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from Amatérazu

Esta mierda no para, solo me desampara Entiendo que te extrañe el no entender esta falta de bonanza Son años y años de vida tirados a la puta nada Utilizando el fuego achicharrante en las entrañas que me dice: Cambia Y aunque es la enésima vez que prometo borrar esta artimaña Ahora lo hago utilizando la necesidad cual caballo y la poesía como lanza.

Se siente más que nunca la vil injuria, y con ella llegan los pesares Soy un sujeto cimentado en la perfidia a mis propios pensares Me juego los anhelos porque no quiero eliminar esto con banalidades El sentimiento es engañosamente bello y el razonamiento se vuelve lerdo Pues tras bambalinas, es un ardid para ocultar el perdido e inerte tiempo El cual se sigue perdiendo Así que me dejaré dominar por la antítesis a este aberrante fundamento: ¡Juro que salgo esta semana de esta vorágine de sentimientos y tóxico andamiento!

Atentamente: Amatérazu.

 
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from Nasra's games

Traduction d'un site très utile pour mieux comprendre le fonctionnement de la RAM sous Linux ! Scoop ! C'est différent de Windows !

Photo de barrettes de RAM

Que se passe-t-il ?

Comme tous les systèmes d'exploitation modernes, Linux emprunte de la mémoire inutilisée pour la mise en cache du disque. Cela donne l'impression que vous avez accès à de la mémoire “gratuite”, mais vous ne l'avez pas. Tout va bien.

Pourquoi fait-il cela ?

La mise en cache du disque rend le système beaucoup plus rapide et plus réactif. Il n'y a pas d'inconvénients, à l'exception des nouveaux utilisateurs qui ne sont pas familiers avec le concept d'une cache de système de fichiers. Il ne retire généralement pas la mémoire des applications.

Et si je veux exécuter plus d'applications ?

Si vos applications veulent plus de mémoire, le noyau va juste reprendre un morceau que le cache disque a emprunté. Le cache de disque peut toujours être remis aux applications immédiatement. Le système n'est pas à court de RAM.

Ai-je besoin de plus d'échanges (swap) ?

Probablement pas ; la mise en cache sur disque emprunte principalement la RAM que les applications ne veulent pas actuellement. Si les applications veulent plus de mémoire, le noyau le reprendra du cache disque. Linux peut pousser la mémoire d'application dans l'échange si cette mémoire est plus souvent accessible que le cache de système de fichiers, mais cela améliorera généralement les performances, et non pas les détériorer.

Comment puis-je empêcher Linux de faire ça ?

Vous ne pouvez pas complètement désactiver la mise en cache de disque (mais vous pouvez ajuster la gestion du fichier d'échange “swapinesss” de Linux). La seule raison pour laquelle quelqu'un veut désactiver la mise en cachet de disques, c'est parce qu'il pense qu'il enlève la mémoire de ses applications, ce qui n'est pas le cas. Les caches de disques rendent les applications plus rapides et se lancent plus facilement, mais il ne leur enlève JAMAIS la mémoire. Donc, il n'y a absolument aucune raison de le désactiver.

Si, cependant, vous avez besoin d'effacer rapidement de la RAM pour une raison quelconque, comme l'étalonnage du démarrage à froid d'une application non encadrée, vous pouvez forcer Linux à supprimer de manière non destructive des caches en utilisant echo 3 | sudo tee /proc/sys/vm/drop-caches

Pourquoi les commandes top et free disent-ils que si peu de RAM est libre si c'est le cas ?

Ce n'est là qu'une différence de terminologie. Vous et Linux êtes d'accord pour dire que la mémoire prise par les applications est “utilisée” (used), alors que la mémoire qui n'est pas utilisée pour quoi que ce soit est “libre” (free).

Mais comment comptez-vous la mémoire qui est actuellement utilisée pour quelque chose, mais qui peut encore être mise à disposition des applications ?

Vous pouvez compter cette mémoire comme “libre” (free) et/ou “disponible” (available). Linux le compte plutôt comme “disponible” :

Mémoire qui est Vous l'appelleriez Linux l'appelle
Utilisés par les applications Utilisé Utilisé
Utilisés, mais peuvent être disponibles Libre (ou disponible) Disponible
N'est pas utilisé pour quoi que ce soit Libre Libre

Ce “quelque chose” est (à peu près) ce que les commandes “top” et “free” appellent “tampons” et “cachés” (ou buffer/caches). Puisque votre terminologie et celle de Linux diffèrent, vous pourriez penser que vous êtes à court de RAM quand vous ne l'êtes pas.

Comment puis-je voir combien de RAM libre j'ai vraiment ?

Pour voir combien vos applications pourraient utiliser sans échanger, exécuter gratuitement -m et regardez la colonne “disponible” :

$ free -m

total used free shared buff/cache available
Mem: 1504 636 13 0 855 792
Swap: 2047 6 2041

(Sur les installations d'avant 2014, regardez plutôt la colonne “free” dans la ligne “–/– buffers/cache” à la place.)

Les chiffres se comprennent en MiB. Si vous regardez simplement “free”, vous penserez que votre RAM est pleine à 99% alors qu'elle n'est vraiment qu'à 42%.

Pour une description plus détaillée et technique de ce que Linux compte comme “available”, voir ce lien.

LinuxAteMyRAM

Quand devrais-je commencer à m'inquiéter ?

Un système Linux sain avec plus qu'assez de mémoire montrera, après un certain temps, le comportement attendu et inoffensif suivant :

  • la mémoire free est proche de 0
  • la mémoire available (ou “free + buffers/cache”) a suffisamment de place (par exemple, 20% du total)
  • le swap used ne change pas

Signes d'avertissement d'une situation de mémoire réelle que vous voudrez peut-être examiner :

  • la mémoire available (ou “free + buffers/cache”) est proche de zéro
  • les majorations ou fluctuations de swap used
  • dmesg | grep oom-killer montre le OutOfMemory-killer au travail

Comment puis-je vérifier ces choses ?

