Puis ajouter le paramètre nomodeset=1 à la fin de la ligne (avant les “) : GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet" –> non, ce n'est pas ça... :(

Bug avec le noyau 6.8

Linux Mint 22 est livré avec la série 6.8 des noyaux Linux. Apparemment, un bug affecte le noyau 6.8 et les pilotes propriétaires Nvidia...

Ce bug cause des problèmes sur l'application d'affichage et peut-être également à d'autres endroits. C'est un problème d'Ubuntu en amont. Jusqu'à la publication d'un correctif, voici la solution de contournement. Ajouter la ligne : ACTION=="add", SUBSYSTEM=="module", KERNEL=="nvidia_drm", TEST=="/sys/devices/platform/simple-framebuffer.0/drm/card0", RUN+="/bin/rm /dev/dri/card0" Au fichier suivant : /lib/udev/rules.d/71-u-d-c-gpu-detection.rules –> toujours pas :(

Résolution !

Retour sur SecureBoot

Dans les années 2010, les bootkits (pour “boot rootkit”) sont des menaces informatiques dangereuses. Ce sont des logiciels malveillants capables de corrompre le démarrage du système d’exploitation pour se charger très tôt et avoir des privilèges d’exécution très bas. Ils peuvent donc prendre la main sur un système informatique bien avant les antivirus pour contrôler entièrement le système. Ainsi, les attaquants gagnent en persistance sur l’appareil.

Pour se protéger des bootkits, l’UEFI apporte entre autre le mécanisme de SecureBoot (démarrage sécurisé). SecureBoot est un mécanisme de vérification pour garantir que le code lancé par le firmware est fiable avec des clés de chiffrement.

Et donc la solution ! SecureBoot qui ne permet pas de lancer les pilotes tiers non singés ! Tiens ! Sans désactiver SecureBoot (ce qui permet de repasser sous Win 11 si nécessaire)... il est possible d'utiliser des pilotes propriétaires sur Linux, en recréant les clés de sécurité ! C'est la même solution qu'on aurait dû essayer depuis le début ! Comme quoi, il fallait creuser le truc !

Je vous donne la solution !

Vérifier si SecureBoot est présent : mokutil --sb-state Recréer les clé SecureBoot : sudo update-secureboot-policy --enroll-key (si cela ne fonctionne pas faire : sudo update-secureboot-policy --new-key ) Entrer un mot de passe temporaire Redémarrer le PC Au démarrage, il vous propose cet écran, choisissez le second choix Enroll MOK. Entrer le mot de passe temporaire, le PC va redémarrer...

Et l'écran sera reconnu ! (le souris aussi au passage ;) )

#Nvidia #Mint #SecureBoot #Razer #Linux


Vous me citerez beaucoup de noms, celui qui reviendra le plus souvent sera Ubuntu. Et c'est normal ! La boîte derrière Ubuntu, Canonical a longtemps trusté les campagnes de communication des distributions Linux. Au début des années 2000, au temps où l'ADSL ou la fibre étaient rares, les distributions Linux étaient principalement distribuées sur des CD dans des magazines spécialisés (et parfois moins spécialisés), puis des DVD jusque dans les années 2010. Depuis, avec la crise de la presse spécialisée, ce sont les sites officiels des distributions qui sont mis en avant pour télécharger les ISO (images disques) des distributions à graver sur CD/DVD et sur clé USB.

Qu'est-ce que ça a changé ?

À mon sens, les distributions Linux sont devenues moins “grand public”. Si dans les années 2000, il suffisait d'acheter un magazine dans un commerce pour installer ou tester Linux sur sa machine, dans les années 2020, il faut s'y connaître un peu plus : savoir ce qu'est qu'une image ISO, savoir “graver” une clé USB bootable avec un logiciel spécialisé… Cela entraîne deux choses : une baisse des utilisateurs réellement débutants et des utilisateurs un peu plus avancés (les années aidant). Alors oui, si aujourd'hui, démarrer sur un DVD ou une clé USB nécessite un petit passage dans le bios pour démarrer sa distribution, sachez qu'à l'époque, vous branchiez votre clé USB ou vous insériez votre CD/DVD et le PC démarrait automatiquement dessus ou vous le proposait au démarrage (pas de “secureboot” relou). Et aujourd'hui, “aller sur un site” suppose que vous cherchiez ce site. Et souvent, les endroits où l'on parle de distributions Linux, ce sont les sites spécialisés, qui attirent des publics déjà sensibilisés.

