Shinra

pérégrinations d'un “néo-rural” au 21ème siècle

4h47

c’est une belle heure pour partager quelques mots non ?

Comment allez-vous ? Bien, j’espère !?

Nous voilà déjà en Juillet, les choses ont évolué depuis le dernier message. Il a bien fallu trouver quelque-chose pour rentrer des € , des unités monétaires non-libre (unl) vu que la #monnaielibre n’est pas encore hyper répandue à l’usage dans le coin… et que la banque ne semble toujours pas enclin à en accepter ^^ .

Fin du mois de février, j’ai commencé une formation de tôlier spécialiste « poids lourds » au sein du groupe Faurie , et dans un garage Renault Trucks à Saint-Georges.

Bon j’imagine que ça ne vous dit rien grand-chose ×

En gros, j’apprends la carrosserie et le lieu d’apprentissage est à 40km de la maison.

D’un côté, c’est pas mal, j’ai trouvé une formation payée et vu mon âge, c’est directement le smic (et non une fraction de celui-ci). De l’autre côté, et bien… je mets en valeur du capital.

En fait j’ai remarqué que ce taf est vraiment un mélange de choses assez hétérogènes, ou plus exactement, que mon projet de vie, dans lequel ce nouveau taf arrive, donne un ensemble assez hétérogène : je vise la sobriété énergétique MAIS je fais 80km par jour pour le travail . Je vise la moindre dépendance aux réseaux MAIS ce boulot est majoritairement tributaire des énergies fossiles et de l’électricité. Je vise un usage le plus répandu possible des #lowtech MAIS j’ai du matos « pointu ». Je vise le temps partiel salarié MAIS la formation de 14 mois se passe à temps plein.

Bref ce mélange des genres m’oblige parfois à me poser et me concentrer.

Par contre il y a deux constatations in-dé-nia-bles qui ont été faites

1° comme je mets du capital en valeur, ça semble être considéré comme un véritable travail ET à terme, dès l’embauche, le salaire sera plus important que celui que je percevais dans le médico-social au bout de 8 ans d’ancienneté. C’est moche, mais c’est comme ça -₋-

2° si il est plus difficile physiquement, il est beaucoup plus reposant psychiquement : quand l’heure de la débauche (oui, j’apprécie beaucoup ce sens là à ce mot ^^ ) arrive, je laisse absolument tout en plan sans me tracasser de savoir si la nuit va bien se passer et me demander ce que je vais bien devoir faire demain pour que ce soit mieux pour elle. Nan, la pièce travaillée s’en fiche complètement. Ça, pour le moment, ça n’a pas de prix.

Alors pour le moment, comme l’a dit une connaissance, je fais un peu le maître zen : le quotidien est vécu comme une expérience et un chemin à accomplir au mieux avec toutes ses imperfections, tentant de trouver du bagage utile à tout événement qui surgit.

Reste à savoir combien de temps mon sale caractère va résister à la chose ^^ .

Ha et il y a une autre chose de bien à cette aventure : je sais qu’elle a un terme prédéfini, 14 mois, pas plus. En juin 2023, c’est la quille et peut-être un certificat de qualification professionnelle dans la poche avec du bagage technique qui devrait partiellement pouvoir être réutilisable dans le projet d’ #autonomie

#travailsalarié

Que faisons-nous ?

Fin 2019, arrivée de la « covid 19 ». Début 2020, vivant en France, on entend tout et son contraire, masque, pas masque, danger, bof oui mais non, si si beaucoup, « quoi qu’il en coûte » est prononcé, répit pour la nature, privation de liberté de mouvement via confinements , un couvre-feu, des auto-attestations (alors la, chapeau, ils ont fait fort) .

Moins régulier au taf car syndrome anxio-dépressif qui s’accentue, puis temps partiel thérapeutique, et ensuite… la galère de boulot après rupture conventionnelle. Risque de perdre le toit au dessus la tête. Du taf? J’en retrouve dans le domaine où je me suis formé pendant plus de 10 ans, le médico-social… jusqu’au mois de septembre 2021, le 15 où , à cause des conditions de la politique sanitaire choisie et assumée par l’État Français, je me retrouve empêché d’être embauché par les employeurs pour lesquels je travaillais jusque là.

