Nasra's games

popos

Voici quelques astuces pour analyser son temps de démarrage avec systemd (présent dans beaucoup de distributions). Une autre méthode existe avec bootchart (je pourrai mettre à jour ce tuto).

Systemd

Systemd est arrivé depuis les années 2010 (2012 pour Arch, 2014-2015 pour les Debian/Ubuntu) pour la gestion du système et des services sur les distributions Linux. Il permet de voir ce qui prend du temps au démarrage par exemple. C'est très utile, pas seulement pour comparer sa qué... ses performances, mais aussi pour savoir si un service démarré sur votre distribution prend beaucoup de temps où ralenti votre système. Par exemple, si vous installez Apache, PHP ou MySQL, votre distribution va bien ralentir au démarrage car elle devra lancer ces éléments surtout présents et utiles sur des serveurs web (pas forcément votre besoin de gamer).

Analyser

Voici la commande : systemd-analyze

qui renvoie chez moi ça : nasra@pop-os:~$ systemd-analyze Startup finished in 9.360s (firmware) + 524ms (loader) + 4.469s (kernel) + 4.411s (userspace) = 18.765s graphical.target reached after 4.375s in userspace

Ok, là j'ai un découpage du temps entre les firmwares, le loader, le kernel (et ses différents modules), le temps utilisateur (les applications démarrées lors de l'ouverture de la session de mon DE) et le dernier temps celui qui m'annonce mon temps de boot avant d'avoir affiché mon interface graphique (celle de mon login). Ces temps là changent selon les DE, les modules installés ou non dans le kernel, les services démarrés lors du login.

Analysons plus finement

La commande suivante analyse tous les éléments du démarrage : systemd-analyze blame

qui renvoie cela chez moi : nasra@pop-os:~$ systemd-analyze blame 3.425s NetworkManager-wait-online.service 3.369s plymouth-quit-wait.service 2.542s fwupd-refresh.service 549ms apt-daily-upgrade.service 534ms apt-daily.service 463ms ua-timer.service 440ms man-db.service 419ms networkd-dispatcher.service 363ms accounts-daemon.service 289ms logrotate.service 274ms udisks2.service 252ms dev-sdc3.device 197ms systemd-cryptsetup@cryptswap.service 162ms dpkg-db-backup.service 158ms user@1000.service 151ms ModemManager.service 112ms upower.service 109ms boot-efi.mount

Ici j'ai un module NetworkManager-wait-online.service qui prend 3,425s à démarrer. Parfois ce module peut prendre plus de temps (dans une configuration réseau par exemple).

La commande systemd-analyze critical-chain

Permet de mieux identifier les services en question. Elle renvoie cela chez moi : nasra@pop-os:~$ systemd-analyze critical-chain The time when unit became active or started is printed after the "@" character. The time the unit took to start is printed after the "+" character. graphical.target @4.375s └─lactd.service @4.374s └─multi-user.target @4.373s └─plymouth-quit-wait.service @962ms +3.369s └─systemd-user-sessions.service @955ms +4ms └─network.target @944ms └─NetworkManager.service @839ms +101ms └─basic.target @838ms └─dbus-broker.service @816ms +20ms └─dbus.socket @805ms └─sysinit.target @803ms └─cryptsetup.target @760ms └─systemd-cryptsetup@cryptswap.service @563ms +197ms └─dev-disk-by\x2duuid-287ac1e1\x2def46\x2d4d0e\x2d9d7d\x2d6cb19af5b144.device @535ms

Exporter ses résultats

Petit bonus pour la route, vous pouvez exporter vos résultats en .svg 🙂 systemd-analyze plot > boot_analysis.svg

systemd boot analysis

#Systemd #Ubuntu #PopOS


PopOS est une distribution grand public. Elle permet à des personnes novices de pouvoir utiliser une distribution Linux simplement. Mais PopOS permet aussi à des utilisateurs avancés de l'utiliser pour beaucoup d'utilisations (création, gaming...). Si vous testez régulièrement PopOS ou des fonctions avancées d'une distribution Linux (kernel, mesa à jour...), vous aurez certainement besoin de ces fonctionnalités très utiles !

Partition de récupération avec systemd

La partition de récupération est une copie complète du disque d'installation PopOS. Il peut être utilisé exactement de la même manière que si une copie de disque en direct de PopOS a été démarrée à partir d'une clé USB. Le système d'exploitation existant peut être réparé ou réinstallé à partir du mode de récupération. Vous pouvez effectuer une installation d'actualisation, qui vous permet de réinstaller sans perdre de données ou de données utilisateur dans votre répertoire domestique. La récupération peut également effectuer une installation propre, qui réinitialise toutes les données du système d'exploitation.