Voir cette page pour plus de détails et comment vous pouvez expérimenter le cache disque pour montrer les effets décrits ici. Peu de choses vous font apprécier la mise en cachette de disques plus que la mesure d'une accélération de l'ordre de la magnitude sur votre propre matériel.

Traduction basée sur : LinuxAteMyRam.com est présenté par VidarHolen.net. Ce site est accessible depuis GitHub où vous pouvez déposer vos commentaires.

 
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from Amatérazu

¿Quién habrá sido el pseudodios que supuestamente me ha creado? Lástima que es solo un constructo de mi imaginario Porque si existiese semejante agravio, juraría matarlo; Es menester hacerlo fenecer ante tanta insensatez e insolencia, que me envió a ver sin mi aquiescencia Y la única forma de cumplirme ese deseo vehemente es utilizar tan ignipotente lingüística Para pulverizar tal pseudoente Aunque eso sería malgastar versos en la indolente nada.

En el dado caso de que esté equivocado, Sabes que este disgusto es normal Pues me resulta, cuando menos, desconcertante Observar cómo al necio gregal le das respiración para poder hablar hez fecal Mientras que al que quiere promulgarte le dejaste esa parte sin terminar Ahora estoy rimando y versificando cual animal racional Cuyo modo de expresarse, con total accesibilidad, Es mediante una poética severidad.

Si esta cosa llamada «poema» te suena anormal a mi ánima, es por un lapsus fatal Y sé que esto solo finiquitará cuando sea la hora del acto voraz Mientras tanto, en la deshora, voy a desasosegarme y expresarme Por inexorable necesidad Pues retener el deseo sexual solo engendra perversidad.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from Quelques textes un peu trop longs pour mastodon

Maison en ruine

Edit 1er avril 2024, après le désastre évité de xz – voir par exemple ce post, juste pour qu'on se rende compte à quel point on est dépendants de choses assez compliquées.

A chaque fois qu'on discute blockchain/NFT/web 3/... et maintenant IA avec des informaticiens ou non, j'ai envie d'ajouter un argument qui me vient de mon passé de recherche sur les systèmes critiques. Pour une analyse approfondie de la famille blockchain je conseille comme toujours Promesses et (dés)illusions. Une introduction technocritique aux blockchains de Pablo Rauzy.

Tous les discours techniquement infondés sur ces objets reposent sur un non-dit, un sous-entendu constant, un imaginaire d'infrastructures numériques auto-entretenues, autonomes, immuables pour le reste des temps, et donc par nature plus fiables que les organisations humaines (et moins coûteuses). Cela peut venir de la science-fiction, mais c'est aussi l'expression profonde d'une position politique qui tend à la défiance envers toute organisation humaine. Promouvoir le numérique partout a évidemment des motivations économiques (qu'on pense à la destruction systématique des services publics sous prétexte de “dématérialisation” qui s'accompagne systématiquement de désintermédiation), mais au fond il y a aussi cet élément de défiance. Et pour finir sur ces imaginaires, c'est assez cocasse que des gens qui n'ont que l'innovation à la bouche défendent aussi fermement l'immuabilité prétendue de solutions à base de blockchains.

Je ne discuterai pas plus politique ici. Pour un regard décidément critique et politique voir No Crypto. Comment Bitcoin a envoûté la planète. de Nastasia Hadjadji.

Voilà quelques arguments techniques sur la (non) possibilité de telles infrastructures auto-entretenues immuables. TL;DR : Cela n'existera jamais.

Développement initial, bugs, sécurité

Le premier argument non technique que j'oppose en général aux adeptes du bitcoin comme système bancaire qui permet de s'affranchir des banques, c'est qu'on déplace sa confiance dans les banques et les états vers une confiance aveugle en des développeurs de code que par ailleurs on ne maîtrisera jamais soi-même. Même sans les soupçonner de malversations délibérées, ils feront comme tous les développeurs de tous les temps : des bugs. En particulier des bugs qui se traduisent par des trous de sécurité. Voir à quelle fréquence les systèmes de ce type sont attaqués avec succès : Web3 is going just great de Molly White.

La mode des smart contracts qui se doivent d'être turing-complets (sinon c'est petit joueur) emmène le domaine à de nouvelles altitudes. Dans mon expérience de validation de systèmes critiques, quand un domaine permet des retours en arrière on saute à pieds joints et avec grand soulagement sur cette possibilité. C'est la différence entre un système bancaire (quand ça se plante c'est très ennuyeux et coûteux mais on peut revenir à un état antérieur correct) et un système de contrôle dans une fusée (quand le bug est détecté c'est trop tard. Voir le vol initial de Ariane 5 pour ceux qui s'en souviennent). L'idée de s'attacher sciemment les mains derrière le dos en inventant un système “bancaire” immuable, c'est... disons curieux.

Et la maintenance ?

Mais il ne s'agit pas que de devoir faire confiance aux développeurs initiaux. Le numérique ne fonctionne que parce qu'on le surveille comme le lait sur le feu, alors même que la maintenance est totalement invisibilisée. Sur ce sujet je conseille l'article The care of things (and Gephi) de Mathieu Jacomy ainsi que le livre qui y est commenté : Le soin des choses – Politiques de la maintenance. De Jérôme Denis et David Pontille. Comment les “solutions” à base de blockchains pourraient-elles échapper à cette règle générale sur le besoin de maintenance ? Et qui s'en occupe ?

[Edit 1er avril 2024 ] : quand on pense que la sécurité des échanges sur internet tient à une brindille quelque part, et à tous les aspects sociaux de l'écosystème du logiciel, l'idée de faire confiance “à du logiciel”, plutôt qu'à des êtres humains, apparaît pour ce qu'elle est : une grosse bêtise totalement dénuée de sens.