Les individus sont blâmés, non pas l’État, ni sa gestion calamiteuse des choses. Déjà , là, j’entends des « mais c’est à cause des gens comme vous si les choses ne reviennent pas « à la normale » » Il est plus facile d’individualiser l’attaque. Les vagues successives ? ce sont les non-vaccinés. Ce sont eux les mauvais, et quasi tous des antivaxs ces salauds. Ils ne pensent qu’à eux, ils ne jouent pas « le jeu » , ils n’en font qu’à leur tête. Ils nous empêchent de consommer en rond.

De quoi ont-ils peur ces gens réticents aux vaccins ? Bah, ils ne risquent rien quand même. Allez, fais toi piquer, tu pourras bosser, gagner ta croûte. Tu faisais partie des gens « de première ligne » , c’est cool, ton taf est utile mais on ne va pas t’aider pour autant. À la limite, certaines auront des sacs poubelles pour se protéger. Les actionnaires eux peuvent se gaver à s’en faire éclater.

Mais juré, la vaccination ne sera pas obligatoire, parole de président… sauf pour …les soignantes, les accompagnatrices en structures médicales, sociales et médico-sociales… mais par les flics et les militaires.

Pas de piquouze, pas de pass… pas de resto, de cinéma, de … mais vous pensiez quoi ? Que j’y allais déjà toutes les semaines, avec une famille de 5 ? Idem pour le resto ? Bienvenue dans le monde que connaissent les pauvres et moins fortunés depuis des décennies. Par contre là où je suis vraiment privé, c’est la médiathèque, ça, c’est dur : interdit d’aller flâner dans les rayons entre les bouquins et autres médias, obligé de commander à l’avance et de retirer le paquet « à part » comme… bah… pas comme les autres quoi.

L'État fRançais vient de me faire perdre 10 années de formation continue. Les employeurs ne peuvent pas m'embaucher à cause de mon statut vaccinal !!!

Donc je perds 10 années de formation continue, je suis interdit de la culture la plus accessible, je ne peux même pas officiellement aller fêter mon anniversaire de 20 ans de mariage dans un lieu où prendre un repas sympa, je perds la possibilité de me faire embaucher pour faire ce en quoi je suis bon, on souhaite ma mort parce que je n’accepte pas ce seul acte technique, je vais devoir aller voir l’ophtalmo en 2022 et je ne sais même pas si on va accepter que je rentre à l’hôpital, et aujourd’hui je vois qu’on émet l’idée de punir à minima d’amende. Les 90 % versus les 10 autres ? C’est ça notre monde ? Sérieux ?

Alors là… C’est fait… je recraque… suis en pleurs

La fatigue est là, ça fait 2 ans que d’autres et moi on en prend plein la tronche.

Et vous semblez être un bon paquet à ne pas être en désaccord avec ce que vit la minorité. Et des minorités, pourtant, il y en a plein, partout, de tous genres et styles.

Qui ne s'oppose, consent !

Au moment où c’est vous qui serez concernés, attaqués et blâmés, peut-être que ce jour là , on luttera ensemble, et mieux que maintenant. Mais, braves gens, d’ici à ce que vous soyez concernés…certain·es auront abandonné tout espoir.

Ha oui et choisissez bien votre prochain maître, au cas où il serait un meilleur maître que les précédents. C’est que c’est important un maître.

Peuh

Quand je me serai calmé, venez me faire coucou, on partagera un bon feu, une boisson et on discutera.

En attendant, je sens les larmes monter, il était temps, les précédentes avaient séché.

#politique #sanitaire #travailsalarié

Donnez-moi un “A” !!!!

hello tout le monde,

j'ai besoin de vos conseils (à moins que ce ne soit une question rhétorique ?) car ce matin, je suis, quel pourrait être le mot juste,hmmm… abasourdi.

définition (seconde) larousse: Provoquer chez quelqu'un un sentiment voisin de la stupeur ; consterner, stupéfier

Abasourdi car, hier le conseil constitutionnel (en France) s'est prononcé (loi relative à la gestion de crise sanitaire https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/2021/2021824DC.htm)

Abasourdi car je lis ce matin qu'un (nouvel) évènement majeur écologique est probablement occupé à se révéler à nous (https://www.theguardian.com/environment/2021/aug/05/climate-crisis-scientists-spot-warning-signs-of-gulf-stream-collapse?CMP=twt_a-environment_b-gdneco)