Pour démarrer en mode de récupération, affichez le menu SystemD-Boot en maintenant la touche espace pendant que le système démarre, ou en maintenant / appuyant sur toutes les touches de fonction non utilisées pour accéder au menu BIOS / Boot.

Remarque : ces instructions supposent que PopOS est le seul système d'exploitation exécuté sur votre système. Si vous démarrez plus d'un système d'exploitation, vous devrez peut-être modifier d'abord votre commande de démarrage, ou sélectionner manuellement le disque PopOS dans votre menu BIOS / Boot.

Une fois le menu affiché, choisissez Pop! _Os Recovery.

Remarque : L'environnement de récupération PopOS ne verra pas votre mot de passe wifi enregistré. Une fois démarré dans l'environnement en direct, vous devrez vous reconnecter manuellement à votre wifi afin d'accéder à Internet.

Rafraîchir votre installation

L'option d'installation d'actualisation vous permet de réinstaller le système d'exploitation sans perdre les informations et les données du compte utilisateur dans le répertoire domestique.

Remarque : Les applications installées par l'utilisateur non stockées dans le dossier /home (par exemple .deb ou APT installées) devront être réinstallées. Les applications Flatpak, elles, ne nécessiteront pas de réinstallation (stockées dans le dossier /home/.var/ ).

Si votre disque est chiffré. L'option d'installation de rafraîchissement ne peut apparaître qu'après avoir déchiffré le disque. Un avis sur le déchiffrement du disque sera présent au-dessus des options d'installation.

#PopOS #Récupération


L'utilisation de PPA permet, dans le monde d'Ubuntu et ses dérivées (Mint, PopOS...), d'ajouter des sources à votre liste de paquets disponibles sur votre système.

Je vous ai perdu ? Je vous explique !

L'installation d'un logiciel sur les distributions Linux

Pour installer un logiciel, il est nécessaire d'aller sur le site de l'éditeur du logiciel, télécharger le logiciel et de l'installer. Ok pour ça tout le monde sait de quoi il s'agit. Dans Linux, les distributions mettent à disposition un ensemble de logiciels qui seront par la suite mis à jour avec tout le système, c'est ce qu'on appelle des paquets logiciels, ou paquets. Paquets car ces “logiciels” ne contiennent pas seulement les applications, mais aussi tout ce dont elles ont besoin pour fonctionner (pilotes, librairies bluetooth par exemple...

Donc, quand vous choisissez une distribution, vous choisissez aussi un ensemble de logiciels. Certaines distributions permettent de suivre l'avancée des logiciels (dernière version de Firefox, LibreOffice par exemple), d'autres restent bloquées dans des versions un peu plus anciennes. C'est pour remédier à cela que vous pouvez ajouter des sources supplémentaires (des adresses de serveur, par exemple pour Steam, celle de Valve) pour mettre à jour plus facilement vos logiciels.

Le PPA, dans l'univers d'Ubuntu et ses dérivées.

C'est ici que rentre en jeu les PPA. Ce sont des sources de nouveaux logiciels hébergées par un service de Canonical (éditeur d'Ubuntu), Launchpad.

Dans les temps anciens d'Ubuntu, il fallait éditer à la main un fichier texte, le fameux sources.list et lui rajouter les adresses de serveurs. Aujourd'hui, l'installation d'un PPA se fait grâce à une ligne de commande à copier-coller dans votre terminal : sudo add-apt-repository ppa:LE_NOM_DU_PPA

Mises en garde sur l'utilisation des PPA

Les PPA sont bien utiles pour avoir accès à certains logiciels récents non proposés par défaut par votre distribution. Mais, certains PPA embarquent plus de logiciels et sont de véritables suites logicielles, avec tous les composants à jour pour faire tourner leurs logiciels. Et c'est ici qu'il faut être vigilant. Installer un PPA qui ne contient qu'un seul logiciel, ça se tient, et c'est même intéressant dans la plupart des cas. Installer un PPA avec une suite de centaines de logiciels et leurs dépendances peut casser votre installation facilement.

Je vous recommande ceci : bien vérifier les paquets qu'on peut mettre à jour sur le site du PPA. Comme cela vous saurez si le PPA contient le logiciel ou aussi des mises à jours de Mesa, de pilotes... dont les versions vont se substituer à celles de votre système et le rendre potentiellement instable.

Une solution, n'installer que ce qui est utile ! ;)

Par exemple, pour le logiciel CoreCTRL, nous pouvons remarquer que le PPA proposé ( https://launchpad.net/~ernstp/+archive/ubuntu/mesarc ) contient le logiciel et des mises à jours de Mesa, de pilotes...

