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from Amatérazu

Gracias a las estadísticas anónimas que me provee el sitio donde está alojada esta bitácora, he notado que últimamente estoy teniendo más recepción de la que imaginé que tendría en un principio. Sería deshonesto no decirlo, pero cuando me di cuenta de esto, me sorprendí y me emocioné bastante, en parte porque había pasado unos días sin entrar a la página web, y de repente acceder otra vez y ver las estadísticas fue bastante «¡Guau!», y, por otra parte, porque compartí esta bitácora a una parte muy pequeña de mi círculo de amigos.

Soy consciente de que tal vez estoy esperando mucho con el ya mencionado acontecimiento; puede que la gran mayoría de esa gente que llegó a este sitio solo lo haya hecho para luego irse y jamás volver, lo cual es esperable considerando que me es difícil, ante determinados temas, tapar lo que ante mis ojos es... no lo sé, ¿ingenuidad? Estoy seguro de que es algo que más de uno habrá notado en los anteriores artículos si es que los leyó. O también podría ser porque se ven anonadados por la que, incluso hasta para mí, es una exagerada formalidad, la cual empleo por miedo a parecer estúpido. Y digo que es exagerada porque, a mi parecer, no es algo que normalmente esperarías de un joven de 17 años.

De seguro, la gran mayoría de lectores nuevos habrán llegado por hacer una simple búsqueda en la Red. Si es que decidieron quedarse: Muchas gracias. Pero también, me gustaría pensar que hubo gente que llegó porque alguien le compartió algún artículo. A esa persona que compartió: Gracias.

Ahora bien, aun viendo todo esto, sigo prefiriendo tener 10 personas que sean críticas con lo que digo y/o lo reflexionen a 300 personas que no hagan lo ya dicho. Si no será así, no te recomiendo leerme, simplemente porque no eres del público al que me dirijo.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from lebout2canap

Après des années sans grand changement, les étapes nécessaires à l'installation de Pronote sous Linux ont largement évolué. Côté négatif une incompatibilité apparue avec la version 2023 nécessite un rafistolage post-installation, côté (très) positif l'installation est devenue aussi simple que sous Windows grâce à Wine 9. C'est pourquoi j'ai jugé opportun de remettre à plat la procédure d'installation et de la partager avec vous.

L'installation

Il n'y a encore pas si longtemps, seule la version 32 bits pouvait être installée sous Linux, et uniquement après avoir préparé un environnement spécifique à l'aide d'outils en ligne de commande¹. Cette procédure était donc entièrement dépendante du bon vouloir de l'éditeur à continuer de proposer une version 32 bits. Mais dorénavant nous pouvons télécharger la version par défaut en 64 bits, et lancer l'installation d'un simple double-clic.

Pour autant, je propose malgré tout de passer un peu par la ligne de commande, afin de créer un environnement Wine spécifique à Pronote. Cette démarche offre la garantie que Pronote, un logiciel indispensable au quotidien professionnel de beaucoup de professeurs, continuera à fonctionner même si l'installation d'un autre logiciel Windows viendrait à tout casser.

  1. S'assurer que Wine est installé et en version 9, par exemple via votre gestionnaire d'applications ou via la ligne de commande wine --version. Dans le cas contraire, je vous renvoie à toute documentation adaptée à votre distribution Linux pour remédier à la situation.

  2. Choisir un nom pour le répertoire qui contiendra la configuration alternative de Wine. Le répertoire par défaut se nomme /home/VotreNomUtilisateur/.wine. Pour la suite nous utiliserons /home/VotreNomUtilisateur/.winepronote. (Pour les deux au fond je précise qu'il faut remplacer VotreNomUtilisateur par votre nom utilisateur.)

  3. S'assurer que ce répertoire n'existe pas déjà, sinon le supprimer. S'il existe et que vous voulez le conserver, je vous laisse retourner à l'étape 2.

  4. Télécharger Pronote à l'adresse suivante : https://www.index-education.com/fr/telecharger-pronote.php.

  5. Si ce n'est pas déjà le cas, ouvrir un terminal et taper les deux commandes suivantes l'une après l'autre.

  6. export WINEPREFIX=/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote

  7. wine "/home/VotreNomUtilisateur/Téléchargements/Install_PRNclient_FR_2023.0.2.7_win64.exe" (Toujours pour les deux au fond le chemin est évidemment à adapter selon le nom exact et l'endroit où a été déposé le fichier téléchargé.)

  8. Accepter les options par défaut.

Et voilà, Pronote est installé. Il s'est même lancé automatiquement à la fin de l'installation, l'occasion de vous assurer que vous pouvez accéder à votre compte Pronote après avoir cherché votre établissement ou avoir ajouté ses coordonnées.

Pronote ne veut plus se lancer, au secours !

Malheureusement, Pronote ne se lance correctement que la première fois. Ensuite, il mouline dans le vide sans jamais finir de démarrer. Ce problème est apparu avec l'édition 2023 du logiciel.

La solution consiste à supprimer /home/VotreNomUtilisateur/.winepronote et réinstaller Pronote à chaque fois qu'on veut l'utiliser… je plaisante, c'était pour voir si les deux du fond allaient réagir.

En fait il s'avère que le problème est lié au cache du logiciel. Si on supprime le répertoire du cache, le logiciel redémarre correctement. Mais comme il va falloir le faire à chaque fois, je vous propose ma solution (testée sur Fedora Linux) pour effacer automatiquement ce répertoire de cache à chaque lancement de Pronote.

  1. Se placer dans le répertoire “/home/VotreNomUtilisateur/.local/share/applications/wine/Programs/PRONOTE Réseau 2023” (notez bien le 2023 qui va malheureusement changer tous les ans).

  2. Créer un fichier “Client PRONOTE 2023.sh” contenant les lignes suivantes, et le rendre exécutable (par exemple via les propriétés du fichier si vous n'êtes pas en ligne de commande mais utilisez un gestionnaire de fichiers):

    #!/bin/bash
     
    rm -rf "/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote/drive_c/ProgramData/IndexEducation/PRONOTE/CLIENT/VERSION 2023-0/FR/Cache"
    env WINEPREFIX="/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote" wine C:\\users\\Public\\Desktop\\Client\ PRONOTE\ 2023.lnk
    
  3. Par mesure de sécurité faire une copie du fichier “Client PRONOTE 2023.desktop” qu'on pourra nommer “Client PRONOTE 2023.desktop.bck”.