Abasourdi car je découvre que l'obédience maçonnique avec laquelle je travaille se plie allègrement à une injonction de sélection/autorisation d'accès à son musée (https://www.godf.org/museefm/actu.htm)

Abasourdi car ce matin je cherchais une énième fois à me procurer un véhicule thermique pour me déplacer pour aller bosser la semaine prochaine à 40 minutes de chez moi, c'est à dire à devoir dépenser de l'argent pour aller gagner de l'argent

Abasourdi car ça fait 3 jours que je tente de joindre le cabinet des infirmières afin de savoir comment ça se passe pour faire un test pcr à répétition toutes les 48h pour le boulot où je vais aller taffer pendant 2 semaines en remplacement

Abasourdi car demain je repasse à l'état de papa célibataire séparé d'une moitié avec qui 250km vont à nouveau se retrouver entre elle et moi

En gros, l'impression d'être un hamster dans sa roue… ou mieux… dans sa balle transparente en plastique qu'on a mis au sol en lui disant que c'est la liberté et qu'il peut aller où il veut.

Pendant ce temps, le paysage devant la maison est beau, la vallée est là, présente. Elle nous survivra, c'est certain.

Ha, tiens, si j'allais au potager et sur le terrain…

#politique #sanitaire

Un mois un peu chargé…

ou pas.

Comment allez-vous? Ça y est!? La végétation a explosé chez vous aussi j'imagine.

Ici c'est la folie, il a plu, fait chaud, donc ça y est, il y a de la chlorophylle visible partout, les arbres terminent pour certains de prendre un beau vert tendre. Les pissenlits ont fleuri sans que je prenne le temps de faire de la cramaillotte (honte à moi ><).

Par contre dans les choses qui arrivent pour la première fois à la maison, je vous présente…TADAMMMM… les poussins

les premiers poussins de la maison

il y avait bien plus d'œufs que ça sous le ventre des 3 poulettes qui couvaient mais bon, c'est que la nature fait son job.

6 poussins c'est souvent ce que nous achetons chaque année. Pour parler un peu sous, un poussin coûte vers 5€. Et ici, ils sont sortis de leur coquille à domicile. Pas de problèmes avec les mamans. La crainte de me faire becquer la main était là mais rien. Certes elles se gonflaient et tentaient l'intimidation mais rien, à tel point qu'il m'a même été possible de les manipuler pour voir sous leur ventre ce qui se passait. Bon ok, à ne pas faire trop souvent.

Et maintenant les pious vont bien.

Me demande combien d'entre eux sont des mâles. Pourvu qu'il n'y en ai pas trop, sinon ça sera “échange” et si pas “casserole”.

Ça c'était pour la basse-cour.

Dans le reste du potager, quelques salades ont trouvé leur place, idem pour des choux, des carottes, des radis et des tomates. Mais suis encore bien loin de l' #autonomie alimentaire ^^'

Côté fruits, les framboises se portent bien, et d'ailleurs les pieds replantés dans le bas du terrain ont survécus à raison de 4 sur les 5 que j'avais bougé. C'est déjà pas mal.

#bassecour #alimentation

Les débuts en tant qu’aide à domicile.

Ça y est, j’ai déjà tenu 15 jours \o/. Ayant été embauché comme aide à domicile à temps partiel (61,75h par mois) en tant qu’agent.

Alors, qu’est-ce que ça peut être ou faire un·e aide à domicile ? Dans mon cas, ça a été de la toilette matinale dans un lit médicalisé, jusqu’à… devoir attraper le coq pour l’isoler dans un clapier. Mais ça passe aussi et surtout par faire le ménage, laver et sécher le linge, entretenir le feu et rentrer le bois, faire à manger… Bon, par contre, attendez-vous à être appelé·e “femme de ménage”, “aide ménagère” et non aide-à-domicile.

Les personnes accompagnées ont de 50 à pas loin de 100 ans, peu dépendantes dans la grosse majorité des gestes quotidiens mais ne sachant pas réaliser certaines tâches.

Les accompagnements durent au maximum 2h mais peuvent se répéter plusieurs fois sur la semaine, et sont catégorisés soit « ménage » soit « actes essentiels ». Cette seconde catégorie tourne surtout autour des toilettes et des préparations repas.