Nous pouvons n'installer que le logiciel dont on a besoin en prenant le .deb : “view package details”, le télécharger, et l'installer. C'est comme cela que je fais souvent. Si le logiciel a des dépendances bizarres, je le saurai tout de suite et/ou je pourrai passer à la compilation pour l'utiliser... ou pas (car s'il a des dépendances pourries, c'est peut-être aussi que le logiciel en question un peu moisi)

Voici en image ce que ça donne :

#ppa #ubuntu #popos


Ce guide n'est pas traduit et je lui ai rajouté la partie sur Heroic Game Launcher. Source du guide ici.

The System76 Guide to Gaming on Pop!_OS

Over the years, Microsoft Windows has had a lock on gaming. Most PC games are developed with Windows in mind. For Linux—and Linux distributions like Pop!OS — this complicated matters. However, thanks to contributions from developers and engineers across the Linux community, gaming on Linux is now easier than ever. Read on for a fundamental guide on how to get the best gaming experience on Pop!OS.

What is Proton ?

Developed by Valve Software, Proton works through Steam Play to take games developed for Windows and translate their code into a language that’s compatible with Linux. To do this, it uses tools like DirectX Vulkan that would normally have to be installed and maintained by each user. Built from a fork of WINE, Proton translates Windows commands into code compatible with Linux systems, allowing games to launch and run smoothly. The end result for Linux users is the desired outcome : Buy the game, install it, and press play.

Of course, adding support for each and every game in Steam’s hefty library will take time. Valve’s team prioritizes making newer games compatible over older titles. If you’re wondering how well your game works on Linux, ProtonDB is an essential source of information. There, you’ll find tens of thousands of games rated by gamers. The ratings are as follows:

  • Native (developed for Linux)
  • Platinum (Runs perfectly out of the box)
  • Gold (Runs perfectly after tweaks)
  • Silver (Runs with minor issues, but is generally playable)
  • Bronze (Runs, but often has crashes or has issues preventing from playing comfortably)
  • Borked (Game either won’t start or is crucially unplayable)
  • Unrated

Of the top thousand games at the time of writing this blog, only 6% received a Borked rating. Even if your game hasn’t yet reached Platinum or Gold status, that doesn’t mean it’s doomed to be buggy forever. Valve is still in the process of expanding compatibility, so keep checking back in to see how your game is faring. And as with all things in Linux, if you search the issue you’re having in your search engine, you’re likely to find a solution.

Steam is available for download in the Pop!_Shop or by using the following command :

sudo apt install steam

How to turn on Steam Play

In the Steam application, head to the Steam menu at the top of your window and click on “Settings” and then “Steam Play” at the bottom. From there, make sure both boxes are checked to enable Steam Play on supported and all other titles, and you’re good to go !

While Steam Play has revolutionized gaming on Linux, it’s still a work in progress. There are thousands upon thousands of games out there, so it will take a while to translate all that code into a flawless experience. This is where Lutris comes in.

What’s Lutris ?

Lutris is an open source game library that uses various emulators and WINE (Wine Is Not an Emulator) to get games developed for Windows running on your Linux machine. A little research online will tell you which emulator/translator to select for the best experience with each specific game. Whereas on Steam non-Platinum-rated games may require additional technical magic to get them set up, Lutris pulls existing install scripts from the community to get those games up and running quickly. So if your game isn’t yet available through Steam Play, Lutris is your best bet.

A sidebar in the app allows you to launch games in your library, search for specific games from a source, and choose between programs for running your game. However, functionality for browsing and reviewing games has not yet been integrated into the application. For now, those features are limited to their website : lutris.net.

Lutris is available for download in the Pop!_Shop or using the following command :

sudo apt install lutris

Organize your game libraries with GameHub

GameHub is an application that allows you to link your accounts to multiple game libraries. Sync up with your Steam, Lutris, GOG, Humble Bundle, and itch.io accounts. Install, run, and remove games from one location.

As with Steam and Lutris, Gamehub can be downloaded from the Pop!_Shop or by using the following command :

sudo apt install com.github.tkashkin.gamehub

Access to EpicGame Store Games with Heroic

HeroicGame Launcher is an application that allows you to link your Epic Game Store account and run them with Proton or specific WINE versions. Install, run, and remove games from one location.

To install it, juste download the latest release here, take the amd64 release, and install it with a double-clic on it.

What GPU should I get ?

Sometimes integrated graphics are technically sufficient to run smaller games, but you’ll need more power to run your AAA blockbusters. Configuring your gaming rig with a GPU will reduce stutters and dropped frames; the better your GPU, the more buttery smooth your game will feel.