  4. Ouvrir le fichier “Client PRONOTE 2023.desktop”, et remplacer la ligne dont les premières lettres sont “Exec=” par celle-ci : Exec=/home/VotreNomUtilisateur/.local/share/applications/wine/Programs/PRONOTE\ Réseau\ 2023/Client\ PRONOTE\ 2023.sh

  5. Si jamais la modification n'est pas prise en compte, ouvrir un terminal et lancer la commande update-desktop-database ~/.local/share/applications/

La solution n'est évidemment pas satisfaisante, car elle oblige Pronote à tout recharger depuis internet à chaque lancement, et si Pronote se déconnecte en cours d'utilisation il faudra absolument le quitter complètement et le relancer (ou effacer manuellement le répertoire de cache), mais en attendant mieux ce rafistolage a le mérite de rendre à nouveau Pronote utilisable.

Le mot de la fin

Je n'ai pas encore énormément de recul sur l'utilisation de Pronote 64 bits avec Wine 9. Tout semble fonctionner correctement, mais pour m'en assurer il me faudra le temps d'avoir l'occasion d'utiliser toutes les fonctionnalités dont j'ai habituellement besoin dans mon usage professionnel. Si vous avez des remarques, des critiques ou des remerciements à formuler, vous pouvez me contacter.

¹ Pour celles et ceux que ça intéresse, cette procédure a même été proposée pendant quelques années sur le site d'Index Éducation, l'éditeur de Pronote : https://web.archive.org/web/20210615093832/https://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-3981-peut-on-installer-les-applications-sur-un-poste-linux-.php.

Ajout 2 février 2024

Au moins pour certaines configurations, la fenêtre de Pronote se masque automatiquement dès qu'on change de bureau. Oui, j'ai pu noter le problème moi-même, et oui, je conçois qu'il puisse s'avérer agaçant, mais je n'en avais pas parlé faute de solution pour le moment.

En fait, ce n'est pas tout à fait vrai, mais la solution pose pour le moment bien plus de problèmes qu'elle n'en résout. Cette solution implique d'être sous Wayland et consiste à activer le driver (très) expérimental Wayland de Wine. Malheureusement les menus de Pronote s'affichent alors n'importe-où sur l'écran. L'inconsistance des transient windows est sur la todo list 2024 du développement de ce nouveau driver, comptez sur moi pour suivre son évolution.

Si vous voulez constater par vous-même : wine reg.exe add HKCU\\Software\\Wine\\Drivers /v Graphics /d x11,wayland (après avoir spécifié la variable WINEPREFIX comme expliqué plus haut), puis ajouter unset DISPLAY dans “Client PRONOTE 2023.sh” juste avant la dernière ligne.

 
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from Nico roseau

Je crois que c'est vraiment le projet pour 2024 : aller à la rencontre de l'autre. J'en suis assez persuadé maintenant : seul, on avance vite mais pas longtemps. Être seul donne un certain confort : celui de n'avoir aucune contrainte. Cependant, je pense que ce confort est une illusion.

Avoir des relations avec les autres signifie que notre emploi du temps est lié aux autres, qu'il n'est pas figé ou complètement contrôlé par nous même. Aller vers les autres, c'est accepter de perdre un peu de contrôle sur son temps et sur ses activités. Finalement, c'est ça le partage : donner de son temps. Il faut simplement s'organiser différemment et ne pas s'oublier. Se ménager des moments pour prendre soin de soi. Il y a un équilibre à trouver.

L'autre nous amène aussi à vivre des expériences inédites, à prendre des risques, il faut être ouvert à ça. Accepter de perdre le contrôle, de ne pas être tout à fait à l'aise. Ne pas dire “non” ouvertement.

Je souhaiterais rencontrer des personnes qui ont des envies proches des miennes. Des personnes qui souhaitent créer, être utile. Pour les trouver, il faut que je m'investisse, que j'aille à la rencontre de l'autre.

Comment faire ? Quelles solutions, résolutions ?

Savoir se présenter et parler de ses idées

C'est essentiel selon moi. C'est ce qui peut permettre à l'autre de s'identifier en nous et ensuite de nous rencontrer.

Il y a plusieurs moyens pour ça : * ce blog * les réseaux sociaux * les discussions au travail

En revanche, il faut être simple et limpide.

Se cacher derrière un pseudo ? Le pseudo n'est pas gênant si les gens savent qui je suis ?

Est-ce qu'être anonyme ne va pas à l'encontre du projet d'aller vers les autres ?

Rejoindre un groupe existant

C'est sans doute la façon la plus simple pour rencontrer des gens. Ça implique, en revanche, d'être à l'aise avec le premier point. Ça servira toujours de toute façon.

Fédérer des gens autour d'un projet

Comment ? Faire marcher son réseau ou ses réseaux. Ensuite, il faut être capable de motiver les troupes en montrant l'exemple, en utilisant les bons mots.

Qu'est-ce qui marche pour moi ? Qu'est-ce qui me donne envie de rejoindre un groupe ? Qu'est-ce qui me donne envie de m'investir dans un projet ?

Je crois que ce sont les valeurs, ce que le projet ou le groupe défend. Certainement aussi l'ambiance qui se dégage. Le fait de ne pas être trop sérieux et d'accepter les gens tels qu'ils sont.

Se rappeler de sortir de l'entre-soi, aller vers les autres.

Vers quoi je veux emmener les gens ?