Ce que je découvre, c’est que ces accompagnements, au mieux se suivent avec 15 minutes pour réaliser le trajet jusqu’au suivant (que tu sois à 5 ou 20 minutes du lieu) mais que parfois tu as de sacrés trous entre deux… et qu’il t’arrive d’être trop éloigné de la maison pour qu’il soit intéressant d’y revenir car tu mettrais trop de temps ou tu ferais trop de kilomètres. La pire journée a été une sortie de chez moi pour aller bosser de 10h à 19h… mais avec seulement 4h30 d’intervention et pas de possibilité de revenir au domicile sans faire exploser le nombre de kilomètres de la journée.

D’ailleurs ces kilomètres me sont encore un peu obscurs, non dans leur définition vous l’imaginez bien ^^, mais leur comptabilisation : d’après la convention, tout kilomètre fait entre deux interventions est pris en charge. D’après la personne vue lors de l’entretien, les kilomètres faits à l’embauche et la débauche sont pour ma pomme. Et suivant la personne du cse que j’ai eu la chance d’entendre au téléphone, devraient être pris les kilomètres aller et retour pour les actes essentiels et ceux entre les accompagnements. Mouais, va falloir être vigilant sur le remboursement de ces kilomètres et bien comptabiliser ceux qui ont été fait (tiens, ça me rappelle qu’il faut que je retranscrive dans le petit-carnet-qui-va-bien, les différentes distances parcourues).

Petites réflexions rapides : 1° dans la campagne où je bosse, l’aide à domicile est un service qui est possible grâce au pétrole, je n’ai que très peu de chose à moins de 20 km de la maison et rien en dessous de 10 km actuellement. 2° on est catalogué comme « essentiels » de par nos actes, mais force est de constater que le salaire n’est clairement pas l’attrait de la profession 3° un peu l’impression d’avoir été lâché comme ça dans le grand bain, mais je reviendrai là-dessus. Rien de dramatique, juste un ressenti 4° je suis qualifié d’agent … mais il me semble que ce qui m’est demandé dépasse ce statut.. 5° pas de chef au quotidien sur le dos et ça, ça fait un bien fou..

allez, prenez soin de vous

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#travailsalarié #aideàdomicile

Il y a des partages joyeux et légers car tous ne peuvent pas être tristes et compliqués.

aujourd'hui et bien presque tout va bien. La recette, une météo sympa, de la #cuisine, du #jardin et du temps, vu que je n'ai que 45 minutes de boulot ce soir.

Résultat, première tentative d’œufs en saumure avec les œufs de la maison dont il faudrait un jour que je vous présente les cocottes qui s'échinent à pondre des choses que je vais leur piquer régulièrement (bon 2 œufs marqués restent pour les inciter à couver… sait-on jamais)

La saumure? 250 ml de vinaigre ; 250 ml d'eau ; 1 cac de sel ; 70 gr de sucre. Faites bouillir le tout et verser sur les œufs durs que vous aurez placés dans un bocal à fermeture mécanique.

premiers œufs maison en saumure

Pour le jardin: semis de radis de dix-huits jours ; plantage d'oignons blancs “snowball” à deux endroits différents pour éviter les gros malheurs en cas d'invasion par les chats ou les poules. Et en faisant le tour ,je vois que les courges sortent, ainsi que la première ligne de carottes rouge-sang. Les salades et poireaux aussi mais ça semble bien timide ><

petites carottes devraient devenir grandes

et les courges poitent le bout du nez

et pour le temps, il y a suffisamment de soleil que pour créer de “jolies” ombres

tadam, it's me… Mario…euh, Shinra

désolé pour la taille des photos… me suis emballé… elle seront modifiées

#alimentation

Envie de jouer pour se changer les idées… mais pas trop envie d'acheter du neuf.

Hello les gens,

Ce post est en fait le résultat d'une petite tranche de vie vidéoludique orientée “rétro” ^^

En fait, il m'arrive de temps à autre, comme une réminiscence, de vouloir simplement jouer avec les jeux vidéos que je n'ai pas eu étant plus jeune, bah oui, le gameboy (oui je dis le xp) a été pour mes parents, la seule console qu'ils m'ont offerte et c'était en 89 ou 90 pour les fêtes de fin d'année,un beau cadeau, reçu à la Saint-Nicolas si je ne m'abuse, et ça a été un compagnon de jeu portable du tonnerre, surtout avec super mario . Bon un peu jaloux que le petit frère de 5 ans plus jeune que moi l'ait eu en même temps mais c'était comme ça, gné.