For casual gaming, an NVIDIA GeForce GTX 16-Series or AMD 6800 GPU will run games just fine. Meanwhile, an NVIDIA RTX 20-Series or AMD 6800 XT GPU will run AAA games more smoothly with a visually stunning experience. If you plan on streaming and recording your AAA gameplay in competitive matchmaking on a 4K monitor, and you have a tendency to leave open a large quantity of windows, the RTX 2080 Super or AMD 6900 XT have the firepower you’ll need, and then some.

What CPU ?

The CPU is responsible for running programs like Steam, WINE, Discord, web browsers, and your game. Your CPU’s clock speed determines how fast your machine processes instructions to complete a task. Nearly every task touches your processor at some point, so a higher clock speed will make for a more performant system. Because of this, at least an Intel Core i5 or AMD Ryzen 5 is recommended.

How much RAM ?

A configuration with 16GB RAM is most commonly recommended for any gaming machine. That’s because RAM is responsible for your system’s short-term memory. The more RAM you have, the more information can be saved in the faster, short-term memory, and the more programs you can run at one time.

When it comes to gaming, RAM works alongside the GPU to process your game. While the GPU handles the graphical elements, RAM remembers things like the X-Y coordinate of your character, how many enemies are in a level, and NPC behaviors. These parts are loaded in as you traverse the 3-D environment.

Is NVMe storage worth it ?

NVMe storage drives drives take advantage of a direct PCIe connection to deliver faster transfer speeds between your hard drive and your CPU. Solid-state hard drives (SSDs) connected to your system using a SATA connection limit your transfer speeds to SATA’s 500 Mb/s. In contrast, an NVMe SSD plugged into a PCIe 3.0 lane on your motherboard offers a bandwidth of 32 GB/s, half of the 64 GB/s bandwidth of a PCIe 4.0 lane.

When applied to your game, a hard drive utilizing a PCIe connection will noticeably decrease how long it takes to start up and load your game, including loading screens. Of course, the overall time decrease depends on how the game itself is programmed to load. While games like Tomb Raider and Assassin’s Creed use loading screens heavily, games like Cyberpunk 2077 are much more dependent on memory to load your game.

Another benefit of PCIe NVMe drives is that they will boot up your computer faster and make your operating system feel more fluid, so they’re worth a look for the day-to-day efficiencies as well.

What if I have a 4K monitor ?

Gaming in 4K requires extra graphics power. Consider upgrading your GPU a level to account for your system processing four times more pixels than it would on a standard 1080p monitor.

Often, 4K resolution will make your operating system’s user interface to appear “tiny” due to the increase in pixels. In Pop!_OS, you can use what’s called fractional scaling to adjust the size of what you see on-screen. To do this, go to the “Displays” menu in your Settings application. By toggling Fractional Scaling on, you’ll be able to tell your operating system to account for more display pixels. Choose between 125%, 150%, 175%, and 200% scaling until your UI is to your liking.

Here, you can also set your 4K monitor to run at 1080p resolution, which reduces the load on your graphics card. This results in a smoother, albeit lower-res, experience.

Game Tip : Disable mouse acceleration

By default, the speed at which you move your mouse may affect the distance it travels. Jerk your mouse across the desk, and you’ll likely hit the edge of the screen with your cursor. This setting is useful in day-to-day activities, saving you the trouble of knocking over your morning coffee on the way to closing your browser window. However, when playing a game — especially an FPS — this feature could wreak havoc on your skill level.

There’s an easy fix : Disable it. With your external mouse plugged in, go to the Mouse and Touchpad menu in your Settings application and toggle Mouse Acceleration to the off position.

Do I need to worry about drivers ?

If you purchased a computer from System76 with an NVIDIA GPU in it, your system is ready to go ! If not, follow these instructions on our support page for downloading the system76 driver. Folks running Ubuntu 19.10 or later will need to follow all instructions on the page, while Pop!_OS users can skip to the System76 NVIDIA Driver section at the bottom.

To download Pop!_OS with this driver installed, go to pop.system76.com, click “Download”, and then “Download 20.10 (NVIDIA)”. (In the event this article has not been updated since publishing, the current version number may be different.) We update the NVIDIA driver through the OS, so be on the lookout for new updates !

AMD drivers are included in the kernel, so Pop!OS users with AMD graphics are good to go ! If you’re downloading Pop!OS, click “Download 20.10” in the window above.

