Sarita A

poésie

Élan des bois respire mon moi.

Aujourd’hui je me suis libérée. Cet aujourd’hui dura 10 ans ou 1 mois ou quelque chose comme ça, et il n’est pas terminé. Que de chemin ce temps, qui n’est pourtant que grain de sel dissout dans l’immensité des océans... Libérée de toi, altérité, libérée de moi.

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Désirs de corps, appel à l’amour.

Mon corps en appel lance un cri à l’amour. De cet amour charnel qui nourrit les étoiles. Les rencontres hélas si elles prennent les corps les emmènent rarement dans les sphères célestes, là où les âmes trouvent à grandir. Là où la danse charnelle renvoie aux douceurs et aux délicatesses des esprits attentifs.

Quand le corps à corps nous pousse vers les étoiles, hélas bien souvent le corps dansant aux flammes de l’amour, repart endolori de ses brûlures ardentes.

Que faire de toi oh ma chair en appel. J’aimerais te sacrifier à l’hôtel des Dieux, libérée des soifs des énergies terrestres, partir plus libre rejoindre tes esprits.

Sarita 06/12/20

#poésie #érotique

Je sais que tu es là.

Je sais que tu es là, et les larmes me viennent. La musique me surprend en pleine émotion, lâchent les barrières.

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Saisons

Nouvelle saison de la vie, avec délicatesse le manteau de neige se pose sur le paysage qui s’offre à mes yeux. Nouvelle saison dans ma vie, avec délicatesse le manteau de tes mots accompagne le chemin que j’ouvre à mes yeux.

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Familière, étrangère.

Me sentir si étrangère à ce monde, et si familière à moi-même, à la respiration du vent, au bruissement des feuilles, au crissement du givre sous les pas du chamois…

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Solitude

Solitude qui me nourrit, solitude qui me désespère.

Volupté de me sentir portée par l’instant, seule et si riche de moi-même et de ce qui se présente. Gratitude.

Douleur frappante, lancinante, poignardée en mon cœur, sentiments d’impasse, de vide, de cri. Désespérance.

Part d’ombre et de lumière, flamme soumise aux courants d’airs de mon esprit.

Qu’il est bon quand je calme ce vent et qu’enfin s’installe la lumière. Force radieuse. La fleur de vie s’ouvre paisiblement rayonnant de sa douce énergie. Force vitale. L’arbre de la sagesse connecte les cieux à la terre, ancré, planté, posé. Force tranquille. Irradiant de sa propre lumière le cristal de mon cœur se suffit. Force minérale. La note de la vie scintille à mon oreille. Force silencieuse.

Je prends le pouvoir sur moi même, ou plutôt j’abandonne ce pouvoir pour me laisser porter par le souffle. Force simple.

Mais pourquoi vous ? Tumultes enragés me brinquebalant comme un fétu aux milles vents. Sombres, glaciales, silencieuses et dures abîmes me figeant tel un stalactite de glace prêt à se rompre en une chute vertigineuse et fatale.

Le calme durable existe-t-il ? Appel à la lumière, à la goutte d’épanouissement, à l’arbre dissipé par les sombres nuages de la tempête, à l’éclat de silice imputrescible. Tout est là. Le souffle de vie n’est que voilé.

10/20 Sarita

#poésie

Descente d'égo – montée d’énergie, beauté.

Ce soir je mesure combien la claque donnée à mon égo il y a quelques jours, la remise en question par des critiques extérieures m'ont été profitables, constructives.

Claque douloureuse qui fait descendre l'égo de son trône tabouret, me retrouver à terre, moral en berne, six pieds sous terre...

Ah, égo, que de susceptibilité du haut de ton pontificat! Des efforts pour se relever, des fruits à en récolter, dont le germe croissant me montre déjà le ridicule de ton plastron.

Oui, me voici en route, sans me croire reine des reine, bien près du sol, mais nourrie de l'espérance d'apercevoir les premières marches d'une échelle, non plus qui mène au trône, statique, mais vers un pays plus riche, plus vivant!

Car l'échelle du progrès est sans fin. Elle s’occulte momentanément quand elle se perd dans les nuages de l'égo assis en un piédestal rassurant, érigé en un noble protecteur de pacotille.

Qu’il est bon de se sentir nourrie si près du sol plutôt qu’à se croire assise confortablement sur un socle de sciure, que le moindre courant d’air met en péril, en panique.

Le germe de la créativité n’a nul besoin de couronne sur laquelle arrêter ses branches, il ne demande qu’a tendre vers la lumière, à déployer ses pousses toujours plus haut, à son rythme propre, sans ligne d’arrivée aucune, ni prédéterminée, ni normée, limitée et limitante.

Nourrir le germe plutôt que de le statufier à son dernier bourgeon.

Le chef intérieur n'est plus à admirer, c'est cette petite pousse si prometteuse d'un chemin de liberté, qui n'attend l'aval d'aucun maître qu'il faut choyer.

Sarita, 13/10/20

#poésie

Descends A Joye

“Descends, tu descends dans les profondeurs de ton corps dans les antres de ton âme dans les pores de tes cellules. Tu rejoins l'infiniment petit de ton être. Tu te fonds dans le mouvement de la vie. Tu exploses du centre de ce centre vers l'infini extérieur intérieur. Ton incarnation prend sens, se meut sur les flots et les soubresauts des sons, décuplés sur les contreforts ouverts de tes espaces cellulaires, offerts. Chaque note te transporte au fin fond de toi même comme dans l'infinitude du monde. Tu es là. Ton cœur s'envole offert aux vents. Tes cheveux écument la vie comme milles gouttelettes éparses. Tu chevauches l'air de tes ardeurs en un tourbillon lancinant. Cavalcade de folie source de vie. Joie, Joye qui nous embarque ici maintenant. Sarita Fin août 2020 Bartherans corps – âme – cellules – être – vie – sons – offerts – monde – vents cavalcade de folie source de vie

#poésie

Ici Ici pour quoi Ici pour qui Regards Oreilles Corps Les miens Les leurs Côtoiement Échanges? Tensions? Là, pour quoi Là, pour qui Quoi? Les mots Les sons Seront-ils reflets de mes tensions de leurs tensions? Ici. Là entre les sons. Silences Silences Comme un appel Mon âme, vol, s'envole. Leurs âmes Nos âmes Quelles âmes? Quels mots? Au delà de l'expressible Ce temps Le nôtre Le leur Ce temps qui n'appartient plus qu'à lui-même Sort de notre matière Et de notre portée De nos mots

Sarita, automne 2020

#poésie

Poema para ti En este momento en el que estoy sola, pienso en ti.

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