Si cette console était arrivée à la maison, les jeux n'ont pas été très nombreux à y rentrer (dans mes souvenirs), pour quelle raison exacte? Aucune idée, probablement le prix et/ou la disponibilité. Par contre de temps à autre on en avait un d'occasion qui arrivait.

Tout ça pour dire quoi… ? Et bien qu'en fait je suis un grand fan des consoles portables, surtout celles de chez nintendo, encore maintenant. Et de temps à autre je ressorts une ancienne console pour me refaire l'un ou l'autre moment dans une bulle essentiellement 8 bits.

Et ces derniers temps, en plus des gameboys, c'est aussi la gamegear qui refonctionne et la wonderswan…et … des tas d'envies différentes.

Alors ok, c'est cool, j'aime… mais ces bêbêtes ont entre 20 et 30 ans ^^ et elles consomment à mort et les écrans laissent souvent à désirer, les jeux atteignent parfois des sommes de fou pour un bout de plastique et une pcb.

Bah pas grave va, il y a la solution des consoles portables qui peuvent les émuler toutes ces anciennes, mouais ça serait le bon plan en fait. Chic. Haaa, mais non pas trop, c'est que… ça coûte ces trucs là (et la situation n'est pas vraiment à la dépense irréfléchie à faire ><) , autant qu'une ancienne, mais des avantages en plus: on joue à pas mal d'entre-elles sur une seule machine, censée être moins énergivore, l'écran est au poil, si si , je dis que c'est du bon, allez pas grave, cède, pas grave, les chèques-cadeaux du dernier emploi salarié ont été convertis et leur valeur est dispo.

Et là, et bien, il y a une petite voie qui te rappelle tes choix de vie: tenter de moins consommer et si tu le fais, le faire de manière la moins impactante possible. Et une console neuve, et bien, ce n'est pas trop ça. Grmpf…

M*rde >< c'est que l'envie est bigrement là, surtout qu'avec le nouveau boulot, il va y avoir du temps à tuer parfois entre deux interventions à domicile. Et zut !

À 2 doigts d'acheter une anbernic rg351p neuve ou d'occasion, je prends le temps de zieuter sur le net et de glaner des infos et là, c'est une vidéo d'une personne assez critique sur cette console émulatrice, qui me donne une piste: pourquoi en fait ne pas me servir d'une de mes anciennes consoles… pour émuler les autres et la trimballer avec moi en fait ? Surtout que ce que je veux faire tourner comme roms… passe aisément apparemment sur … une playstation portable , les psp. Et ça, il y en a une là à côté des autres déjà ici.

Et bien voilà, mon dilemme est normalement résolu, il ne reste plus qu'à tenter l'aventure: crakage de la console, récupération des roms, et installation des émulateurs. Craquer une console plus très jeune en 2020, l'aventure.

yapuka

Et c'est là qu'il y a eu des surprises, et pas mauvaises ;)

psp avec émulateur

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#retrogaming #loisir

Devoir encore tout quitter et tout perdre ?

2500€. Voici la somme à laquelle semble belle-et-bien suspendre la situation actuelle.

« ben, laquelle !? »

La voici présentée de manière la plus succincte possible, mais il n’est cependant pas possible de faire l’impasse sur certains points… et les tracas administratifs d’un étranger en France vous sont mêmes épargnés, tellement il y en a raconter.

Juillet 2010, c’est départ de Belgique et arrivée en France, au Cantal pour être précis, avec dans les bagages un projet professionnel de culture de plantes aromatiques et médicinales en permaculture. La famille ; à savoir l’amoureuse, les 3 enfants ( à l’époque 9, 5 et 4 ans), moi et les chats et chiens; emménageons dans une toute petite maison de pays dans laquelle tout est à refaire. Le deal avec les proprios, c’est « travaux contre loyer ». Pas de soucis, et le projet commence, avec comme seuls revenus, le temps de se lancer, 3 mois de chômage.

Décembre 2010, c’est la cata, les « proprios » en fait ne sont pas véritablement en possession des lieux, qui appartiennent à leur oncle, hollandais comme eux, et ce dernier leur réclame le remboursement d’une somme prêtée. Sans possibilité de le faire, ils nous mettent la pression pour qu’on finisse TOUS les travaux en 3 mois pour le bas et en 6 mois pour tous le reste du bâtiment, toit compris,afin de louer le bien et rembourser l’oncle. Ceci n’ayant jamais été dans notre accord de base, vous imaginez dans quel état nous sommes en apprenant ça… et le tout à distance, en Belgique, où nous étions remontés pour nos premières fêtes loin de nos familles.

