Rhino Linux, l'Ubuntu Rolling Release !
Petit article de présentation de Rhino Linux, une distribution à part dans le paysage des distributions basées sur Debian/Ubuntu.

Rolling Release ?!?
D'abord, un peu de définition !
Dans le domaine du développement logiciel, l'approche rolling release (littéralement « publication roulante », soit « publication continue ») fait référence à un système de développement logiciel en continu, par opposition au système par version, où l'on ne procède à des mises à jour en production qu'à la fin du cycle de développement d'une version du logiciel ou du système tout entier. Il est notamment utilisé par certaines distributions GNU/Linux. Un système rolling release est généralement implémenté par la mise en œuvre de petites et fréquentes mises à jour. Cependant, appliquer des mises à jour régulières ne signifie pas nécessairement faire usage d'un système en rolling release. Pour qu'une telle dénomination s'applique, les développeurs doivent utiliser une méthode de travail avec une branche unique, par opposition à des versions spécifiques à une étape du cycle (par exemple versions de développement, de test et de production). Dans un système de rolling release les mises à jour sont généralement fournies via un gestionnaire de paquets à travers une connexion internet.
Source : Wikipédia
Donc, si on résume, une distribution rolling release c'est une distribution où vous avez les dernières versions des logiciels et paquets disponibles, tout le temps, presque en temps réel avec les sorties des logiciels.

Avantages et inconvénients
Quelques avantages et inconvénients des rolling releases !
Avantages
Les avantages sont nombreux, notamment avoir les derniers kernels système permet d'avoir un support matériel au top ! Les dernières avancées en terme de pilotes, de gestion graphique sont très utiles pour les joueurs. Vous avez aussi accès aux derniers correctifs de sécurité en direct ! Les dernières évolutions en terme d'interfaces graphiques (Gnome, KDE...) sont directement accessibles !
Inconvénients
Le fait d'avoir les toutes dernières versions des logiciels et applications vous demande de faire des mises à jours régulières. Les logiciels ou paquets ne sont pas suffisamment testés pour être mentionnés “stables” et peuvent causer des soucis de compatibilité, des bugs... Il faut donc savoir mettre les mains dans le moteur et savoir s'en sortir ! Les dernières versions peuvent aussi contenir des failles de sécurité (rapidement corrigées, mais vous êtes un peu le cobaye)...

De la difficulté entre récence et sécurité
Les distributions rolling release (comme les distributions à base de Arch) ont souvent des “garde-fous” temporaires. Soit les paquets ne sont pas intégrés tout de suite dans la distribution, ils sont testés avant par l'équipe, soit on procède à une version “testing” de la distribution (et on s'éloigne de la définition de rolling release) avec déploiement général.
En terme de sécurité, il vaut mieux avoir un système stabilisé, connu, et patché qu'un système trop récent. C'est notamment le cas des distributions Debian : stables mais pas récentes en terme de version de kernel, de paquets...
Toute la complexité et le dilemme des distributions Linux (et plus largement de chaque projet informatique) c'est de pouvoir proposer des mises à jour récentes (mais pas trop) et de la sécurité (mais pas trop ancienne).

Rolling Release, un modèle de développement
Les fans d'Arch Linux jugent généralement Debian et son monde comme quelque chose d'un peu archaïque. Debian étant une des premières distributions Linux (fin 1993), elle profite de l'expérience de nombreuses personnes. Elle est connue, et sa communauté permet son intégration dans énormément d'infrastructures réseaux. Ubuntu profite de cet éco-système pour se développer.

De l'autre côté, Fedora propulsée par RedHat offre des possibilités qui se rapprochent le plus possible des rolling release sans en être. C'est un modèle de développement : la communauté et Fedora “testent”, c'est déployé dans CentOS Stream, qui reteste, puis dans RHEL, la distribution payante pour les professionnels qui veulent du sécurisé et stable.

Rhino Linux, comme un entre-deux
L'avantage de Rhino Linux c'est de prendre les avancées de la communauté d'Arch, d'y intégrer leur fonctionnement (le gestionnaire de paquets Pacstalls) et de l'adapter au monde Debian/Ubuntu qui adore le versioning de ses distributions (experimental, testing, stable, intermediaire, LTS...).

Autre avantage de Rhino Linux, celui de proposer Unicorn, un fork de XFCE pensé pour la modernité.