Comment mesurer la popularité d'une distribution?

Quelles sources de données ?

Il ne suffit pas de faire une recherche Google pour savoir quelle est la distribution la plus populaire. La recherche sur Google ou sur les tendances de recherches comme Trends montre en grande partie les stratégies de communication. Sans les statistiques de Google, pourrait-on se baser sur les statistiques de vues des sites des distributions ? Une entreprise comme Canonical utilise des Google adwords, par exemple, pour augmenter l'efficacité de sa présence, notamment pendant la sortie de versions majeures d'Ubuntu.

On est loin des moyens des communautés de développeurs bénévoles d'une Linux Mint, ou même d'une petite entreprise comme Tuxedo. La présence sur le moteur de recherche ne veut absolument pas dire qu'il y a une grosse communauté, mais juste que la campagne de communication de l'entreprise lui permet plus de visibilité sur le moteur de recherche.

Qu'est-ce que nous analysons ?

Une communauté d'utilisateurs de distributions

Distrowatch est un site qui recense les distributions et se propose de les classer selon celles qui font l'actualité. Le site est une bonne source d'information sur la myriade de distributions existantes. Son principal biais est qu'il analyse sa propre communauté. C'est la communauté du site qui classe les distributions les plus intéressantes (en nombre de vues d'articles, de commentaires...). Si cela peut donner une idée de certaines distributions populaires, le classement de ce site ne mesure en fait que ce que sa communauté a choisi.

Les statistiques basées sur les navigateurs

Statcounter est un site de statistiques se basant sur les “user agent” des navigateurs. Il permet de se faire une idée des proportions en % de tel ou tel système d'exploitation utilisé. Si le site permet de se donner une idée des tendances du marché, ses chiffres sont régulièrement contestés et nous pouvons, par exemple, nous poser des questions sur la probité des chiffres recueillis dans des pays où le réseau est censuré (Chine par exemple).

Les chiffres de la communauté de développeurs, communautés d'entraides…

Un site comme Github permet de connaître les membres d'une équipe de développement (publiée, avec leur activité), Gitlab a les mêmes statistiques et d'autres logiciels comme Redmine peuvent aussi être utilisés.

La taille de la communauté d'entraides est un bon indicateur des utilisateurs. Un groupe de 150 000 personnes qui s'échangent des bonnes astuces sur Ubuntu implique forcément que soit les membres utilisent quotidiennement la distribution soit sont très intéressés par celle-ci (et qu'ils vont y passer tôt ou tard). Là, il s'agit d'identifier les communautés les plus importantes (groupes Facebook, boucles Telegram, forums, canaux IRC, Matrix, Discord...). Les communautés d'utilisateurs sont aujourd'hui éparpillées. Si dans les années 2000, les sites et forums étaient les principales sources pour mesurer la puissance d'une communauté, aujourd'hui, on a les groupes Facebook, les chaînes Youtube, les mentions sur TwiX, les hashtag et tout ce que j'ai cité plus haut...

Petit biais cependant, la plupart de ces canaux ont des utilisateurs inscrits mais peu actifs, des groupes de discussion ayant plus de 2300 utilisateurs peuvent n'avoir qu'une vingtaine d'utilisateurs actifs. Par exemple, les bons taux d'engagement mesurés sur les réseaux sociaux sont ceux-ci : * 1% sur Facebook * 2-3% sur Linkedin * 5% sur instagram

Les communautés d'utilisateurs sont un enjeu important pour les marques, surtout celles qui vendent des services !

Les distributions Linux

Dans notre domaine, les distributions Linux, il y a peu de centralisation de données, peu de statistiques réelles, il faudrait pour cela des chiffres de vente, de téléchargement, des chiffres de télémétrie… mais tous ces chiffres sont ceux des développeurs de ces distributions. Nous n'avons pas la possibilité de les confronter avec la réalité des usages. Nous pouvons pré-supposer qu'ils sont honnêtes, je préfère, pour ma part, douter de chiffres annoncés et peu vérifiables (surtout peu vérifiables).