 
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from Tanies

Le filtre s’immisce de glace entre les croisées Filaments scintillant sur l’herbe gelée Soleil illuminant le paysage Comme figé derrière les vitres Éclats brûlants jaillissant de l’âtre Qui assoupissent à force d’aveugler Apaisement des silences de fin d’année Lorsque tout ce qui s’est déjà dit s’achève en fumée Et ce qui se pressent n’a pas encore commencé à émerger Comme pétrifié par l’ambiance hivernale Effluves hiémales de bois et de branches craquant dans les forêts dénudées Lorsque tout se calme et s’oublie Miroitement grossier de quelques dorures de fête Couleurs artificielles venant compenser le manque de feuilles et de fleurs Ciel si vite orangé dans l’après-midi qui rapetisse comme une peau de chagrin La lourde chape ne se relèvera que tardivement S’irisant de bleus violacés comme une lèvre froide Ici les rennes marchent à l’essence et les traîneaux sont des coffres étroits On décore les demeures de papiers colorés pour s’entourer de plus éphémère que soi On les décrochera bientôt pour les ranger dans ces cartons que l’on ne sort qu’une fois l’an et se contentent le reste du temps de prendre la poussière aux côtés du sapin en vinyl Les sapins qui perdent leurs épines, c’est trop embêtant En plus ça sent le sapin Et puis il y en a déjà tant dehors quel intérêt d’en ramener un chez soi pour le contempler crever peu à peu sous des décorations en carton-pâte Sadisme de fin d’année exécutions rituelles rites sacrificiels Entre dinde et oies, déchiquettement d’huitres On jette vivants les homards dans le bouillon Les foies s’extraient de volailles fraichement égorgées Ambiance orgiaque mâtinée d’envies glauques Pour patienter jusqu’à la nouvelle année Qui sera forcément meilleure Instant crucial d’un passage cristallisant toutes les espérances Jusqu’à ce que l’on s’aperçoive Une fois de plus Que rien ne sera tenu Que tout sera sans doute encore pire Mais qu'il faudra tenir bon, Malgré tout.

 
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from ¯\_(ツ)_/¯

Olá! Sou eu mesmo, aquele cara que não escreve mais no blog! Mas eu juro, continuo escrevendo, só tô guardando pro dia (O DIA!) em que eu mude de endereço (sério, vai acontecer).

Mas isso aqui é meio urgente. Saiu meio que uma continuação de Baba Is You misturado com Into the Breach, e você pode baixar de graça só nos próximos dias, mkay?

https://hempuli.itch.io/mobile-suit-baba

 
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from Nico roseau

Parfois on prend conscience de certaines choses de façon soudaine. C'est ce qui m'est arrivé récemment. J'ai remarqué que beaucoup de mes choix de vie se traduisaient souvent par des grands écarts.

Dernier exemple en date : mon travail.

D'un poste d'informaticien au sein d'une entreprise côtée en bourse, je deviens collecteur-composteur au sein d'une association. D'un travail sédentaire réalisé intégralement en télé-travail, je suis passé à un travail totalement en extérieur.

De la même façon lors de ma séparation, j'ai quitté une vie à la campagne de 15 années pour me retrouver dans un hyper-centre.

Avec le recul, je trouve ces comportements assez binaires. Je manque de nuance et d'équilibre. J'ai de la chance d'avoir une bonne capacité d'adaptation qui me viens de je ne sais où.

De la même façon, dans certains choix du quotidien pour limiter mon empreinte écologique, je peux être très strict. Je vais loin dans certaines démarches.

Je vais tenter d'aller vers une approche plus raisonnée et équilibrée. Apprendre à lâcher prise, accepter qu'on ne peut pas toujours accomplir les choses de la meilleure façon. C'est parfois mieux de faire autrement. Le mieux est parfois l'ennemi du bien.

 
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from Nasra's games

Tout pour bien s'enregistrer ! Voici un article pour mieux comprendre l'enregistrement audio et son matériel. Tout le matériel fonctionne avec Linux, bien entendu !

Définitions

  • Une carte son : c'est une puce qui traite exclusivement du flux audio. Aujourd'hui tous les PC ont des cartes son interne (celle de la carte mère) qui sont d'assez bonne qualité.
  • Interface audio : c'est une carte son, externe, souvent de meilleure qualité que la carte son interne du PC qui va gérer l'audio. Généralement, elles gèrent 2 entrées audio (soit 1 entrée stéréo, soit 2 entrées mono).
  • Table de mixage : c'est un dispositif qui permet d'avoir de multiples entrées sonores pour les renvoyer vers des haut-parleurs, un casque, un PC... Certaines tables de mixage disposent d'une puce de traitement audio (elles sont reconnues comme carte son externe).
  • Entrées / Sorties : une entrée audio permet au son d'arriver dans un dispositif. Il existe des entrées mono (principalement les micro voix, les micro pour instruments) et des entrées stéréo (le PC, une console de jeux...). La stéréo c'est deux pistes, une à gauche, une à droite. La sortie audio permet au son de sortir d'un dispositif (haut parleur / casque).
  • Jack : Le format des prises audio historique ! Il permet de transporter des signaux mono, stéréo, ou stéréo+micro. il y a les jack 6.35, 3.5 ou 2.5 mm.
  • XLR : Format de prise audio mono professionnel. Très solide et adapté à de nombreuses utilisations (micro, instruments...)

Podcast, usages et matériel

Tout dépend de votre budget ! Un PC vous permet d'avoir accès à une carte son interne avec des entrées (micro) et sorties (casque). Pour démarrer, tester, ça vous permet de bien débuter. Première chose, oubliez Amazon, les fiches produits ne sont pas fiables, préférez des vendeurs spécialisés ou connus pour leur sérieux.

Casques / Micro intégré

Prenez un casque/micro de bonne qualité pour avoir un rendu acceptable. J'allais dire que c'est le premier investissement valable à faire.

Pour que votre casque puisse être inclus dans des prochaines mises à jour de votre installation, je vous recommande de prendre des casques avec la possibilité de les connecter en prise jack. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre casque pourra restituer de fréquences. Exemples de casque/micro intéressants :

En règle générale, le reste de la gamme BeyerDynamic fait partie des meilleurs casques mais ils n'ont pas de micro intégré. On peut aussi citer Sennheiser comme marque de confiance, surtout sur les casques “pro”. Toute la gamme des Cloud Alpha est un gage de confiance aussi et est très adaptée au gaming et voix pour des prix accessibles.