Durée de vie effective des solutions numériques

Pensez à tous les logiciels qui vous viennent à l'esprit, en cherchant lequel marche quasiment sans intervention, depuis le plus longtemps. Sur quel matériel tourne-t-il ? Quelle est sa durée de vie ? 30, 20, 10, 5, 1 an ?

Comme exemple récent, les grandes envolées sur la science reproductible avec des articles “exécutables”, tout ça basé sur du Python : As of 2024, this project is archived and unmaintained. While is has achieved its mission of demonstrating that unifying computational reproducibility and provenance tracking is doable and useful, it has also demonstrated that Python is not a suitable platform to build on for reproducible research.

Inversement il existe du code qui tourne depuis longtemps (~ 30 ans), mais dans des contextes très critiques (comme des centrales nucléaires). Ce sont des systèmes fermés, conçus à l'origine avec des méthodes très contraignantes et des contraintes matérielles très fortes, sans prétention à l'extensibilité. Leur durée de vie s'accompagne de la nécessité de stocker des pièces “détachées”, c'est-à-dire les processeurs pour lesquels elles avaient été développées et validées. Je mentionnais récemment ces exemples dans une remise en cause de l'extensibilité ici : Revisiting “Good” Software Design Principles To Shape Undone Computer Science Topics.

La simple obsolescence du matériel nécessaire aux “mineurs” de la blockchain suffit à démonter les arguments d'immuabilité.

 
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from Amatérazu

Gracias a las estadísticas anónimas que me provee el sitio donde está alojada esta bitácora, he notado que últimamente estoy teniendo más recepción de la que imaginé que tendría en un principio. Sería deshonesto no decirlo, pero cuando me di cuenta de esto, me sorprendí y me emocioné bastante, en parte porque había pasado unos días sin entrar a la página web, y de repente acceder otra vez y ver las estadísticas fue bastante «¡Guau!», y, por otra parte, porque compartí esta bitácora a una parte muy pequeña de mi círculo de amigos.

Soy consciente de que tal vez estoy esperando mucho con el ya mencionado acontecimiento; puede que la gran mayoría de esa gente que llegó a este sitio solo lo haya hecho para luego irse y jamás volver, lo cual es esperable considerando que me es difícil, ante determinados temas, tapar lo que ante mis ojos es... no lo sé, ¿ingenuidad? Estoy seguro de que es algo que más de uno habrá notado en los anteriores artículos si es que los leyó. O también podría ser porque se ven anonadados por la que, incluso hasta para mí, es una exagerada formalidad, la cual empleo por miedo a parecer estúpido. Y digo que es exagerada porque, a mi parecer, no es algo que normalmente esperarías de un joven de 17 años.

De seguro, la gran mayoría de lectores nuevos habrán llegado por hacer una simple búsqueda en la Red. Si es que decidieron quedarse: Muchas gracias. Pero también, me gustaría pensar que hubo gente que llegó porque alguien le compartió algún artículo. A esa persona que compartió: Gracias.

Ahora bien, aun viendo todo esto, sigo prefiriendo tener 10 personas que sean críticas con lo que digo y/o lo reflexionen a 300 personas que no hagan lo ya dicho. Si no será así, no te recomiendo leerme, simplemente porque no eres del público al que me dirijo.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from lebout2canap

Après des années sans grand changement, les étapes nécessaires à l'installation de Pronote sous Linux ont largement évolué. Côté négatif une incompatibilité apparue avec la version 2023 nécessite un rafistolage post-installation, côté (très) positif l'installation est devenue aussi simple que sous Windows grâce à Wine 9. C'est pourquoi j'ai jugé opportun de remettre à plat la procédure d'installation et de la partager avec vous.

L'installation

Il n'y a encore pas si longtemps, seule la version 32 bits pouvait être installée sous Linux, et uniquement après avoir préparé un environnement spécifique à l'aide d'outils en ligne de commande¹. Cette procédure était donc entièrement dépendante du bon vouloir de l'éditeur à continuer de proposer une version 32 bits. Mais dorénavant nous pouvons télécharger la version par défaut en 64 bits, et lancer l'installation d'un simple double-clic.

Pour autant, je propose malgré tout de passer un peu par la ligne de commande, afin de créer un environnement Wine spécifique à Pronote. Cette démarche offre la garantie que Pronote, un logiciel indispensable au quotidien professionnel de beaucoup de professeurs, continuera à fonctionner même si l'installation d'un autre logiciel Windows viendrait à tout casser.

  1. S'assurer que Wine est installé et en version 9, par exemple via votre gestionnaire d'applications ou via la ligne de commande wine --version. Dans le cas contraire, je vous renvoie à toute documentation adaptée à votre distribution Linux pour remédier à la situation.

  2. Choisir un nom pour le répertoire qui contiendra la configuration alternative de Wine. Le répertoire par défaut se nomme /home/VotreNomUtilisateur/.wine. Pour la suite nous utiliserons /home/VotreNomUtilisateur/.winepronote. (Pour les deux au fond je précise qu'il faut remplacer VotreNomUtilisateur par votre nom utilisateur.)

  3. S'assurer que ce répertoire n'existe pas déjà, sinon le supprimer. S'il existe et que vous voulez le conserver, je vous laisse retourner à l'étape 2.

  4. Télécharger Pronote à l'adresse suivante : https://www.index-education.com/fr/telecharger-pronote.php.

  5. Si ce n'est pas déjà le cas, ouvrir un terminal et taper les deux commandes suivantes l'une après l'autre.

  6. export WINEPREFIX=/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote

  7. wine "/home/VotreNomUtilisateur/Téléchargements/Install_PRNclient_FR_2023.0.2.7_win64.exe" (Toujours pour les deux au fond le chemin est évidemment à adapter selon le nom exact et l'endroit où a été déposé le fichier téléchargé.)