Des distributions Linux, il y en a beaucoup, mais les plus connues se divisent entre des familles. * La famille Debian, dont sont issues Ubuntu, Mint, ElementaryOS, PopOS... * La famille RedHat avec Fedora, Mageia, CentOS... * La famille Arch, avec Manjaro notamment… * La famille Suse, avec OpenSuse On pourrait rajouter les Slackware, Gentoo ou autres mais partons du principe que ces distributions sont moins utilisées, peu vues même en magazine papier à l'époque. Elles gardent un vrai point d'intérêt, des communautés très accueillantes et parfois une popularité importante dans certains pays (Slackware en Allemagne, par exemple).

Comment analyser ?

  • Première étape, un vrai recensement des communautés et des canaux de discussions/partages.
  • Deuxième étape, compter les utilisateurs totaux dans chaque canal de discussion/partage.
  • Troisième étape, rassembler les informations par distributions mesurées.
  • Quatrième étape, pondérer les résultats avec les biais énoncés plus haut. Appliquer, par exemple, une règle de 90 ou 80% d'utilisateurs non actifs (à vérifier selon les contextes, dans des communautés de passionnés, ces chiffres peuvent être différents).
  • Cinquième et dernière étape, publier !

Conclusion

Analyser les usages est une question régulièrement posée dans les sciences sociales. Une loi a été promulguée, mais comment est-elle appliquée ? Une entreprise communique sur les actions de formation à destination de ses employés, combien de personnes cela concerne-t-il et pour quelles formations ? Une entreprise communique sur ses chiffres de vente, sont-ils honnêtes et vérifiables ?

Dans notre domaine, les distributions Linux, il y n'a pas de chiffres de vente de licences qu'on pourrait recouper avec les chiffres de vente des magasins (par exemple). Les chiffres annoncés sont ceux régulièrement retenus. Dans les jeux vidéo, certains constructeurs comptaient le nombre de consoles vendues comme étant celles distribuées aux points de vente... Un journaliste, peu amène, pourra conclure que puisqu'il y a 20 million de comptes sur Instagram, 15 million sur WhatsApp et 50 million de comptes sur Facebook, qu'il y a 95 million d'utilisateurs d'applications du groupe Meta … en France… pour une population de 68 million… (déjà entendu sur une chaîne de tv spécialisée “économie”)...

Soyons donc honnêtes envers nous-même et les communautés d'utilisateurs de distributions Linux ! Nous pouvons aussi additionner tous les chiffres des distributions pour donner à voir une partie (majoritaire ?) des utilisateurs Linux !

#Linux #Distributions


Tout pour bien s'enregistrer ! Voici un article pour mieux comprendre l'enregistrement audio et son matériel. Tout le matériel fonctionne avec Linux, bien entendu !

Définitions

  • Une carte son : c'est une puce qui traite exclusivement du flux audio. Aujourd'hui tous les PC ont des cartes son interne (celle de la carte mère) qui sont d'assez bonne qualité.
  • Interface audio : c'est une carte son, externe, souvent de meilleure qualité que la carte son interne du PC qui va gérer l'audio. Généralement, elles gèrent 2 entrées audio (soit 1 entrée stéréo, soit 2 entrées mono).
  • Table de mixage : c'est un dispositif qui permet d'avoir de multiples entrées sonores pour les renvoyer vers des haut-parleurs, un casque, un PC... Certaines tables de mixage disposent d'une puce de traitement audio (elles sont reconnues comme carte son externe).
  • Entrées / Sorties : une entrée audio permet au son d'arriver dans un dispositif. Il existe des entrées mono (principalement les micro voix, les micro pour instruments) et des entrées stéréo (le PC, une console de jeux...). La stéréo c'est deux pistes, une à gauche, une à droite. La sortie audio permet au son de sortir d'un dispositif (haut parleur / casque).
  • Jack : Le format des prises audio historique ! Il permet de transporter des signaux mono, stéréo, ou stéréo+micro. il y a les jack 6.35, 3.5 ou 2.5 mm.
  • XLR : Format de prise audio mono professionnel. Très solide et adapté à de nombreuses utilisations (micro, instruments...)