Janvier 2011, je redescends seul retrouver un logement. C’est chose faite dans le hameau d’à côté pour que les enfants puissent rester dans l’école où ils venaient juste d’arriver et faire connaissance.

Mai 2012, alors que la fin de l’année scolaire approche, nous commençons à nous dire que notre projet de vie ici est mort, impossible de trouver des terres pour nous accueillir quand on n’a pas le sou. Ça sera donc retour en Belgique en juillet. Sauf que non, hourrrraaaa, je décroche un travail dans le médico-social, en foyer d’accueil médicalisé avec des adultes cérébrolésés. C’est à 1h de route de là mais bon, suis trop content.

Novembre 2012 nous déménageons une nouvelle fois, car les collègues sachant la route que je prenais pour travailler, m’ont prévenu que le col du prat-de-bouc sera infranchissable avec la neige, et un détour par les routes ouvertes prendrait facilement 30 minutes de plus. C’est cool, on trouve une maison à 10 minutes du boulot, tout le monde peut se poser mais ça nous fait notre 3ème déménagement, on ne bougera plus avant d’avoir trouvé un lieu à nous, où vivre et se poser définitivement.

Novembre 2013 le lieu est trouvé, rebelotte, 4ème déménagement, pas très loin et cette fois… ça sera le DER-NIER. On a trouvé une vieille maison, toit hs, mais du terrain et de l’eau sur place, super pour tout le monde… y compris nos compagnons à 4 pattes.

Et tout se passe plutôt bien jusqu’en 2018-2019, où la vie prend une tournure compliquée. Oui, car si je me réalise au travail, ce n’est pas le cas pour l’amoureuse, c’est tendu entre nous, je la vois dépérir petit à petit … jusqu’à ce que nous décidions de ne plus vivre ensemble, il faut qu’elle bouge et elle a raison. Même si nous tenons énormément l’un à l’autre, il n’est plus possible de vivre ensemble. Les enfants ont grandit, ils comprennent et nous leur offrons le choix du lieux pour leur scolarité: ville ou campagne. De ce fait, un temps je suis avec le grand qui fini sa dernière année de lycée, et la grande qui est au collège. Ensuite le grand va à Clermont-Ferrand en tant que boursier pour y étudier l’Histoire et la grande termine son collège. En septembre qui suit, c’est fait, je suis seul en présence dans cette maison.

Les choses changent au travail, les projets de vie des résidents et l’accompagnement se transforment de plus en plus en « tarification à l’acte », en tant qu’humain sensible et syndiqué, je m’oppose à ma direction et tente de soutenir les collègues. Ça marche un temps, mais c’est épuisant.

2019 et bien, c’est le burn-out. À la croisée de tout, il y a la vie ici sur place, j’y suis bien même si c’est hyper sommaire, mais la famille ne s’y retrouve plus qu’aux grandes occasions, et même si c’est déjà ça, et bien… je craque, syndrome anxio-dépressif.

Penser à tout : au travail salarié nécessaire mais pas valorisant, aux défections des engagements pris par l’association pour laquelle je travaille, voir les amours loin, devoir entretenir les lieux seuls, s’occuper des animaux, gérer les relations parfois conflictuelles avec les voisins, se demander pourquoi d’autres y arrivent et pas moi… et bien c’est trop, ma tête n’en veut plus, mon corps non-plus. Ça tombe , c’est l’arrêt de travail pour maladie.

Septembre 2019 je remonte la pente, la psychologue libérale m’a été aidante, me pousse à me renseigner sur le fait d’être un « zèbre » (comme ma fille en fait et probablement les 3 enfants). Ça va doucement mieux, et le travail passe en temps partiel thérapeutique, ce qui me va à merveille, tout semble pouvoir être concilié et ça roule autant que ma fragilité le permet. Mais ça c’est pour l’humain.