Oubliez les casques 7.1, la plupart sont des casques stéréo avec des effets ajoutés soit de manière matérielle (avec une puce audio), soit de manière logicielle (avec le logiciel intégré qui n'est pas disponible sur toutes les plate-formes, très rarement avec Linux). Et oubliez la connexion Bluetooth, si elle peut être présente, ce sera un gadget (ou pour des raisons pratiques si vous jouez sur une console), il y a trop de latence potentielle.

Interface audio / table de mixage

Pour aller plus loin dans la qualité et dans les possibilités, vous pouvez investir dans une interface audio professionnelle. Attention, je ne parle pas d'interfaces audio chez Wish pour 10€ ! Quelques marques se détachent de part leur solidité et leurs qualités sonores : Focursite, Arturia, Presonus, Yamaha, BOSS, Behringer. L'avantage d'une table de mixage est qu'elle vous permet d'intégrer du son d'autre source audio (console, lecteur audio, instrument de musique, autre micro...). Dans la liste qui suit, s'il y a des tables de mixage, ce sont celles qui disposent d'une puce audio, elles font aussi office d'interface audio et sont donc reconnues comme une carte son externe. Exemples d'interfaces audio / tables de mixage

Micro

Le micro est un composant essentiel. Votre voix sera captée au mieux grâce à un micro directif et performant. Là aussi, tout dépend de votre budget. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre micro pourra capter de fréquences. La sensibilité en dB, au plus elle est faible, au plus elle captera d'éléments. Préférez les micro au format XLR plutôt qu'USB. Exemples de micro intéressants :

Pack spécial Podcast

Vous pouvez trouver de bonnes affaires dans les pack proposés par les vendeurs. Les pack spécial podcast vous assurent d'avoir un matériel uniforme en terme de performances.

Pour moi, la combinaison ultime c'est cela :

  • Micro : Shure SM7B (588€)
  • Casque : Beyerdynamic DT 990 PRO (149€)
  • Interface Audio : Yamaha AG06 MK2 WH (229€)

MAJ pour le support des interfaces audio !

Grâce à un don de Focusrite, le noyau Linux 6.8 supportera plus d'interfaces de la marque, notamment les gen v4 !

Logiciels et effets

OBS pour le streaming

On ne le présente plus, mais juste pour rappeler qu'OBS est une référence et que c'est un logiciel libre ! ;) https://obsproject.com/fr/

Carla et des plugin audio

Il est aussi possible d'améliorer le son avant la diffusion. Carla et des plugins audio sont la combinaison la plus efficace ! Et surtout ça évite de devoir traiter le son par la suite ! Carla permet de faire les connections audio entre les plugins et les entrées sons et on peut l'utiliser dans toute sorte de logiciels audio.

Dans l'ordre, on peut appliquer les traitements assez récurrents qu'on trouve dans les studios pro :

  • le debess atténue les consonnes sifflantes (les “ssss”) de la voix,
  • l'équaliseur change la couleur de la voix (plus de graves, de medium...),
  • la reverb pour donner l'illusion d'être dans un (petit ou grand) volume, ou pour corriger quelques soucis,
  • le limiteur va couper le son s'il est trop bas,
  • et enfin le compresseur va remonter la voix quand elle est faible et la descendre quand elle trop forte.

–> Carla : https://kx.studio/Applications:Carla

Ardour

La rolls des logiciels libres d'enregistrement audio. Vous pourrez enregistrer une émission en différé, c'est le top du top ! Attention, il est nécessaire d'avoir de solides bases (ou connaissances) en audio pour bien démarrer ! Ardour est un logiciel professionnel !

https://ardour.org/

#ardour #audio #OBS #Streaming #Focusrite #Shure #Beyerdynamics #RØDE #Yamaha #Presonus #Casque #Podcast #Micro #Linux

 
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from Nasra's games

Dans les communautés linuxiennes, il y a quelques débats animés sur certains sujets (cela va parfois jusqu'aux insultes ou aux attaques ad hominem), voici celui sur la transition entre X11 et Wayland.

De quoi s'agit-il ?

Ici, il va être question de la manière d'afficher des informations sur votre PC, de gérer différents système d'entrées (clavier, souris...).

X.org, l'ancien

X est un système de fenêtrage né en 1984 qui gère l'écran, la souris et le clavier (et divers autres comme les tablettes graphiques par exemple). X11 est la version “11”. Schéma client-serveur de X Window (source : Wikipédia) Pour bien comprendre X, il s'agit d'un fonctionnement client-serveur. Le serveur X dispose de l'écran, de la souris, du clavier. Les clients (applications) lui demandent d'utiliser le matériel et l'affichage avec Xlib. Parmi les clients de X, le gestionnaire de fenêtres va gérer l'affichage, la sélection ou le redimensionnement des fenêtres…

Bibliothèques pour la programmation de X (source : Wikipédia) X est ancien, et différentes voies s'élèvent pour le remplacer. Il existe aussi différents soucis, notamment de sécurité (une application demandant un accès clavier est visible pour d'autres applications) et d'autres liés à la structure même de Xorg (les différentes extensions dont la plupart ne sont plus utilisées mais dont le code, ancien, reste toujours présent et demande toujours des dépendances).

Qu'un nouveau protocole d'affichage existe, c'est une bonne chose, une évolution importante notamment dans le support de technologies récentes. Puisque X11 est ancien, difficile à maintenir à jour, très complexe pour les développeurs...

Wayland, le protocole au développement chaotique

La première version de Wayland date de 2008. Si Xorg est âgé de 40 ans, Wayland en est déjà a 15 ans. La faute à un développement chaotique, une gouvernance “à la Gnome” (ils sont les meilleurs et les autres ce ne sont que des abrutis barbus utopistes)...

Wayland est conçu pour être léger et efficace, visant à réduire la latence et à améliorer les performances globales par rapport à Xorg. Il y parvient en éliminant certaines des fonctionnalités héritées et des mécanismes obsolètes présents dans Xorg, ce qui entraîne des interfaces utilisateur plus réactives.