For More Info on Linux Gaming :

  • GamingOnLinux is a self-explanatory site for all things gaming. On Linux! Get the latest in new game reviews, hardware reviews, software news, and info on driver updates.
  • Boiling Steam has been covering PC gaming on Linux since 2014. Check out hardware and game reviews, monthly game releases through Proton, and tutorials for setting up your rig. You can also pop into the forums to discuss your experience with like-minded folks.
  • The Linux Gamer offers guides and analysis on Linux tech, gaming, and open source software, often with an angle regarding where the movement as a whole is headed.
  • Jay LaCroix of LearnLinuxTV frequently uploads Linux guides and tutorials, distro reviews to his YouTube channel. If you’re looking for a testimonial on how well games run on Linux, Jay’s hardware reviews are a good place to look!
  • LinuxGameCast creates a variety of Linux-focused content, including streaming, news, and weekly/daily chats. Check them out on their website or YouTube channel.

#linuxgaming #nvidia #popos


Open... Quoi ?

L'OpenCL est à AMD ce que CUDA est à Nvidia, la prise en charge du GPU pour les opérations de rendu (vidéo, 3D, photo... même LibreOffice s'y est mis). En gros, ce n'est plus votre CPU qui va faire tout cela, mais votre GPU qui dormait jusque là. C'est de la vraie optimisation de votre matériel et pour le coup c'est super utile pour des projets vidéo ou 3D qui peuvent prendre des heures de rendu final.

Logo OpenCL

Si CUDA de Nvidia est propriétaire, OpenCL (Open Computing Language) est open-source. Cela signifie que tous les OS peuvent le prendre en charge, des supercalculateurs IBM aux cartes graphiques de gamers. OpenCL est intégré directement dans les OS Apple par exemple (principalement parce que Apple en est l'initiateur).

Un standard utilisé par l'industrie

L'OpenCL est développé au sein du groupe Khronos, qui développe OpenGL mais aussi Vulkan. C'est un consortium étendu d'entreprises regroupées pour développer les standards de l'industrie. C'est pour cela que beaucoup d'applications professionnelles 3D utilisent OpenGL pour les rendus et non DirectX. Le passage vers Vulkan est en ce moment crucial pour l'industrie.

Mais l'OpenCL est aussi utilisé dans les calculs CPU pour accélérer les rendus complexes. Ainsi les programmes SETI, Folding@Home utilisent l'OpenCL que ce soit sur les cartes graphiques AMD, Nvidia ou Intel (ou d'autres circuits exotiques). Et c'est bien là la force de l'OpenCL : ne pas être limité par un fabricant de matériel.

Oui et sur Linux ?

Comme je suis récemment un nouveau acquéreur d'une carte AMD. Je vais vous expliquer ici mon parcours, car c'est un vrai parcours afin de trouver les bonnes informations et j'espère que cela vous donnera des idées pour vos recherches. ;)

La version OpenCL des pilotes libres est limitée à la version 1.1 Et ceci est un problème : la plupart des applications professionnelles demandent à minima la version 1.2, autant dire que cela est une bonne base mais que je ne trouverai pas mon bonheur dedans !

Le parcours pour installer

Première recherche : “OpenCL”, je trouve les quelques informations que je vous ai présenté plus haut. Mais je me souviens d'un article précédent sur ce blog qui me permet d'aller directement à cette page : la page d'installation des pilotes AMD propriétaires pour Linux. Alors oui ok, j'aime bien mes pilotes libres (ils fonctionnent très bien), mais si je peux installer les pilotes propriétaires et avoir le support d'OpenCL, banco !

Première erreur : vouloir passer par les pilotes officiels. Et oui, comme je l'ai déjà indiqué, les pilotes AMD propriétaires sont faits pour une certaine version de kernel les version LTS (18.04 et 20.04). Or, j'ai un kernel modifié par PopOS, plus haut en version (20.10 maintenant). Donc forcément, quand le pilote propriétaire souhaite installer son module, bin, il ne trouve pas le bon kernel, donc error, donc ne surtout pas rebooter, désinstaller le tout et revenir à la case départ !

Deuxième recherche : passer par des applications qui demandent OpenCL et donc voir s'il n'existe pas un tutoriel bien fait à ce sujet ! Banco ! La recherche “OpenCL Blender” trouve un tutoriel intéressant sur le forum de Blender !

Deuxième erreur, vouloir installer les dernières versions de Blender : oui elles n'existent dans le PopShop qu'en version Flatpak (Blender 2.9) alors que la version des dépôts (2.83.5) est un peu plus ancienne. Effectivement, pour des questions de droits d'accès matériel...etc... les versions Flatpak (et cela s'applique aussi pour les versions Snap) sont parfois bridées dans leurs fonctionnalités, parce que ce sont des applications “sandboxées” (dans leur conteneurs plus ou moins étanches du reste du système).