Pour toute l’administration autour, c’est la galère, des retards de l’employeur pour expédier des documents, des loupés à la cpam, médecine du travail qui entend mais ne peut rien faire (ben oui c’est la médecine du travail, pas celle des travailleurs) et là, c’est catastrophique, les salaires arrivent quand ils arrivent, le complément de la cpam c’est pareil, aucune régularité au début, et c’est un peu compliqué, surtout quand même après 8 ans d’ancienneté vous gagnez 1300€ pour un temps plein (et oui, suis belge, mon diplôme n’est pas reconnu)

Début 2020 c’est la rechute côté boulot, pas moyen de passer définitivement en temps partiel ou de nuit, ce qui permettrait de dégager du temps de jour pour les travaux et l’autonomisation.Ça me tracasse, me ronge petit à petit. C’est donc vacillant. Mais le lieu est à mes yeux hyper reposant, et ça me maintient à flot malgré tout. Moi l’apatride volontaire, mes racines semblent belles et bien être ici.

Mars 2020 et bien vous vous en rappelez, privation de liberté pour cause de sars-cov2. Et ça sonne, tonne et résonne comme la fin du monde pour moi, ça ne m’aide pas du tout, la peur m’envahit et je priorise des achats nécessaires pour pérenniser certaines choses tant que c’est possible. Essentiellement des achats de matériel pour se déplacer, réparer, travailler sur le terrain. Ça peut sembler bizarre mais ça a été ma manière de réagir.

Résultat, j’ai eu 3900€ de retard en 10 mois durant ces périodes là

Novembre 2020, réception d’un commandement de payer valant saisie immobilière, et dans la foulée, j’ai repris une mensualité augmentée de 450€ (au lieu de 380€) et mon indemnité de fin de contrat m’a permis de verser 1700€ de plus. Mais tout continue.

Mars 2021, plus exactement aujourd’hui le 1er avril (et ce n’est pas un poisson, j’aurais préféré) j’apprends que la mensualité peut continuer mais… qu’il faut que j’offre une garantie supplémentaire entre 2000€ et 3000€ pour transiger devant le juge, et obtenir auprès du créancier un protocole d’accord. Donc 2500€ en 1 semaine. UNE-SEMAINE , comme si on ne pouvait pas me prévenir plus tôt bon sang. Là c'est la colère qui s'exprime.

Maintenant, suis sur le cul et dépité, comment faire? L'activité pro indépendante ne commencera qu'en mai (au mieux).

J'ai possiblement moyen de vendre des consoles et des véhicules en sachant que ceux-ci méritent quelques travaux et ne devraient pas réussir à couvrir grand chose. Mais c'est à tenter, de toute façon je ne peux pas tout garder.

Voilà toute l’histoire, suis plutôt à nu avec tout ça. Sachez que ceci est écrit avec beaucoup d’émotions, pas à chaud mais presque, il se peut qu’il y ait des trous ou des imprécisions… et que c’est la première fois que je dévoile ces choses ensembles au même endroit au vu et su de toute personne qui arriverait ici.

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prenez soin de vous. Vous êtes précieuses

#habitat #justice

Ouiiii… une coupure d’électricité

si, si, vous lisez bien, c’était presque un coup de joie pour moi qui ai un quotidien où je ne souffre pas de rupture d’approvisionnement électrique tous les jours.

Donc il y a peu, plus d’#électricité à la maison et rien que pour le constater, il m’a fallu quelques minutes car ce qui faisait du bruit à ce moment-là ne s’est pas arrêté car il fonctionnait au #solaire.

on a de la chance dans plus de 99 % des cas : l’électricité est distribuée dans nos contrées, nous n'en souffrons généralement pas

Quoi qu’il en soit, au bout d’un moment, le jour tombant, me suis décidé à sortir une des lampes à gravité et là, arriva ce qui arrive souvent dans un cas pareil, et bien les choses reviennent à la normale. Ho et puis zut, si ce n’est plus une nécessité, ça servira d’exercice.

Voici donc au bout de quelques minutes, quatre crochets fixés à la poutre au dessus de la table (merci la perceuse sans fil chargée XP et la lampe frontale toujours prête) ce qui va me permettre de suspendre la lampe et ses deux satellites.

lampe à gravité

lien vers l'album complet de la lampe

Le tout est donc composé d’un bloc avec une génératrice, une led, un système de chaînette entraînée par un poids que la gravité attire qui force donc la génératrice à produire un peu de courant.