Wayland a été construit avec la sécurité à l'esprit à partir de zéro. Il adopte une architecture plus sécurisée, mettant en œuvre des contrôles plus stricts sur la communication des processus et l'isolement des applications les unes des autres. Cette conception aide à atténuer certaines vulnérabilités et rend plus difficile pour les logiciels malveillants de compromettre le système.

Malheureusement, il n'y a pas de compositeur unique universellement utilisé. Chaque environnement de bureau fait le sien et, par conséquent, ce qui fonctionne dans l'un peut ne pas fonctionner dans un autre.

Pourquoi il y a débats ?

Je ne dis pas que Wayland c'est de la “merde”, mais plutôt que ce n'est pas encore prêt à être conseillé à un débutant. Xwayland, la couche qui doit permettre une compatibilité parfaite entre les applications développées avec Xorg et l'environnement Wayland ne tient pas ses promesses. Les spécifications de Wayland sont parfois de réels freins à des fonctionnalités importantes pour beaucoup d'utilisateurs (gestion des couleurs par exemple). La nouveauté de Wayland fait que toutes les applications doivent, à un moment ou un autre, se poser la question de migrer vers Wayland. Cela pose des problèmes pour des équipes de développement qui n'ont pas forcément anticipé ce genre de travail supplémentaire. Et justement, quand je vois le soucis de Discord, je ne suis pas sûr que cette boîte investisse plus d'énergies pour supporter Wayland dans un futur proche (on espère hein, mais ça reste de l'espoir). Ces développements supplémentaires, les utilisateurs vont les subir, soit en attendant que des applications, serveurs graphiques ou applications migrent, soit en se passant d'applications importantes dans leur quotidien (qui imagine utiliser son service de visio sans partage d'écran ?). Sur un marché restreint mais en devenir comme Linux, c'est un sacré handicap.

RedHat, Gnome, imposer une nouvelle technologie pour accélérer son développement.

Wayland n'est pas prêt en décembre 2023. Beaucoup de fonctionnalités manquent ou sont encore en phase de développement, pire, certaines vont devoir “hacker” le fonctionnement de Wayland pour être implantées... comme ce fut le cas avec Xorg...

Mais Wayland est poussé/financé par RedHat. Les développeurs de RedHat ont travaillé pendant des années sur Xorg, et depuis peu, presque tous ont migré vers le développement de Wayland. Gnome souhaite supprimer le support de Xorg par défaut (pour la faire réapparaître, il faudra ajouter 8 lignes de codes dans un fichier de configuration). Et Ubuntu suit le mouvement en annonçant que leur prochaine version LTS (en avril 2024) sera disponible par défaut avec Wayland.

La démarche est claire : faire migrer de force les utilisateurs pour faire bouger les développeurs, et ce, même si toutes les fonctionnalités de Xorg ne sont pas implantées dans Wayland (la gestion des couleurs par exemple).

Et clairement, ce management ne passe pas. Exemples.

GIMP

Le logiciel phare de retouche photo du monde Linux souffre depuis des années d'un développement lent. Depuis 2, 3 ans, son développement s'est accéléré (avec le passage annoncé en GTK3). Mais cette dynamique est fragile. Xwayland ne permettant pas une compatibilité efficiente avec la version de GIMP actuelle. Tous les développeurs de GIMP doivent bosser sur la version Wayland, et ils le font depuis au moins 2020. Et malheureusement, le protocole ne supporte pas encore la gestion de couleur, le drag and drop entre différentes fenêtres, une gestion unifiée des fenêtrages d'une application, le support matériel pour des dispositifs de pointage importants (stylets à pression, tablette graphique, écrans tactiles...).

Dans cette affaire, ce n'est pas seulement le développement lent de GIMP qu'il faut pointer mais bien la gouvernance de Wayland qui fait comme bon leur semble sans consulter toutes les parties concernées et qui force une migration alors que le protocole manque de fonctionnalités essentielles. Ce n'est pas aux développeurs de GIMP d'écrire les protocoles manquants (pas le temps, pas les compétences...).

PCSX2

C'est un émulateur de console PS2. Le seul valable et surtout celui qui est le plus utilisé. La version Linux fonctionne bien, surtout depuis l'ajout du rendu Vulkan (elle était en-dessous de la version Windows depuis des années). Les problèmes sont nombreux et dû au manque de support de nombreuses fonctionnalités dans GTK. Les autres DE ne semblent pas avoir ces soucis. Explications techniques ici

Alors Wayland ou pas ?

Pas encore ! Il est certain que Wayland sera à terme, le remplaçant idéal pour X11. Pour le moment, quand on passe à Wayland, on dégrade son expérience Linux. Des outils pro comme Krita avec la gestion de couleur, c'est nécessaire pour de nombreux projets, et pas seulement avec Krita, mais toute la chaîne graphique sous Linux : Inkscape, Scribus, GIMP, LibreOffice, Blender... Le support de matériel de pression, le multi-fenêtrage ce sont des fonctionnalités importantes (et bien d'autres sont listées ici). Alors, oui si vous n'utilisez pas ces logiciels, vous allez me dire que ce n'est pas grave, pour vous Wayland fonctionne bien... Pour le moment, si vous n'avez pas de carte graphique Nvidia, que vous n'utilisez pas le partage d'écran, que vous ne faites pas de la vidéo en direct ni que vous utilisiez des applications en multi-fenêtrage vous ne devriez pas avoir de problèmes. Bref, si vous êtes le mouton à cinq pattes qui n'a pas de soucis et qui remplace ses applications utilisées par d'autres, bin, tant mieux pour vous.

Pourquoi cela fait rager des gens ?

Parce que le nombre d'utilisateurs Linux est déjà restreint (2% sur la plate-forme Steam) et que les restreindre encore plus à cause d'une “mise à jour technique” (parce que c'est comme cela que c'est compris par des utilisateurs lambda), c'est encore plus se tirer une balle dans le pied. Changer d'application parce qu'elle ne fonctionne plus à cause du changement de serveur graphique c'est autant un obstacle qu'une ineptie pour les utilisateurs qui se détourneront de Linux et retourneront soit chez Win-IA-dows, soit chez App-$-le.