Podcast, usages et matériel

Tout dépend de votre budget ! Un PC vous permet d'avoir accès à une carte son interne avec des entrées (micro) et sorties (casque). Pour démarrer, tester, ça vous permet de bien débuter. Première chose, oubliez Amazon, les fiches produits ne sont pas fiables, préférez des vendeurs spécialisés ou connus pour leur sérieux.

Casques / Micro intégré

Prenez un casque/micro de bonne qualité pour avoir un rendu acceptable. J'allais dire que c'est le premier investissement valable à faire.

Pour que votre casque puisse être inclus dans des prochaines mises à jour de votre installation, je vous recommande de prendre des casques avec la possibilité de les connecter en prise jack. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre casque pourra restituer de fréquences. Exemples de casque/micro intéressants :

En règle générale, le reste de la gamme BeyerDynamic fait partie des meilleurs casques mais ils n'ont pas de micro intégré. On peut aussi citer Sennheiser comme marque de confiance, surtout sur les casques “pro”. Toute la gamme des Cloud Alpha est un gage de confiance aussi et est très adaptée au gaming et voix pour des prix accessibles.

Oubliez les casques 7.1, la plupart sont des casques stéréo avec des effets ajoutés soit de manière matérielle (avec une puce audio), soit de manière logicielle (avec le logiciel intégré qui n'est pas disponible sur toutes les plate-formes, très rarement avec Linux). Et oubliez la connexion Bluetooth, si elle peut être présente, ce sera un gadget (ou pour des raisons pratiques si vous jouez sur une console), il y a trop de latence potentielle.

Interface audio / table de mixage

Pour aller plus loin dans la qualité et dans les possibilités, vous pouvez investir dans une interface audio professionnelle. Attention, je ne parle pas d'interfaces audio chez Wish pour 10€ ! Quelques marques se détachent de part leur solidité et leurs qualités sonores : Focursite, Arturia, Presonus, Yamaha, BOSS, Behringer. L'avantage d'une table de mixage est qu'elle vous permet d'intégrer du son d'autre source audio (console, lecteur audio, instrument de musique, autre micro...). Dans la liste qui suit, s'il y a des tables de mixage, ce sont celles qui disposent d'une puce audio, elles font aussi office d'interface audio et sont donc reconnues comme une carte son externe. Exemples d'interfaces audio / tables de mixage

Micro

Le micro est un composant essentiel. Votre voix sera captée au mieux grâce à un micro directif et performant. Là aussi, tout dépend de votre budget. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre micro pourra capter de fréquences. La sensibilité en dB, au plus elle est faible, au plus elle captera d'éléments. Préférez les micro au format XLR plutôt qu'USB. Exemples de micro intéressants :

Pack spécial Podcast

Vous pouvez trouver de bonnes affaires dans les pack proposés par les vendeurs. Les pack spécial podcast vous assurent d'avoir un matériel uniforme en terme de performances.

Pour moi, la combinaison ultime c'est cela :

  • Micro : Shure SM7B (588€)
  • Casque : Beyerdynamic DT 990 PRO (149€)
  • Interface Audio : Yamaha AG06 MK2 WH (229€)

MAJ pour le support des interfaces audio !

Grâce à un don de Focusrite, le noyau Linux 6.8 supportera plus d'interfaces de la marque, notamment les gen v4 !

Logiciels et effets

OBS pour le streaming

On ne le présente plus, mais juste pour rappeler qu'OBS est une référence et que c'est un logiciel libre ! ;) https://obsproject.com/fr/

Carla et des plugin audio

Il est aussi possible d'améliorer le son avant la diffusion. Carla et des plugins audio sont la combinaison la plus efficace ! Et surtout ça évite de devoir traiter le son par la suite ! Carla permet de faire les connections audio entre les plugins et les entrées sons et on peut l'utiliser dans toute sorte de logiciels audio.