Et donc, après avoir suivi le tutoriel, édité le script d'installation pour lui rajouter le terme “pop”, installé ce qu'il fallait avec la bonne commande ./amdgpu-install --opencl=legacy,pal --headless --no-dkms, redémarré... Blender s'offre à moi avec le support d'OpenCL ! Et Darktable aussi, et LibreOffice aussi, et KDEnlive aussi ... !!!

Conclusion !

C'est pas simple, il faut lire, comprendre ce que l'on fait, surtout éviter d'installer la partie avec le module du kernel, éviter de rebooter sans croiser les doigts (parce qu'il y a un risque d'écran noir)... bref, on aura vu plus facile ! Dans cet article, je vous partage mes liens, n'hésitez pas à les utiliser, ils sont d'intérêt général !

#amdopencl #popos #mesa #opencl


...et les autres !

Proton ?

D'abord qu'est-ce que Proton ? Proton c'est un super utilitaire développé par Valve et intégré à Steam-Linux pour faire tourner des jeux créés seulement pour Windows. Il contient tout ce qu'il faut pour faire tourner des jeux et est basé, entre autres, sur deux éléments indispensables : Wine et DXVK ! Pour utiliser tout cela voici un très bon tutoriel en français ici.

Vulkan

Wine et DXVK ?

Wine est un acronyme pour “Wine Is Not an Emulator”, comme son nom l'indique, Wine est une collection de librairies qui permettent à des jeux ou applications Windows de “retrouver leurs petits” lorsqu'ils sont lancés sur Linux. En gros, c'est un traducteur d'appels d'applications. Au lieu qu'une application demande directement le .dll qu'il lui faut, Wine lui fournit une version différente qui permet de dialoguer avec Linux.

Wine est intégré dans différents projets comme PlayOnLinux, Lutris, Codeweaver...

DXVK ?

DXVK est un peu aussi un acronyme de “DirectX VulKan”. Même chose que pour Wine, il s'agit d'un traducteur. Mais avec cette fois la puissance de Vulkan, ce qui entraîne un gain de performances important voire parfois des applications qui tournent mieux ou à performances égales selon les jeux. et avec les versions, DXVK se bonifie !

Proton et ses versions non officielles.

Je ne vais parler que de celle que je teste depuis quelques temps, la version Proton-GE. C'est une petite merveille de Thomas Crider alias GloriousEggroll qui comprend les derniers développements de Wine, DXVK ainsi que d'autres utilitaires audio comme FAudio, XAudio... En gros, utiliser une version non officielle permet le plus souvent de gagner en performances et en compatibilité d'applications. Le mieux est de recenser tout cela sur le site ProtonDB qui documente tous les jeux jouables ou ayant besoin d'astuces pour fonctionner correctement !

Comment installer tout cela ?

Simple ! Vous allez dans la partie “release” du code déposé sur GitHub, vous téléchargez, et vous décompressez dans le bon dossier ! Chez moi c'est celui-ci : /home/nasra/.steam/debian-installation/compatibilitytools.d

Il n'y a plus qu'à sélectionner la bonne version dans Steam !

#vulkan #popos #mesa #proton #wine #steam


Quelques petites astuces !

Après ma série lors de mon passage à la RX 5500 XT, la redécouverte des pilotes AMD pour Linux et quelques tests, j'ai expérimenté quelques soucis avec ma config que j'ai pu résoudre en lien avec les développeurs des pilotes (oui c'est ça la magie de Linux).

L'OpenGL se fait la malle...

OPENGL

J'ai testé quelques applications, et je me suis retrouvé avec ce genre d'artefacts graphiques. Du coup, je me suis dit, je vais mettre à jour les pilotes Mesa (les pilotes Libres). Et là, même soucis, et en pire puisque certaines applications web (Chrome par exemple, mais aussi LibreOffice et des applications Vulkan) se mettent à faire ces mêmes bugs ! Même chose en installant un noyau plus récent grâce à Mainline...

Alors je me suis dit que j'allais documenter ce bug sur le Git de Mesa.

Documenter, préciser, résoudre le soucis !

Tout est là : https://gitlab.freedesktop.org/mesa/mesa/–/issues/3323 (oui j'ai un autre pseudo sur Git)

En gros, et pour résumer le tout, après discussion, et retours des dev, notamment pepp, j'ai testé une solution avec les applications concernées. Ce retour de bug montre aussi mon cheminement dans ma connaissance pour placer les options correctement dans les commandes de lancement d'une application, où je me répond à moi-même ;)

À noter quelques trucs, que j'ai compris au passage. RadeonSI, ce sont les pilotes OpenGL, RadeonVK, ce sont les pilotes Vulkan. Selon vos applications, elles utilisent tour à tour OpenGL ou Vulkan. C'est notamment le cas des émulateurs de consoles (PCSX est OpenGL seulement, Dolphin permet le passage entre les deux, RPCS3 aussi) et c'est un très bon indicateur de rendu ;)

Bref, la solution est dans une option à placer avant le lancement de toute application : “AMD-DEBUG=nodcc” Et qu'on peut rendre permanente avec ce petit fix.