  8. Accepter les options par défaut.

Et voilà, Pronote est installé. Il s'est même lancé automatiquement à la fin de l'installation, l'occasion de vous assurer que vous pouvez accéder à votre compte Pronote après avoir cherché votre établissement ou avoir ajouté ses coordonnées.

Pronote ne veut plus se lancer, au secours !

Malheureusement, Pronote ne se lance correctement que la première fois. Ensuite, il mouline dans le vide sans jamais finir de démarrer. Ce problème est apparu avec l'édition 2023 du logiciel.

La solution consiste à supprimer /home/VotreNomUtilisateur/.winepronote et réinstaller Pronote à chaque fois qu'on veut l'utiliser… je plaisante, c'était pour voir si les deux du fond allaient réagir.

En fait il s'avère que le problème est lié au cache du logiciel. Si on supprime le répertoire du cache, le logiciel redémarre correctement. Mais comme il va falloir le faire à chaque fois, je vous propose ma solution (testée sur Fedora Linux) pour effacer automatiquement ce répertoire de cache à chaque lancement de Pronote.

  1. Se placer dans le répertoire “/home/VotreNomUtilisateur/.local/share/applications/wine/Programs/PRONOTE Réseau 2023” (notez bien le 2023 qui va malheureusement changer tous les ans).

  2. Créer un fichier “Client PRONOTE 2023.sh” contenant les lignes suivantes, et le rendre exécutable (par exemple via les propriétés du fichier si vous n'êtes pas en ligne de commande mais utilisez un gestionnaire de fichiers):

    #!/bin/bash
     
    rm -rf "/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote/drive_c/ProgramData/IndexEducation/PRONOTE/CLIENT/VERSION 2023-0/FR/Cache"
    env WINEPREFIX="/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote" wine C:\\users\\Public\\Desktop\\Client\ PRONOTE\ 2023.lnk
    
  3. Par mesure de sécurité faire une copie du fichier “Client PRONOTE 2023.desktop” qu'on pourra nommer “Client PRONOTE 2023.desktop.bck”.

  4. Ouvrir le fichier “Client PRONOTE 2023.desktop”, et remplacer la ligne dont les premières lettres sont “Exec=” par celle-ci : Exec=/home/VotreNomUtilisateur/.local/share/applications/wine/Programs/PRONOTE\ Réseau\ 2023/Client\ PRONOTE\ 2023.sh

  5. Si jamais la modification n'est pas prise en compte, ouvrir un terminal et lancer la commande update-desktop-database ~/.local/share/applications/

La solution n'est évidemment pas satisfaisante, car elle oblige Pronote à tout recharger depuis internet à chaque lancement, et si Pronote se déconnecte en cours d'utilisation il faudra absolument le quitter complètement et le relancer (ou effacer manuellement le répertoire de cache), mais en attendant mieux ce rafistolage a le mérite de rendre à nouveau Pronote utilisable.

Le mot de la fin

Je n'ai pas encore énormément de recul sur l'utilisation de Pronote 64 bits avec Wine 9. Tout semble fonctionner correctement, mais pour m'en assurer il me faudra le temps d'avoir l'occasion d'utiliser toutes les fonctionnalités dont j'ai habituellement besoin dans mon usage professionnel. Si vous avez des remarques, des critiques ou des remerciements à formuler, vous pouvez me contacter.

¹ Pour celles et ceux que ça intéresse, cette procédure a même été proposée pendant quelques années sur le site d'Index Éducation, l'éditeur de Pronote : https://web.archive.org/web/20210615093832/https://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-3981-peut-on-installer-les-applications-sur-un-poste-linux-.php.

Ajout 2 février 2024

Au moins pour certaines configurations, la fenêtre de Pronote se masque automatiquement dès qu'on change de bureau. Oui, j'ai pu noter le problème moi-même, et oui, je conçois qu'il puisse s'avérer agaçant, mais je n'en avais pas parlé faute de solution pour le moment.

En fait, ce n'est pas tout à fait vrai, mais la solution pose pour le moment bien plus de problèmes qu'elle n'en résout. Cette solution implique d'être sous Wayland et consiste à activer le driver (très) expérimental Wayland de Wine. Malheureusement les menus de Pronote s'affichent alors n'importe-où sur l'écran. L'inconsistance des transient windows est sur la todo list 2024 du développement de ce nouveau driver, comptez sur moi pour suivre son évolution.

Si vous voulez constater par vous-même : wine reg.exe add HKCU\\Software\\Wine\\Drivers /v Graphics /d x11,wayland (après avoir spécifié la variable WINEPREFIX comme expliqué plus haut), puis ajouter unset DISPLAY dans “Client PRONOTE 2023.sh” juste avant la dernière ligne.

 
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from Tanies

Le filtre s’immisce de glace entre les croisées Filaments scintillant sur l’herbe gelée Soleil illuminant le paysage Comme figé derrière les vitres Éclats brûlants jaillissant de l’âtre Qui assoupissent à force d’aveugler Apaisement des silences de fin d’année Lorsque tout ce qui s’est déjà dit s’achève en fumée Et ce qui se pressent n’a pas encore commencé à émerger Comme pétrifié par l’ambiance hivernale Effluves hiémales de bois et de branches craquant dans les forêts dénudées Lorsque tout se calme et s’oublie Miroitement grossier de quelques dorures de fête Couleurs artificielles venant compenser le manque de feuilles et de fleurs Ciel si vite orangé dans l’après-midi qui rapetisse comme une peau de chagrin La lourde chape ne se relèvera que tardivement S’irisant de bleus violacés comme une lèvre froide Ici les rennes marchent à l’essence et les traîneaux sont des coffres étroits On décore les demeures de papiers colorés pour s’entourer de plus éphémère que soi On les décrochera bientôt pour les ranger dans ces cartons que l’on ne sort qu’une fois l’an et se contentent le reste du temps de prendre la poussière aux côtés du sapin en vinyl Les sapins qui perdent leurs épines, c’est trop embêtant En plus ça sent le sapin Et puis il y en a déjà tant dehors quel intérêt d’en ramener un chez soi pour le contempler crever peu à peu sous des décorations en carton-pâte Sadisme de fin d’année exécutions rituelles rites sacrificiels Entre dinde et oies, déchiquettement d’huitres On jette vivants les homards dans le bouillon Les foies s’extraient de volailles fraichement égorgées Ambiance orgiaque mâtinée d’envies glauques Pour patienter jusqu’à la nouvelle année Qui sera forcément meilleure Instant crucial d’un passage cristallisant toutes les espérances Jusqu’à ce que l’on s’aperçoive Une fois de plus Que rien ne sera tenu Que tout sera sans doute encore pire Mais qu'il faudra tenir bon, Malgré tout.