Le but de cet article n'est pas de vous faire passer à Rhino Linux, mais juste de vous découvrir cette distribution, et d'en profiter pour parler de rolling release ! Donc, testez et vérifiez si cela correspond à vos envies de distribution !
#RhinoLinux #Ubuntu #RollingRelease
 Pour bien comprendre X, il s'agit d'un fonctionnement client-serveur. Le serveur X dispose de l'écran, de la souris, du clavier. Les clients (applications) lui demandent d'utiliser le matériel et l'affichage avec Xlib.
Parmi les clients de X, le gestionnaire de fenêtres va gérer l'affichage, la sélection ou le redimensionnement des fenêtres…
Pour bien comprendre X, il s'agit d'un fonctionnement client-serveur. Le serveur X dispose de l'écran, de la souris, du clavier. Les clients (applications) lui demandent d'utiliser le matériel et l'affichage avec Xlib.
Parmi les clients de X, le gestionnaire de fenêtres va gérer l'affichage, la sélection ou le redimensionnement des fenêtres… X est ancien, et différentes voies s'élèvent pour le remplacer. Il existe aussi différents soucis, notamment de sécurité (une application demandant un accès clavier est visible pour d'autres applications) et d'autres liés à la structure même de Xorg (les différentes extensions dont la plupart ne sont plus utilisées mais dont le code, ancien, reste toujours présent et demande toujours des dépendances).
X est ancien, et différentes voies s'élèvent pour le remplacer. Il existe aussi différents soucis, notamment de sécurité (une application demandant un accès clavier est visible pour d'autres applications) et d'autres liés à la structure même de Xorg (les différentes extensions dont la plupart ne sont plus utilisées mais dont le code, ancien, reste toujours présent et demande toujours des dépendances). La première version de Wayland date de 2008. Si Xorg est âgé de 40 ans, Wayland en est déjà a 15 ans. La faute à un développement chaotique, une gouvernance “à la Gnome” (ils sont les meilleurs et les autres ce ne sont que des
La première version de Wayland date de 2008. Si Xorg est âgé de 40 ans, Wayland en est déjà a 15 ans. La faute à un développement chaotique, une gouvernance “à la Gnome” (ils sont les meilleurs et les autres ce ne sont que des 
 Wayland n'est pas prêt en décembre 2023. Beaucoup de fonctionnalités manquent ou sont encore en phase de développement, pire, certaines vont devoir “hacker” le fonctionnement de Wayland pour être implantées... comme ce fut le cas avec Xorg...
Wayland n'est pas prêt en décembre 2023. Beaucoup de fonctionnalités manquent ou sont encore en phase de développement, pire, certaines vont devoir “hacker” le fonctionnement de Wayland pour être implantées... comme ce fut le cas avec Xorg...




 J'ai eu une période PC only (où j'ai “loupé” des consoles comme la N64, PS2, GameCube, Wii et PS3). Cette période est pour moi aussi une période où je découvre l'émulation (UltraHLE pour Zelda OoT que j'ai fini sur émulateur) et beaucoup de jeux non sortis en Europe (les J-RPG de la Snes comme Rudra No Hihou, Seiken Densetsu 3, les shoot-them-up de l'arcade (Cave mon ami)...).
J'ai eu une période PC only (où j'ai “loupé” des consoles comme la N64, PS2, GameCube, Wii et PS3). Cette période est pour moi aussi une période où je découvre l'émulation (UltraHLE pour Zelda OoT que j'ai fini sur émulateur) et beaucoup de jeux non sortis en Europe (les J-RPG de la Snes comme Rudra No Hihou, Seiken Densetsu 3, les shoot-them-up de l'arcade (Cave mon ami)...).
 Je jouais principalement sur PC avec Baldur's Gate, DukeNukem3D, Quake 3, Homeworld, Civilization, Morrowind, SilkroadOnline... J'ai arpenté pas mal de forums sur l'émulation, dont le regretté
Je jouais principalement sur PC avec Baldur's Gate, DukeNukem3D, Quake 3, Homeworld, Civilization, Morrowind, SilkroadOnline... J'ai arpenté pas mal de forums sur l'émulation, dont le regretté  Puis, j'ai acquis quelques consoles portables (GBA, NDS, 3DS). Je suis revenu aux consoles de salon Nintendo avec la Switch. Je me suis créé sur un RaspberryPi une petite machine multi-jeux qui me permet de redécouvrir des systèmes que j'avais un peu zappé (Megadrive et PSP surtout).
Puis, j'ai acquis quelques consoles portables (GBA, NDS, 3DS). Je suis revenu aux consoles de salon Nintendo avec la Switch. Je me suis créé sur un RaspberryPi une petite machine multi-jeux qui me permet de redécouvrir des systèmes que j'avais un peu zappé (Megadrive et PSP surtout).