Petit rajout de dernière minute : Linux Mint n'incorporera Wayland définitivement qu'en 2026.

In terms of timing we don’t think we need Wayland support to be fully ready (i.e. to be a better Cinnamon option for most people) before 2026 (Mint 23.x)

https://blog.linuxmint.com/?s=wayland&submit=Search

#Wayland #Xorg #X11 #Mint #Ubuntu #Fedora

 
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from Angèle Lewis

[À quoi ça sert]

La poésie c’est dérisoire C’est bâtard Ça dit un truc et ça dit rien On en fait tout un art

À quoi ça sert la poésie La poésie Ça sert à rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien Ça sert à rien Rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien

Un poème ça sert à cracher le dedans Ça sert à rien Ça vient Gratter le ventre vomir la bile Lâcher cracher éructer Les mots sur le papier Nommer L’acidité qui ronge Qui râle Qui roule La trouille en boule Amasse ta salive Et cache Ton papier mâché

A rien Ça sert à rien Ça jette sur scène un froid C’est sale C’est seul un poème ça pue la solitude Tout le temps Tu crois que tu partages Tu patauges Tu jettes en pâture Une mauvaise peinture Avec plein d’ingrédients nuls dedans Couleurs nulles Nuances nulles Recul nul

Nul nul nul nul Ça sert à rien

Ça arrête pas les balles Ça tord pas les couteaux Ça guérit pas grand chose

Ni le mal de crâne Ni le monde qui crève

Ça empêche pas Des mecs de claquer leur meuf Ça arrête pas l’insulte Ni l’inceste Ça ressuscite personne

Une poésie jolie En épitaphe jolie Dans un cimetière joli Sous le soleil qui luit Sur l’herbe qui fleuri Ça ressuscite personne

Y a que Lazare Qui se marre

Ça sert à rien Quand t’as faim froid Quand t’es perdu.e Elle est perdue avec toi

Alors pourquoi Pourquoi je suis là A dire ça A dire tout ça Avec des rimes qui cognent Des vers qui craquent Des mots durs et tordus Comme le rictus des mort.e.s Pourquoi ça sort A quoi ça sert

A quoi ça sert la poésie A quoi ça sert d’écrire A quoi ça sert d’être féministe A quoi ça sert de croire Juste A quoi ça sert de croire

J’y crois pas J’y crois pas J’y crois pas J’ai pas la foi De faire des poèmes dans un puits comme des pièces jetées De faire des poèmes en d’étoile filante dans un ciel noir de jais De croiser les doigts en me disant que ça va aller

J’ai pas la foi Pas le kiff Je ripe Je sais plus qui quoi comment pourquoi Alors pourquoi

Pourquoi c’est là pourquoi ça Coule de moi Tout le temps Les mots les phrases en trampoline sur la langue En toboggan dans la tête En roulade dans l’oreille En glissade sur la page

Ça soulage Ça sonne juste Ça résonne Emprisonne les sons Les transforme En petits carillons

Ça réveille Ça indigne Ça indique L’incendie des coeurs brûlés L’affliction des coeurs brisés ça aide Les coeurs cassés A se recarcasser

Ça chante Ça crie C’est tranchant et léger Ça met du sens De la sensibilité Quand le monde part en fumée En fumisterie En délire complet

Ça cueille l’oreille Arrose la peau Là où ça brûlait

Ça partage Ça fomente des passages Secrets ça se glisse dans un carnet Sur une note de téléphone Dans le bus entre deux arrêts

Ça glisse tout seul le long du poignet Ça se faufile prêt ou pas prêt

A quoi ça sert la poésie La poésie c’est dérisoire Mais pour moi c’est la seule manière D’attraper le réel Le sortir de son trou noir De lui dire Avec un poème D’aller gentiment se faire voir

 
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from Tanies

Désespoir Des espoirs Paix noire Je suis né·e Un jour De pleine lune Éclipsée

Quand l’océan berce les dunes Des plages occidentales Je bois au vent solaire Aux nuages et au sable

Brûlez mes gestes Bûcher indigeste Laissez-moi oublier Que j’ai survécu Aux nuages Aux révoltes Aux passions À la perte de sens Aux œillères des faux sens

Sisyphe blasé J’ai bu l’eau de la Lune Et j’ai fêté La découverte de l'apesanteur

À présent je pars Fourbissant mes ailes à l'aune de la mémoire Éprouver et reconnaître La douleur de vivre

 
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from Tanies

Quand les ambitions, tristes clowns funambules Sédimentant peu à peu en vase profonde Laissent remonter en surface quelques bulles Qui, privées de cimes, pourraient accepter ce monde Je m’arrête et repense À ma jeunesse, aux rires Aux horizons immenses Aux rêves, aux empires D’autrefois D’autres temps – Toi et moi À vingt ans - Mais les années s’affaissent Pyramides inconstantes Et les amours se blessent Litanies inquiétantes Alors je ne suis plus, sans même avoir été Et je contemple ces jours où je ne vis point Comme la ville par une brume aimantée Lorsque je me dis : vivement l’ange prochain

 
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from Tanies

Alors que le soleil se blesse en aurores appauvries Place sanglante des matins septentrionaux L’insatisfaction latente des patiences endormies Monte indécise comme une nasse L’automne s’approche à pas feutrés Tapis toujours plus épais des feuilles asséchées Arbres décatis prenant froid par leurs cimes Branches décharnées appelant les derniers rayons Les trains filent sur les voies désertes Leurs passagers flétris rêvant à d’autres vies Faites de palmiers et de baies miroitantes Bardées de rives insaisissables Les terres des pôles se conquièrent lentement Dépôts d’essences disparues D’un monde dont les bitumes fondent Et les économies se désagrègent L’ère du grand nettoyage est amorcée Quelques guerres impatientes Guettent les campagnes mondialisées Sur fond de paix lasses Jadis les avions tenaient leurs promesses À présent les boeings se crashent dans l’air du soir Itinéraires brisés des enfants calmes Contrepoints arythmiques et éprouvants Variations en trous d’ozone Eau et air contre terre et feu Un jour le bouquet final éclatera Épanouissant ses fleurs létales dans un ciel Que j’imagine hivernal Immensité bleue Froide et limpide comme une dernière larme gelée Que viendra ternir un petit nuage de poussière Qui poussera, rapide comme un champignon – Alors nous pourrons partir