 
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from ¯\_(ツ)_/¯

Olá! Sou eu mesmo, aquele cara que não escreve mais no blog! Mas eu juro, continuo escrevendo, só tô guardando pro dia (O DIA!) em que eu mude de endereço (sério, vai acontecer).

Mas isso aqui é meio urgente. Saiu meio que uma continuação de Baba Is You misturado com Into the Breach, e você pode baixar de graça só nos próximos dias, mkay?

https://hempuli.itch.io/mobile-suit-baba

 
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from Nasra's games

Tout pour bien s'enregistrer ! Voici un article pour mieux comprendre l'enregistrement audio et son matériel. Tout le matériel fonctionne avec Linux, bien entendu !

Définitions

  • Une carte son : c'est une puce qui traite exclusivement du flux audio. Aujourd'hui tous les PC ont des cartes son interne (celle de la carte mère) qui sont d'assez bonne qualité.
  • Interface audio : c'est une carte son, externe, souvent de meilleure qualité que la carte son interne du PC qui va gérer l'audio. Généralement, elles gèrent 2 entrées audio (soit 1 entrée stéréo, soit 2 entrées mono).
  • Table de mixage : c'est un dispositif qui permet d'avoir de multiples entrées sonores pour les renvoyer vers des haut-parleurs, un casque, un PC... Certaines tables de mixage disposent d'une puce de traitement audio (elles sont reconnues comme carte son externe).
  • Entrées / Sorties : une entrée audio permet au son d'arriver dans un dispositif. Il existe des entrées mono (principalement les micro voix, les micro pour instruments) et des entrées stéréo (le PC, une console de jeux...). La stéréo c'est deux pistes, une à gauche, une à droite. La sortie audio permet au son de sortir d'un dispositif (haut parleur / casque).
  • Jack : Le format des prises audio historique ! Il permet de transporter des signaux mono, stéréo, ou stéréo+micro. il y a les jack 6.35, 3.5 ou 2.5 mm.
  • XLR : Format de prise audio mono professionnel. Très solide et adapté à de nombreuses utilisations (micro, instruments...)

Podcast, usages et matériel

Tout dépend de votre budget ! Un PC vous permet d'avoir accès à une carte son interne avec des entrées (micro) et sorties (casque). Pour démarrer, tester, ça vous permet de bien débuter. Première chose, oubliez Amazon, les fiches produits ne sont pas fiables, préférez des vendeurs spécialisés ou connus pour leur sérieux.

Casques / Micro intégré

Prenez un casque/micro de bonne qualité pour avoir un rendu acceptable. J'allais dire que c'est le premier investissement valable à faire.

Pour que votre casque puisse être inclus dans des prochaines mises à jour de votre installation, je vous recommande de prendre des casques avec la possibilité de les connecter en prise jack. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre casque pourra restituer de fréquences. Exemples de casque/micro intéressants :

En règle générale, le reste de la gamme BeyerDynamic fait partie des meilleurs casques mais ils n'ont pas de micro intégré. On peut aussi citer Sennheiser comme marque de confiance, surtout sur les casques “pro”. Toute la gamme des Cloud Alpha est un gage de confiance aussi et est très adaptée au gaming et voix pour des prix accessibles.

Oubliez les casques 7.1, la plupart sont des casques stéréo avec des effets ajoutés soit de manière matérielle (avec une puce audio), soit de manière logicielle (avec le logiciel intégré qui n'est pas disponible sur toutes les plate-formes, très rarement avec Linux). Et oubliez la connexion Bluetooth, si elle peut être présente, ce sera un gadget (ou pour des raisons pratiques si vous jouez sur une console), il y a trop de latence potentielle.

Interface audio / table de mixage

Pour aller plus loin dans la qualité et dans les possibilités, vous pouvez investir dans une interface audio professionnelle. Attention, je ne parle pas d'interfaces audio chez Wish pour 10€ ! Quelques marques se détachent de part leur solidité et leurs qualités sonores : Focursite, Arturia, Presonus, Yamaha, BOSS, Behringer. L'avantage d'une table de mixage est qu'elle vous permet d'intégrer du son d'autre source audio (console, lecteur audio, instrument de musique, autre micro...). Dans la liste qui suit, s'il y a des tables de mixage, ce sont celles qui disposent d'une puce audio, elles font aussi office d'interface audio et sont donc reconnues comme une carte son externe. Exemples d'interfaces audio / tables de mixage

Micro

Le micro est un composant essentiel. Votre voix sera captée au mieux grâce à un micro directif et performant. Là aussi, tout dépend de votre budget. Il y a quelques éléments à prendre en compte. La plage de fréquences, en Hz pour les basses et en kHz pour les fréquences plus aiguës. Plus elle sera étendue, plus votre micro pourra capter de fréquences. La sensibilité en dB, au plus elle est faible, au plus elle captera d'éléments. Préférez les micro au format XLR plutôt qu'USB. Exemples de micro intéressants :

Pack spécial Podcast

Vous pouvez trouver de bonnes affaires dans les pack proposés par les vendeurs. Les pack spécial podcast vous assurent d'avoir un matériel uniforme en terme de performances.