En attendant, le développement de Mesa est très actif et cette option, ou en tout cas la résolution du bug, qui rendrait caduque cette solution est en cours d'intégration dans les derniers développements de Mesa.

[MAJ : le bug a été résolu avec les dernières versions de Mesa, 20.0.1]

#amd #popos #mesa


3 salles, 3 ambiances !

Les pilotes AMD sur Linux, il y a quelques subtilités à connaître. Avec Nvidia, c'est assez simple : les pilotes libres (peu performants) et les pilotes propriétaires (performants).

Voyons voir du côté d'AMD !

carte graphique AMD

RADV

RADV est le backend Vulkan développé par les développeurs MESA, pas AMD (même si certains développeurs AMD y contribuent). Il est installé par défaut et est ce que toute personne n'utilisant pas AMDGPU-Pro utilise pour jouer sur Linux. C'est la solution la plus simple et rapide : tout est intégré au noyau du système et il se met à jour avec les grosses mises à jour du système (ou mises à jour intermédiaires pour la famille Ubuntu). Ce sont des pilotes libres très performants !

AMDVLK

Là c'est le pilote Vulkan, open-source, développé directement par les développeurs d'AMD. Quand on parle de pilotes open-source d'AMD, on parle de ceux-là.

AMDGPU-Pro

AMDGPU-Pro est le pilote propriétaire d'AMD et n'est pris en charge que sur un très petit nombre de systèmes d'exploitation Linux : Ubuntu, SUSE, Cent et Red Hat, avec des versions spécifiques des noyaux du système. Il comprend une version d'AMDVLK que la communauté à tendance à appeler AMDVLK-Pro. Pour cette version, le support matériel de la part d'AMD est assez fidèle et une nouvelle version sort tous les mois. Petit bonus, il permet d'activer le support d'OpenCL pour le traitement d'images et vidéos par le GPU (un peu comme CUDA sur Nvidia).

AMD card

Performances et compatibilités !

Premièrement, cela peut varier considérablement selon la distribution, la version du noyau... Dans les documentations, il n'est pas aisé à tenir à jour toutes les informations facilement. Des utilisateurs comme Arch et Fedora exécuteront la dernière version de ce qui est disponible dès qu'elle sera prête, alors que les utilisateurs d'Ubuntu et de SUSE devront peut-être attendre un certain temps pour obtenir la dernière version des pilotes. Sur ces “anciennes” distributions (typiquement les distributions LTS), il peut être avantageux d'exécuter les packages AMDGPU-Pro (si possible) car ils seront probablement plus à jour. Cela dit, certaines distributions, comme Ubuntu avec leurs dépôts HWE, prennent de leur côté l'initiative pour maintenir les pilotes plus à jour.

Voici un aperçu des performances, à noter que la mention “ACO” est une nouveauté des pilotes libres RADV qui permet de meilleures performances :

Enfin, un test plus détaillé : https://www.phoronix.com/scan.php?page=article&item=mesa-201aco-amd&num=1

Petite astuce : les trois pilotes Vulkan peuvent être installés en même temps ! Tout ce que vous avez à faire est de lancer des programmes avec la bonne variable d'environnement pour la changer de la valeur par défaut !

#amd #popos #mesa


Le retour de la série !

Nouvelle saison ? Après avoir expliqué mon choix puis vous avoir montré que l'installation est plutôt simple, voici quelques retours d'essais divers et variés que j'ai pu faire.

Y-a-t-il un pilote dans l'AMD ?

Oui ! Dans le noyau (ou kernel) de son Linux. Les pilotes étant open-source, ils sont directement intégrés dans le noyau du système, de sorte qu'il se met à jour directement avec tout le système. Vous n'avez plus à vous en soucier !

AMD

Sauf que...

Comme ce sont des pilotes open-source, et même s'ils sont développés par des employés de chez AMD, ils peuvent avoir quelques soucis, notamment sur les cartes récentes. Un peu comme dans mon précédent article avec le PPA expérimental lors de l'installation de CoreCTRL. On peut alors se dire qu'il est intéressant de faire appel aux pilotes propriétaires AMD pour les remplacer et avoir un support plus efficace de son matériel.

pilote

DKMS, noyau et pilote sont dans un avion... qui pilote ?