 
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from Tanies

Je sortirai Lorsqu’il fera bon dehors Seule et vibrante Alors je connaîtrai ma liberté

Concentration J’aime ces frêles oiseaux Aux larges ailes J’irai plus droit qu’eux dans ma chute blanche

Au coin d’un jour Je savourerai l’ampleur Du temps vivant Je suis maîtresse de mille questions

Je les dirai Tant que le vent chrysalide M'enserrera J'égrènerai les secondes éperdues

Arquée de ciel J'effacerai vos réponses À corps béant Je suis du vide l'amante insouciante

Terre à rebours Contre l'ombre projetée Insoutenable Je proclame l'apesanteur de l’être

 
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from Mathieu-Flâneur

La première fois qu'on a évoqué cette maladie c'était en 2017 à l'issue d'une crise où j'avais mélangé de l'alcool avec des drogues de synthèse, du cannabis et des sentiments amoureux. Ma première expérience en Hôpital Psychiatrique (HP) a duré une bonne semaine.

À l'époque j'ai catégoriquement refusé de prendre un quelconque traitement médicamenteux.

En 2019 suite à un accident de voiture lié à une nouvelle décompensation, j'ai été de nouveau hospitalisé et là j'ai accepté le traitement.

Début 2020 j'ai oublié un jour de prendre mon traitement. Je me suis rendu compte que je fonctionnait mieux sans alors j'ai décidé d'arrêter de le prendre sans en parler à mon psychiatre avec lequel l'alliance médicale était très fragile.

Tout s'est bien passé jusqu'en 2021 où j'ai de nouveau décompensé. Nouvelle hospitalisation, nouveau traitement médicamenteux.

Après 3 mois d'HP puis 1 an et demi de centre de réhabilitation psychosociale, je prends un traitement qui fonctionne bien.

Je suis sur le long chemin du rétablissement.

À part quelques crises d'angoisse quelques fois par semaine, mon handicap est vraiment invisible.

Aujourd'hui je suis membre de la Maison Perchée. C'est une association de pair-aidance pour les personnes concernées par un trouble psychique et leurs proches.

Aujourd'hui j'aimerais construire mon projet de vie autour de 3 axes : – l'autosuffisance alimentaire, grâce à la culture de mon jardin potager – la programmation informatique – la pair-aidance, c'est à dire le partage de mon expérience de la schizophrénie

N'hésitez pas à me contacter si vous souhaiter parler de Schizophrénie ou d'autres troubles psychiques !

Je serai ravi de partager avec vous mon expérience du handicap invisible !

#TeamSchizo #3615Zinzin #ZinzinClub #MaisonPerchée

 
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from Argeveller

Hier matin j'étais parti courir. À mon retour j'ai voulu partager par l'écrit quelques bouts de petits pas.

Pouhahhhhhhhhh ! 😲

ce matin, 20 km en 1h 20 min 43s

Heuuuu

Ayant repris le 19 juillet, après 1 an sans rien, puis avant juste de la rando (6 à 9h) et encore avant rien ou presque − avec très peu de régularité.

Je viens de couper pendant 2 semaines, 1ère semaines quelques marches (2 à 4h) avec 12 kg sur le dos, semaine 2 rien du tout

J'étais parti pour un footing avec juste envie de faire 50 ou 60 min au feeling tranklilou bilou.

Au point de repère prévu à 29 min j'avais plus de 6 min d'avance. Pas compris là. et j'étais très bien sans sensation d'être parti vite.

Je me suis dit : va à 60 min et on verra… puis vers 40 min vient Coco on va plus loin.

Trottait aussi dans ma tête la crainte d'un coup de bambou à 50 minutes ou 55.

Le parcours fait un AR de 11 km au max et totalement plat. J'ai essayé de me convaincre d'aller « doucement » dans le sens de pas accélérer, notamment après le demi tout comme je le fais par habitude.

j'ai quand même, involontairement / fore de l'habitude haussé le rythme après le 11e km.

Petit coup de feuille de bambou, pas le bambou entier à 50 min. Re très à bien à 60 min. Toujours à me dire « hey Coco, te pousse pas dans les orties tous rouges de surrégime ».

Bah, j'ai cru avoir cassé la montre…

Bon, le dernier 3 km fut par force de l'esprit quand même, faut avouer. Et le dernier 1 000 m impossible de finir comme j'aime (à fond et bien au dessus de la moyenne de course).

J'étais tout en surprise. Pas compris ce qui est arrive. Je vais tempérer ensuite.

Même la séance de renfo prévue ensuite fut bien au dessus de ce que j'avais prévu.

Je sais qu'il faut se méfier des « reprises ». Et on verra ce que l'organisme me reverra demain et à 48h et ce que mon corps va dire.

J'ai vérifié les piles de la montre 3 fois, j'ai aussi re check le parcours pourtant déjà très bien connu et métré. Pas d'erreur.

C'est vraiment cool. Je verrais Dredi pour la nouvelle sortie.

Trop cool aussi : j'ai franchi des portes d'un nouvel univers, la barre du 20 km, sans m'en rendre compte (bon ok, j'avais d'excellent repère là il y a plus de 14 ans en arrière).

Je rentre à grandes enjambées dans la redécouvertes des océans entre le 20/22 km et le 42/43 km − que jeux boucler dans 1 an. et c'est pas une sinécure.

Neg : Je crains de revenir vers ce que j'ai quitté et essayer de liquider / composter : la « compétition par la performance ».

Oui, il s'agit de « performer » et pour autant je veux vivre cela loin et dans lignes qui ne sont celles des normes de compet' mainstream.

Puis cela est devenu un peu plus lourd.