Pour moi, la combinaison ultime c'est cela :

  • Micro : Shure SM7B (588€)
  • Casque : Beyerdynamic DT 990 PRO (149€)
  • Interface Audio : Yamaha AG06 MK2 WH (229€)

MAJ pour le support des interfaces audio !

Grâce à un don de Focusrite, le noyau Linux 6.8 supportera plus d'interfaces de la marque, notamment les gen v4 !

Logiciels et effets

OBS pour le streaming

On ne le présente plus, mais juste pour rappeler qu'OBS est une référence et que c'est un logiciel libre ! ;) https://obsproject.com/fr/

Carla et des plugin audio

Il est aussi possible d'améliorer le son avant la diffusion. Carla et des plugins audio sont la combinaison la plus efficace ! Et surtout ça évite de devoir traiter le son par la suite ! Carla permet de faire les connections audio entre les plugins et les entrées sons et on peut l'utiliser dans toute sorte de logiciels audio.

Dans l'ordre, on peut appliquer les traitements assez récurrents qu'on trouve dans les studios pro :

  • le debess atténue les consonnes sifflantes (les “ssss”) de la voix,
  • l'équaliseur change la couleur de la voix (plus de graves, de medium...),
  • la reverb pour donner l'illusion d'être dans un (petit ou grand) volume, ou pour corriger quelques soucis,
  • le limiteur va couper le son s'il est trop bas,
  • et enfin le compresseur va remonter la voix quand elle est faible et la descendre quand elle trop forte.

–> Carla : https://kx.studio/Applications:Carla

Ardour

La rolls des logiciels libres d'enregistrement audio. Vous pourrez enregistrer une émission en différé, c'est le top du top ! Attention, il est nécessaire d'avoir de solides bases (ou connaissances) en audio pour bien démarrer ! Ardour est un logiciel professionnel !

https://ardour.org/

#ardour #audio #OBS #Streaming #Focusrite #Shure #Beyerdynamics #RØDE #Yamaha #Presonus #Casque #Podcast #Micro #Linux

 
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from Nasra's games

Dans les communautés linuxiennes, il y a quelques débats animés sur certains sujets (cela va parfois jusqu'aux insultes ou aux attaques ad hominem), voici celui sur la transition entre X11 et Wayland.

De quoi s'agit-il ?

Ici, il va être question de la manière d'afficher des informations sur votre PC, de gérer différents système d'entrées (clavier, souris...).

X.org, l'ancien

X est un système de fenêtrage né en 1984 qui gère l'écran, la souris et le clavier (et divers autres comme les tablettes graphiques par exemple). X11 est la version “11”. Schéma client-serveur de X Window (source : Wikipédia) Pour bien comprendre X, il s'agit d'un fonctionnement client-serveur. Le serveur X dispose de l'écran, de la souris, du clavier. Les clients (applications) lui demandent d'utiliser le matériel et l'affichage avec Xlib. Parmi les clients de X, le gestionnaire de fenêtres va gérer l'affichage, la sélection ou le redimensionnement des fenêtres…

Bibliothèques pour la programmation de X (source : Wikipédia) X est ancien, et différentes voies s'élèvent pour le remplacer. Il existe aussi différents soucis, notamment de sécurité (une application demandant un accès clavier est visible pour d'autres applications) et d'autres liés à la structure même de Xorg (les différentes extensions dont la plupart ne sont plus utilisées mais dont le code, ancien, reste toujours présent et demande toujours des dépendances).

Qu'un nouveau protocole d'affichage existe, c'est une bonne chose, une évolution importante notamment dans le support de technologies récentes. Puisque X11 est ancien, difficile à maintenir à jour, très complexe pour les développeurs...

Wayland, le protocole au développement chaotique

La première version de Wayland date de 2008. Si Xorg est âgé de 40 ans, Wayland en est déjà a 15 ans. La faute à un développement chaotique, une gouvernance “à la Gnome” (ils sont les meilleurs et les autres ce ne sont que des abrutis barbus utopistes)...

Wayland est conçu pour être léger et efficace, visant à réduire la latence et à améliorer les performances globales par rapport à Xorg. Il y parvient en éliminant certaines des fonctionnalités héritées et des mécanismes obsolètes présents dans Xorg, ce qui entraîne des interfaces utilisateur plus réactives.

Wayland a été construit avec la sécurité à l'esprit à partir de zéro. Il adopte une architecture plus sécurisée, mettant en œuvre des contrôles plus stricts sur la communication des processus et l'isolement des applications les unes des autres. Cette conception aide à atténuer certaines vulnérabilités et rend plus difficile pour les logiciels malveillants de compromettre le système.

Malheureusement, il n'y a pas de compositeur unique universellement utilisé. Chaque environnement de bureau fait le sien et, par conséquent, ce qui fonctionne dans l'un peut ne pas fonctionner dans un autre.

Pourquoi il y a débats ?

Je ne dis pas que Wayland c'est de la “merde”, mais plutôt que ce n'est pas encore prêt à être conseillé à un débutant. Xwayland, la couche qui doit permettre une compatibilité parfaite entre les applications développées avec Xorg et l'environnement Wayland ne tient pas ses promesses. Les spécifications de Wayland sont parfois de réels freins à des fonctionnalités importantes pour beaucoup d'utilisateurs (gestion des couleurs par exemple). La nouveauté de Wayland fait que toutes les applications doivent, à un moment ou un autre, se poser la question de migrer vers Wayland. Cela pose des problèmes pour des équipes de développement qui n'ont pas forcément anticipé ce genre de travail supplémentaire. Et justement, quand je vois le soucis de Discord, je ne suis pas sûr que cette boîte investisse plus d'énergies pour supporter Wayland dans un futur proche (on espère hein, mais ça reste de l'espoir). Ces développements supplémentaires, les utilisateurs vont les subir, soit en attendant que des applications, serveurs graphiques ou applications migrent, soit en se passant d'applications importantes dans leur quotidien (qui imagine utiliser son service de visio sans partage d'écran ?). Sur un marché restreint mais en devenir comme Linux, c'est un sacré handicap.