Le noyau ! Seul lui, avec sa bonne version peut permettre aux pilotes propriétaires de bien fonctionner. Pour cela les pilotes doivent supporter des versions du noyau spécifiques (souvent pas les derniers, et souvent les versions stables). Pour ce faire, ils font appel à DKMS pour construire le module permettant au pilote de s'installer dans le noyau. C'est pourquoi, les pilotes propriétaires Nvidia peuvent faire des erreurs DKMS lors de l'installation sur un noyau inconnu des pilotes. Et bien c'est le même soucis ici avec AMD ! Et c'est le soucis que j'ai eu lorsque j'ai voulu tester les pilotes propriétaires AMD.

noyau

AMD-GPU-PRO et PopOS 20.04

Bon déjà, PopOS est une super distribution, que j'ai plaisir à utiliser tous les jours sur mes PC. Ceci étant dit, voici une expérience malheureuse. Le pilote AMD-GPU-Pro est le pilote propriétaire d'AMD pour ses cartes graphiques. Lors de sa dernière mise à jour, il permet son installation sur Ubuntu 20.04. quelle ne fut pas ma surprise de voir qu'il ne reconnaissait pas mon OS. Bon, ça se corrige assez facilement en allant dans le script (un bête fichier texte), et ajouter “pop” à la ligne où Ubuntu et Mint sont cités.

PopOS

Ensuite, normalement, et puisque ce soucis est arrivé à d'autres, ça fonctionne... Et bien non. La version du noyau proposée par PopOS n'est pas reconnue par l'installateur du pilote. En fait, tout s'installe mais pas complètement, DKMS m'indique des erreurs de module non installé car le noyau n'est pas le bon. Dans ces cas là, pas de panique, ne surtout pas redémarrer, il faut désinstaller les pilotes, et tout fonctionne.

#amd #popos #mesa


Ça y est !

J'y suis ! De retour chez AMD après quelques années chez Nvidia. Je dois dire que la migration a été plutôt surprenante. Voici un petit historique.

Le matériel

Oui, j'ai craqué pour mettre à jour ma configuration. Je suis passé sur un Ryzen 5 2600, une carte mère Asus B450, 16 Go de DDR4 (3200Mhz), et bien sûr la RX 5500 XT.

Nouvelle config J'ai voulu faire cette mise à jour pour une raison principale, ma RX 5500 XT ne peut pas fonctionner sans bios UEFI, et la carte mère que j'avais (Asus M5A87), n'en dispose pas.

Démontage de toute la config, pose de l'ancienne config...

Ancienne Config Tout cela m'a pris, environ 2 heures, pour y aller calmement, tranquillement, en nettoyant au passage quelques poussières, réorganisant les passages de câbles dans mon boîtier antédiluvien. Si vous ne connaissez pas, c'est un Textorm 974MB, toujours fonctionnel pour mon usage.

Oui c'est vieux

L'OS

Bon, comme j'avais déjà mon système, mon SSD et mes disques durs sauvegardés, je me suis dit que je vais tester pour voir si tout démarre. Sans avoir désinstallé les pilotes Nvidia, sans avoir changé le boot en UEFI... Et... ça démarre, mon PopOS (20.04) affiche son interface, aucun soucis, le PC est fonctionnel à 100% !!

J'ai eu une petite déconvenue sur les jeux passant par SteamPlay et donc Vulkan, ils ne voulaient pas se lancer, écran noir, sans autre message d'erreur (même en lançant Steam en ligne de commande). Certainement un soucis avec l'installation de Vulkan sur AMD. Je suis donc parti à la pêche aux infos, comme si j'installais Vulkan pour la première fois sur une carte AMD. Je me suis basé sur ce site et ai installé seulement les paquets suivants (pas le PPA) :

# apt install libvulkan1 mesa-vulkan-drivers vulkan-utils

Et depuis tout fonctionne au poil !

Les logiciels

Avec ma carte Nvidia, j'avais installé et essayé GreenWithEnvy pour gérer au mieux les performances, les déclenchements des ventilos... Avec AMD, j'avais repéré ce logiciel, CoreCTRL ! Et, vous savez quoi ? Il est diablement efficace ! Par contre une petite astuce, n'installez pas le PPA si vous êtes sur Ubuntu/PopOS/Mint, mais plutôt directement le .deb à partir du site (partie releases), et prenez la version correspondante à votre OS (20.04 = f pour Focal). Si vous installez le PPA, vous aurez une version alpha de Mesa qui peut causer des soucis (comme chez moi, des artefacts graphiques).

CoreCTRL

#amd #popos #mesa