Dans l'ordre, on peut appliquer les traitements assez récurrents qu'on trouve dans les studios pro :

  • le debess atténue les consonnes sifflantes (les “ssss”) de la voix,
  • l'équaliseur change la couleur de la voix (plus de graves, de medium...),
  • la reverb pour donner l'illusion d'être dans un (petit ou grand) volume, ou pour corriger quelques soucis,
  • le limiteur va couper le son s'il est trop bas,
  • et enfin le compresseur va remonter la voix quand elle est faible et la descendre quand elle trop forte.

–> Carla : https://kx.studio/Applications:Carla

Ardour

La rolls des logiciels libres d'enregistrement audio. Vous pourrez enregistrer une émission en différé, c'est le top du top ! Attention, il est nécessaire d'avoir de solides bases (ou connaissances) en audio pour bien démarrer ! Ardour est un logiciel professionnel !

https://ardour.org/

#ardour #audio #OBS #Streaming #Focusrite #Shure #Beyerdynamics #RØDE #Yamaha #Presonus #Casque #Podcast #Micro #Linux


Parfois, on a du mal à bien connaître les entrailles d'un PC. Soit c'est le PC d'un ami, soit on ne sait pas à quelle vitesse tourne la RAM qu'on a installé... bref, il nous manque des infos ! Voici quelques commandes utiles !

config TopAchat

Son OS

Voici une commande pour connaître la version de son OS et de son noyau système : lsb_release -a

Ce qui donne chez moi un truc de ce style : No LSB modules are available. Distributor ID: Pop Description: Pop!_OS 21.04 Release: 21.04 Codename: hirsute

Ensuite pour mon noyau utilisé : uname -a Avec pour résultat : Linux pop-os 5.13.0-7620-generic #20~1634827117~21.04~874b071-Ubuntu SMP Fri Oct 29 15:06:55 UTC x86_64 x86_64 x86_64 GNU/Linux

Plus d'infos ? Voici inxi !

Si vous n'avez pas encore installé inxi, sous les debian : sudo apt install inxi Ensuite, voici la commande : inxi -Fc0

Qui donne chez moi :

System: Host: pop-os Kernel: 5.13.0-7620-generic x86_64 bits: 64 Desktop: GNOME 3.38.4 Distro: Pop!_OS 21.04 Machine: Type: Desktop Mobo: ASUSTeK model: TUF B450-PLUS GAMING v: Rev X.0x serial: <superuser required> UEFI: American Megatrends v: 2202 date: 07/14/2020 CPU: Info: 6-Core model: AMD Ryzen 5 2600 bits: 64 type: MT MCP L2 cache: 3 MiB Speed: 3173 MHz max: 3400 MHz Core speeds (MHz): 1: 3173 2: 3198 3: 2192 4: 2832 5: 3024 6: 3884 7: 2509 8: 3174 9: 2320 10: 2480 11: 2557 12: 3790 Graphics: Device-1: Advanced Micro Devices [AMD/ATI] Navi 14 [Radeon RX 5500/5500M / Pro 5500M] driver: amdgpu v: kernel Display: x11 server: X.Org 1.20.11 driver: loaded: amdgpu,ati unloaded: fbdev,modesetting,radeon,vesa resolution: 1: 1920x1080~60Hz 2: 1680x1050~60Hz OpenGL: renderer: Radeon RX 5500 XT (NAVI14 DRM 3.41.0 5.13.0-7620-generic LLVM 12.0.0) v: 4.6 Mesa 21.2.2 Audio: Device-1: Advanced Micro Devices [AMD/ATI] Navi 10 HDMI Audio driver: snd_hda_intel Device-2: Advanced Micro Devices [AMD] Family 17h HD Audio driver: snd_hda_intel Device-3: Yamaha AG06/AG03 type: USB driver: snd-usb-audio Device-4: Sunplus Innovation Full HD webcam type: USB driver: snd-usb-audio,uvcvideo Sound Server: ALSA v: k5.13.0-7620-generic Network: Device-1: Realtek RTL8111/8168/8411 PCI Express Gigabit Ethernet driver: r8169 IF: enp3s0 state: up speed: 1000 Mbps duplex: full mac: 24:4b:fe:4b:12:7e Device-2: Intel Wireless 8260 driver: iwlwifi IF: wlp4s0 state: down mac: f4:8c:50:45:58:08 Bluetooth: Device-1: Intel Bluetooth wireless interface type: USB driver: btusb Report: ID: hci0 state: down address: F4:8C:50:45:58:0C Drives: Local Storage: total: 5.91 TiB used: 2.83 TiB (47.9%) ID-1: /dev/sda vendor: Western Digital model: WD4002FYYZ-01B7CB1 size: 3.64 TiB ID-2: /dev/sdb vendor: Seagate model: ST2000DL003-9VT166 size: 1.82 TiB ID-3: /dev/sdc vendor: Samsung model: SSD 850 EVO 500GB size: 465.76 GiB Partition: ID-1: / size: 449.09 GiB used: 353.9 GiB (78.8%) fs: ext4 dev: /dev/sdc3 ID-2: /boot/efi size: 497 MiB used: 354.9 MiB (71.4%) fs: vfat dev: /dev/sdc1 Swap: ID-1: swap-1 type: partition size: 4 GiB used: 2.46 GiB (61.6%) dev: /dev/dm-0 Sensors: System Temperatures: cpu: 49.0 C mobo: 30.0 C gpu: amdgpu temp: 32.0 C Fan Speeds (RPM): cpu: 1250 fan-2: 826 fan-3: 0 fan-4: 2295 fan-6: 0 gpu: amdgpu fan: 1312 Info: Processes: 460 Uptime: 13d 2h 53m Memory: 15.56 GiB used: 7.75 GiB (49.8%) Shell: Bash inxi: 3.3.01