RedHat, Gnome, imposer une nouvelle technologie pour accélérer son développement.

Wayland n'est pas prêt en décembre 2023. Beaucoup de fonctionnalités manquent ou sont encore en phase de développement, pire, certaines vont devoir “hacker” le fonctionnement de Wayland pour être implantées... comme ce fut le cas avec Xorg...

Mais Wayland est poussé/financé par RedHat. Les développeurs de RedHat ont travaillé pendant des années sur Xorg, et depuis peu, presque tous ont migré vers le développement de Wayland. Gnome souhaite supprimer le support de Xorg par défaut (pour la faire réapparaître, il faudra ajouter 8 lignes de codes dans un fichier de configuration). Et Ubuntu suit le mouvement en annonçant que leur prochaine version LTS (en avril 2024) sera disponible par défaut avec Wayland.

La démarche est claire : faire migrer de force les utilisateurs pour faire bouger les développeurs, et ce, même si toutes les fonctionnalités de Xorg ne sont pas implantées dans Wayland (la gestion des couleurs par exemple).

Et clairement, ce management ne passe pas. Exemples.

GIMP

Le logiciel phare de retouche photo du monde Linux souffre depuis des années d'un développement lent. Depuis 2, 3 ans, son développement s'est accéléré (avec le passage annoncé en GTK3). Mais cette dynamique est fragile. Xwayland ne permettant pas une compatibilité efficiente avec la version de GIMP actuelle. Tous les développeurs de GIMP doivent bosser sur la version Wayland, et ils le font depuis au moins 2020. Et malheureusement, le protocole ne supporte pas encore la gestion de couleur, le drag and drop entre différentes fenêtres, une gestion unifiée des fenêtrages d'une application, le support matériel pour des dispositifs de pointage importants (stylets à pression, tablette graphique, écrans tactiles...).

Dans cette affaire, ce n'est pas seulement le développement lent de GIMP qu'il faut pointer mais bien la gouvernance de Wayland qui fait comme bon leur semble sans consulter toutes les parties concernées et qui force une migration alors que le protocole manque de fonctionnalités essentielles. Ce n'est pas aux développeurs de GIMP d'écrire les protocoles manquants (pas le temps, pas les compétences...).

PCSX2

C'est un émulateur de console PS2. Le seul valable et surtout celui qui est le plus utilisé. La version Linux fonctionne bien, surtout depuis l'ajout du rendu Vulkan (elle était en-dessous de la version Windows depuis des années). Les problèmes sont nombreux et dû au manque de support de nombreuses fonctionnalités dans GTK. Les autres DE ne semblent pas avoir ces soucis. Explications techniques ici

Alors Wayland ou pas ?

Pas encore ! Il est certain que Wayland sera à terme, le remplaçant idéal pour X11. Pour le moment, quand on passe à Wayland, on dégrade son expérience Linux. Des outils pro comme Krita avec la gestion de couleur, c'est nécessaire pour de nombreux projets, et pas seulement avec Krita, mais toute la chaîne graphique sous Linux : Inkscape, Scribus, GIMP, LibreOffice, Blender... Le support de matériel de pression, le multi-fenêtrage ce sont des fonctionnalités importantes (et bien d'autres sont listées ici). Alors, oui si vous n'utilisez pas ces logiciels, vous allez me dire que ce n'est pas grave, pour vous Wayland fonctionne bien... Pour le moment, si vous n'avez pas de carte graphique Nvidia, que vous n'utilisez pas le partage d'écran, que vous ne faites pas de la vidéo en direct ni que vous utilisiez des applications en multi-fenêtrage vous ne devriez pas avoir de problèmes. Bref, si vous êtes le mouton à cinq pattes qui n'a pas de soucis et qui remplace ses applications utilisées par d'autres, bin, tant mieux pour vous.

Pourquoi cela fait rager des gens ?

Parce que le nombre d'utilisateurs Linux est déjà restreint (2% sur la plate-forme Steam) et que les restreindre encore plus à cause d'une “mise à jour technique” (parce que c'est comme cela que c'est compris par des utilisateurs lambda), c'est encore plus se tirer une balle dans le pied. Changer d'application parce qu'elle ne fonctionne plus à cause du changement de serveur graphique c'est autant un obstacle qu'une ineptie pour les utilisateurs qui se détourneront de Linux et retourneront soit chez Win-IA-dows, soit chez App-$-le.

Petit rajout de dernière minute : Linux Mint n'incorporera Wayland définitivement qu'en 2026.

In terms of timing we don’t think we need Wayland support to be fully ready (i.e. to be a better Cinnamon option for most people) before 2026 (Mint 23.x)

https://blog.linuxmint.com/?s=wayland&submit=Search

#Wayland #Xorg #X11 #Mint #Ubuntu #Fedora

 
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from Angèle Lewis

[À quoi ça sert]

La poésie c’est dérisoire C’est bâtard Ça dit un truc et ça dit rien On en fait tout un art

À quoi ça sert la poésie La poésie Ça sert à rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien Ça sert à rien Rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien À rien

Un poème ça sert à cracher le dedans Ça sert à rien Ça vient Gratter le ventre vomir la bile Lâcher cracher éructer Les mots sur le papier Nommer L’acidité qui ronge Qui râle Qui roule La trouille en boule Amasse ta salive Et cache Ton papier mâché

A rien Ça sert à rien Ça jette sur scène un froid C’est sale C’est seul un poème ça pue la solitude Tout le temps Tu crois que tu partages Tu patauges Tu jettes en pâture Une mauvaise peinture Avec plein d’ingrédients nuls dedans Couleurs nulles Nuances nulles Recul nul