Une remontée du lest prend 50 secondes et les tests avec soit la lampe principale, soit un ou deux satellites allumés à fond (car il y a deux intensités lumineuses) donnent toujours le même temps d’éclairage, à savoir 20 minutes, ce qui es annoncé par le fabricant. Le poids du lest doit être de 12kg. La lampe est située à 2,5m de haut.

50 secondes pour remonter le lest fournissent 20 minutes d'éclairage

Franchement pour du dépannage ça fait le job sans soucis. À noter que vous n’éclairerez pas votre maison complète avec ce simple appareil, ni même une pièce complète, c'est et ça reste du dépannage dans ce cas, il sera surtout possible d'éclairer deux espaces d’un bon mètre de diamètre sous les satellites où vous pourrez par contre faire tout, la luminosité y étant franchement bonne, donc lecture, écriture, bricolage, etc… seront possibles. Les satellites disposent d’environ 4,5m de cordon. Ils sont connectés à la lampe principale par des fiches de type jack de 3,5 mm et se branchent en série, le second sur le premier, et le premier sur le côté de la lampe principale.

Avec la lampe principale comme unique point de lumière, on va dire qu’on peut voir mais guère plus, de quoi éviter de se cogner, pouvoir manger, etc. des choses qui ne nécessitent donc pas de précision.

Cette dernière mise en situation réelle me faire dire deux choses surtout, allons, trois :

1° je suis vraiment content d’avoir ces lampes, la mise en place est rapide pour peu qu’on ait prévu à l’avance les 12kg de lest, ce qui est le cas ici. Ça dépanne aisément, sans consommation de combustible et pas besoin d’accus chargés. 2° je remarque que malgré tout, en cas de coupure d’électricité on bouge beaucoup, et il me manque une lampe à balader avec moi et qui éclaire plus que la frontale. 3° la batterie et l’installation solaire qui sont à côté, et bien la nuit, elles ne me servent pas, il faut que je trouve de quoi bricoler un ampoule led à utiliser directement sur le 12v.

Par contre, on a de la chance dans plus de 99 % des cas : l’électricité est distribuée dans nos contrées. Faites l’exercice de couper volontairement celle-ci dans vos habitation pendant 24h, en commençant à midi. Vous m’en direz des nouvelles ;)

si vous le voulez vous pouvez me retrouver sur Mastodon ou Diaspora* . Au plaisir de vous y lire

prenez soin de vous. Vous êtes précieuses

#autonomie #éclairage

Hello tout le monde,

comment ça se passe pour vous ?

Des températures plus clémentes arrivent doucement, et de ce fait les activités potagères vont aussi petit à petit s’accélérer.

En ce début de saison, des amis m’ont prêté un #outil, une « la campagnole », une grelinette améliorée, avec un système de contre-dents fixes et des roues gonflables. Et bien cet engin est particulièrement agréable à utiliser. Par contre, sur les terrains enherbés, c’est compliqué, l’usage de cet outil est surtout destiné à des terres travaillée de la saison précédente ou peut-être de deux saisons avant, mais sans plus je pense. Et surtout, plus que la végétation, c'est l'enracinement qui complique l'usage de l'outil.

la campagnole

Du côté des framboisiers une partie des rejets a trouvé à se faire adopter par des amis et ont déjà trouvé place sur leur terrain.

Pour le reste, l’investissement sur le terrain va être un peu limite, le temps de savoir au début du mois d’avril si je vais pouvoir rester ici. Et j’ai remarqué que si il y a de l’incertitude dans les projets, il y a de la difficulté de ma part à m’y investir à fond.

Du côté de l’organisation des espaces de culture dans le #jardin , j’ai délimité des planches, sorti de belles ficelles et récupérer des branches pour qu’elles servent de repères ; amasser les tiges d’ortie pour faire du paillage ainsi que les herbes mortes réapparues depuis la disparition de la neige… bref, ça avance, la terre se prépare et se réchauffe. Il faut se méfier des températures nocturnes qui peuvent encore être négatives ici au #Cantal .

En dehors du potager, dans le versant “#commun” de mes activités, il y a des essais qui se font sur des billets afin de faciliter l’usage de la #monnaielibre lors de certains évènements en des lieux où se servir de son téléphone ou de l’ordinateur serait (par exemple) consommateur d’une trop grosse quantité de temps.

à l'occasion je vous partagerai un peu ce que je tente de mettre sur pied comme organisation personnelle et gestion du temps, en lien avec ce que j'ai découvert sur ma manière de fonctionner.

@+

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