CPU, Ram... ?

La commande lshw est une commande à connaître, elle est très utile !

Pour le CPU

sudo lshw -C cpu Là c'est nécessaire d'accéder à des parties plus importantes de votre PC, d'où l'autorisation sudo nécessaire.

*-cpu description: CPU produit: AMD Ryzen 5 2600 Six-Core Processor fabricant: Advanced Micro Devices [AMD] identifiant matériel: 2c information bus: cpu@0 version: AMD Ryzen 5 2600 Six-Core Processor numéro de série: Unknown emplacement: AM4 taille: 2931MHz capacité: 3900MHz bits: 64 bits horloge: 100MHz fonctionnalités: lm fpu fpu_exception wp vme de pse tsc msr pae mce cx8 apic sep mtrr pge mca cmov pat pse36 clflush mmx fxsr sse sse2 ht syscall nx mmxext fxsr_opt pdpe1gb rdtscp x86-64 constant_tsc rep_good nopl nonstop_tsc cpuid extd_apicid aperfmperf pni pclmulqdq monitor ssse3 fma cx16 sse4_1 sse4_2 movbe popcnt aes xsave avx f16c rdrand lahf_lm cmp_legacy svm extapic cr8_legacy abm sse4a misalignsse 3dnowprefetch osvw skinit wdt tce topoext perfctr_core perfctr_nb bpext perfctr_llc mwaitx cpb hw_pstate ssbd ibpb vmmcall fsgsbase bmi1 avx2 smep bmi2 rdseed adx smap clflushopt sha_ni xsaveopt xsavec xgetbv1 xsaves clzero irperf xsaveerptr arat npt lbrv svm_lock nrip_save tsc_scale vmcb_clean flushbyasid decodeassists pausefilter pfthreshold avic v_vmsave_vmload vgif overflow_recov succor smca sme sev sev_es cpufreq configuration : cores=6 enabledcores=6 threads=12