Nul nul nul nul Ça sert à rien

Ça arrête pas les balles Ça tord pas les couteaux Ça guérit pas grand chose

Ni le mal de crâne Ni le monde qui crève

Ça empêche pas Des mecs de claquer leur meuf Ça arrête pas l’insulte Ni l’inceste Ça ressuscite personne

Une poésie jolie En épitaphe jolie Dans un cimetière joli Sous le soleil qui luit Sur l’herbe qui fleuri Ça ressuscite personne

Y a que Lazare Qui se marre

Ça sert à rien Quand t’as faim froid Quand t’es perdu.e Elle est perdue avec toi

Alors pourquoi Pourquoi je suis là A dire ça A dire tout ça Avec des rimes qui cognent Des vers qui craquent Des mots durs et tordus Comme le rictus des mort.e.s Pourquoi ça sort A quoi ça sert

A quoi ça sert la poésie A quoi ça sert d’écrire A quoi ça sert d’être féministe A quoi ça sert de croire Juste A quoi ça sert de croire

J’y crois pas J’y crois pas J’y crois pas J’ai pas la foi De faire des poèmes dans un puits comme des pièces jetées De faire des poèmes en d’étoile filante dans un ciel noir de jais De croiser les doigts en me disant que ça va aller

J’ai pas la foi Pas le kiff Je ripe Je sais plus qui quoi comment pourquoi Alors pourquoi

Pourquoi c’est là pourquoi ça Coule de moi Tout le temps Les mots les phrases en trampoline sur la langue En toboggan dans la tête En roulade dans l’oreille En glissade sur la page

Ça soulage Ça sonne juste Ça résonne Emprisonne les sons Les transforme En petits carillons

Ça réveille Ça indigne Ça indique L’incendie des coeurs brûlés L’affliction des coeurs brisés ça aide Les coeurs cassés A se recarcasser

Ça chante Ça crie C’est tranchant et léger Ça met du sens De la sensibilité Quand le monde part en fumée En fumisterie En délire complet

Ça cueille l’oreille Arrose la peau Là où ça brûlait

Ça partage Ça fomente des passages Secrets ça se glisse dans un carnet Sur une note de téléphone Dans le bus entre deux arrêts

Ça glisse tout seul le long du poignet Ça se faufile prêt ou pas prêt

A quoi ça sert la poésie La poésie c’est dérisoire Mais pour moi c’est la seule manière D’attraper le réel Le sortir de son trou noir De lui dire Avec un poème D’aller gentiment se faire voir

 
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from Tanies

Désespoir Des espoirs Paix noire Je suis né·e Un jour De pleine lune Éclipsée

Quand l’océan berce les dunes Des plages occidentales Je bois au vent solaire Aux nuages et au sable

Brûlez mes gestes Bûcher indigeste Laissez-moi oublier Que j’ai survécu Aux nuages Aux révoltes Aux passions À la perte de sens Aux œillères des faux sens

Sisyphe blasé J’ai bu l’eau de la Lune Et j’ai fêté La découverte de l'apesanteur

À présent je pars Fourbissant mes ailes à l'aune de la mémoire Éprouver et reconnaître La douleur de vivre

 
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from Tanies

Quand les ambitions, tristes clowns funambules Sédimentant peu à peu en vase profonde Laissent remonter en surface quelques bulles Qui, privées de cimes, pourraient accepter ce monde Je m’arrête et repense À ma jeunesse, aux rires Aux horizons immenses Aux rêves, aux empires D’autrefois D’autres temps – Toi et moi À vingt ans - Mais les années s’affaissent Pyramides inconstantes Et les amours se blessent Litanies inquiétantes Alors je ne suis plus, sans même avoir été Et je contemple ces jours où je ne vis point Comme la ville par une brume aimantée Lorsque je me dis : vivement l’ange prochain

 
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from Tanies

Alors que le soleil se blesse en aurores appauvries Place sanglante des matins septentrionaux L’insatisfaction latente des patiences endormies Monte indécise comme une nasse L’automne s’approche à pas feutrés Tapis toujours plus épais des feuilles asséchées Arbres décatis prenant froid par leurs cimes Branches décharnées appelant les derniers rayons Les trains filent sur les voies désertes Leurs passagers flétris rêvant à d’autres vies Faites de palmiers et de baies miroitantes Bardées de rives insaisissables Les terres des pôles se conquièrent lentement Dépôts d’essences disparues D’un monde dont les bitumes fondent Et les économies se désagrègent L’ère du grand nettoyage est amorcée Quelques guerres impatientes Guettent les campagnes mondialisées Sur fond de paix lasses Jadis les avions tenaient leurs promesses À présent les boeings se crashent dans l’air du soir Itinéraires brisés des enfants calmes Contrepoints arythmiques et éprouvants Variations en trous d’ozone Eau et air contre terre et feu Un jour le bouquet final éclatera Épanouissant ses fleurs létales dans un ciel Que j’imagine hivernal Immensité bleue Froide et limpide comme une dernière larme gelée Que viendra ternir un petit nuage de poussière Qui poussera, rapide comme un champignon – Alors nous pourrons partir

 
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from Tanies

Je sortirai Lorsqu’il fera bon dehors Seule et vibrante Alors je connaîtrai ma liberté

Concentration J’aime ces frêles oiseaux Aux larges ailes J’irai plus droit qu’eux dans ma chute blanche

Au coin d’un jour Je savourerai l’ampleur Du temps vivant Je suis maîtresse de mille questions

Je les dirai Tant que le vent chrysalide M'enserrera J'égrènerai les secondes éperdues

Arquée de ciel J'effacerai vos réponses À corps béant Je suis du vide l'amante insouciante

Terre à rebours Contre l'ombre projetée Insoutenable Je proclame l'apesanteur de l’être

 
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