Bref,

J'ai donc été formaté et engrainé / entraîné à subir et aussi m’infliger des charges « hors normes » et aussi à faire en sorte que cela en croissance constante d'intensité et de répétition ; et bien évidemment à aimer cela

Voir aussi ce fil récent de Hacking Social https://framapiaf.org/@Hackingsocial/111046725305696620

J'ai fait la compétition sportive avec « succès » dans le sens de qui était attendue par les différentes autorités (familles, autres filiations et les institutions)

J'en ai profité pour en faire un métier (prestige, risques, ect) qui en lui comme en moi étant rempli d'un tas de nouilles en vrac trop cuites et même moisies de contractions : corps d'élite des pompiers de Marseille (militaire intervenant dans le civil).

Ce fut une obligation de survie que de quitter et accompagner cela d'un très long et lourd travail de liquidation et compostage.

Cette « anodine et simple sortie de cours à pied » me rappelle aussi que tout cela n'est pas « terminé » et que les modalités et structures de ce « monde » sont toujours existantes en frottement avec mes choix de vie actuels et qu'ils ne pourront pas être effacés et disparaître de ce qui me constitue.

Nous héritons et nous somme hérité⋅e⋅s au moins autant que nous héritons − Durkheim.

Par exemple:

« Petit » j'étais, 11 ans, et mon papa m'emmenait courir avec lui et parfois avec d'autres membres de la famille. Saisir tous les implicites dans cet acte de vie cela vaut de l'or. Bref, un fois, après un match de tennis en 5 set (4h), on est rentré en courant (4 km) et j'ai tout fait pour arriver le premier. Mon père, sportif, avait 36 ans; mes cousins moins sportifs, 20 et 26 ans.

J'ai « battu » tout le monde. Et j'ai fait un malaise à l'arrivée à la maison.

Il y a encore peu, j'avais la réputation de beaucoup manger. Un moment de ma vie je trouvais marrant et même gratifiant. (putain fait chier les trucs que vous m'avez rentré dans le corps et la tête). Oui, même là il « fallait que je fasse plus que les autres ». Des ami⋅e×s aussi ont participé à entretenir ce cas, bien malgré elleux car aussi imbriqué⋅e⋅s dans des héritages et des structures active comparables et conjugables. J'ai eu des troubles de l'alimentation, et toujours quelques résurgences de cela. avec de boissons alcoolisées c'est idem. Un trouble compulsif avec diag, sans addiction (ouf/heureux pour moi).

J'observe aussi un comportement comparable lorsque je prends des notes et lors de lectures ou dans l’investissement orga / d'events hacktivistes.

En 2013, j'vais décidé de tenter de rompre en « violence et radicalité » avec tout cela.

Et… Paf… le corniaud

J'avais choisi de partir à pied à sac à dos dans de tours sans fins, très performatif et très « compétitif » en mode « hobo ». Tour de Bretagne, puis tour de France, puis plus. Sans filet, sans assurance, sans pause, en « autonomie » et aventure.

Hackerspaces, squats, tiers-lieux, labs, machins et machines de choses…

Répétition je vous le dis, Ouroboros je répète

Certes, j'ai marché pour m'extirper et rencontrer des personnes extra et ouf et j'ai fait un sacré chemin (de croix ahahaha, et merde en fait et fait chier quoi).

C'est avec les IndieCamps qu'un tournant plus profond fut possible pour moi. Enfin je croyais et je crois possible encore.

Or, aujourd'hui encore & toujours, je cours. Et dans cette pratique d'un loisir, qui me fait un bien de dingue quand bien même, j'essaie à la fois de m'éloigner et de comprendre tout cela en cherchant des voies pour avancer dans un « autrement » et vers un horizon opposé à cet extractivisme consumériste compétitif (tout en excluant de vivre en cohabitation avec des personne engluées dedans).

Et merde, je vise (contradictions encore) d'accomplir marathon (symbole de shit) en courant.

Plus succinctement,

Nous héritons et nous sommes hérité⋅e⋅s, faut bien travailler cela pour les personnes plus jeunes que à qui nous « donnons et que nous obligeons » (Mauss, théorie du don) et des autres autour de nous.

Il est jouissif d'apprendre à connaître et démanteler les autorités oppressives.

  • Voir aussi ce fil récent de Hacking Social https://framapiaf.org/@Hackingsocial/111046725305696620

  • Il serait agréable de re-politiser le renoncement (A. Monnin) depuis et avec nos propres conditions, modalités et règles et depuis des « hauts conforts et privilégiés » qui concourt à une forme de statu quo repeint.

  • Une norme, et ses infrastructures et sous-tendus, est une boite obscure que nous pouvons mettre en tous petits morceaux pour en exposer ses parties et sons fonctionnements. Puis décider de s'en débarrasser et d'en réutiliser / remonter pour de nouvelles lignes et de nouveaux horizons.

  • La structure familiale nucléaire, dans son état courant, est le berceau de conception et de développement d'oppression et de perpétuations de soumissions et du continuum (ahahah faut écrire like socio, non ?) des violences.

Cette nuit, très chaotique, j'ai rêvé de Jacky Bleunven, bien que jamais rencontré de ma vie

il avait quitté Plabennec, Bretagne, le 14 septembre 1991. Il voulait parcourir le monde en courant. 50 000 kilomètres et 60 pays à traverser en courant − disparu au Pakistan le 13 février 1992.

https://www.planet.fr/faits-divers-disparu-il-y-a-30-ans-quest-il-arrive-a-jacky-bleunven.2779601.807918.html

Il aimait, apparemment, les défis comme lever des menhirs à mains nues https://todon.eu/@XavCC/106958005608424624

Dans mon rêve il me parlait dans une langue que je ne connais pas et son intention était incompréhensible. Je ne sentais que le trop plein d’enthousiasme de sa part.

Ce rêve était précédé d'un avec mon grand-père, très influant et près présent dans ma vie, dormant paisiblement dans son lit toutes ses nuits jusqu'à son réveil où chaque matin il était forcé, par des choses étranges, de revêtir sa seconde peau qui lui imposait sa poliomyélite chaque jour un peu plus violente et tuante.

 
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