Pour la RAM

sudo lshw -C memory Ce qui donne : *-firmware description: BIOS fabricant: American Megatrends Inc. identifiant matériel: 0 version: 2202 date: 07/14/2020 taille: 64KiB capacité: 16MiB fonctionnalités: pci apm upgrade shadowing cdboot bootselect socketedrom edd int13floppy1200 int13floppy720 int13floppy2880 int5printscreen int9keyboard int14serial int17printer acpi usb biosbootspecification uefi *-memory description: Mémoire Système identifiant matériel: 27 emplacement: Carte mère taille: 16GiB *-bank:0 description: Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678)Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678) [vide] produit: Unknown fabricant: Unknown identifiant matériel: 0 numéro de série: Unknown emplacement: DIMM_A1 *-bank:1 description: DIMM DDR4 Synchrone Unbuffered (Unregistered) 3200 MHz (0,3 ns) produit: CMK16GX4M2Z3200C16 fabricant: Corsair identifiant matériel: 1 numéro de série: 00000000 emplacement: DIMM_A2 taille: 8GiB bits: 64 bits horloge: 3200MHz (0.3ns) *-bank:2 description: Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678)Project-Id-Version: @(#) $Id$Report-Msgid-Bugs-To: PO-Revision-Date: 2021-02-24 05:27+0000Last-Translator: Lyonel Vincent <Unknown>Language-Team: MIME-Version: 1.0Content-Type: text/plain; charset=UTF-8Content-Transfer-Encoding: 8bitX-Launchpad-Export-Date: 2021-04-15 22:13+0000X-Generator: Launchpad (build 929bdb49da44562d032228b8f93c5c598dae8678) [vide] produit: Unknown fabricant: Unknown identifiant matériel: 2 numéro de série: Unknown emplacement: DIMM_B1 *-bank:3 description: DIMM DDR4 Synchrone Unbuffered (Unregistered) 3200 MHz (0,3 ns) produit: CMK16GX4M2Z3200C16 fabricant: Corsair identifiant matériel: 3 numéro de série: 00000000 emplacement: DIMM_B2 taille: 8GiB bits: 64 bits horloge: 3200MHz (0.3ns) *-cache:0 description: L1 cache identifiant matériel: 29 emplacement: L1 - Cache taille: 576KiB capacité: 576KiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=1 *-cache:1 description: L2 cache identifiant matériel: 2a emplacement: L2 - Cache taille: 3MiB capacité: 3MiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=2 *-cache:2 description: L3 cache identifiant matériel: 2b emplacement: L3 - Cache taille: 16MiB capacité: 16MiB horloge: 1GHz (1.0ns) fonctionnalités: pipeline-burst internal write-back unified configuration : level=3

Interfaces réseau

Toujours avec lshw !

sudo lshw -C network C'est parti pour le réseau !

*-network description: Ethernet interface produit: RTL8111/8168/8411 PCI Express Gigabit Ethernet Controller fabricant: Realtek Semiconductor Co., Ltd. identifiant matériel: 0 information bus: pci@0000:03:00.0 nom logique: enp3s0 version: 15 numéro de série: 24:4b:fe:4b:12:7e taille: 1Gbit/s capacité: 1Gbit/s bits: 64 bits horloge: 33MHz fonctionnalités: pm msi pciexpress msix bus_master cap_list ethernet physical tp mii 10bt 10bt-fd 100bt 100bt-fd 1000bt-fd autonegotiation configuration : autonegotiation=on broadcast=yes driver=r8169 driverversion=5.13.0-7620-generic duplex=full firmware=rtl8168h-2_0.0.2 02/26/15 ip=192.168.1.82 latency=0 link=yes multicast=yes port=twisted pair speed=1Gbit/s ressources : irq:29 portE/S:f000(taille=256) mémoire:fcb04000-fcb04fff mémoire:fcb00000-fcb03fff *-network DÉSACTIVÉ description: Interface réseau sans fil produit: Wireless 8260 fabricant: Intel Corporation identifiant matériel: 0 information bus: pci@0000:04:00.0 nom logique: wlp4s0 version: 3a numéro de série: f4:8c:50:45:58:08 bits: 64 bits horloge: 33MHz fonctionnalités: pm msi pciexpress bus_master cap_list ethernet physical wireless configuration : broadcast=yes driver=iwlwifi driverversion=5.13.0-7620-generic firmware=36.ca7b901d.0 8000C-36.ucode latency=0 link=no multicast=yes wireless=IEEE 802.11 ressources : irq:68 mémoire:fca00000-fca01fff

Voilà ! N'oubliez pas ces quelques commandes utiles !

Voici un récapitulatif

OS, système : lsb_release -a et uname -a Configuration globale : inxi -Fc0 CPU, RAM : sudo lshw -C cpu et sudo lshw -C memory Réseaux : sudo lshw -C network

#CLI #Terminal #Matériel #Linux