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from Nico roseau

J'ai besoin de faire des choix pour avancer sur certains de mes engagements, certains sont clairs pour moi mais pour d'autres je n'arrive pas à me décider. J'ai décidé d'écrire pour essayer d'y voir plus clair et vider les idées de ma tête.

Sentiment

Depuis plusieurs semaines, mois, je brûle de démarrer un projet autour de la cuisine, de l'anti-gaspi mais je me freine car je suis engagé sur d'autres projets.

Arboricool

Je me sens coupable d'arrêter l'association. En même temps, je ne me sens pas motivé pour la faire vivre actuellement. Je choisis d'être responsable plutôt que coupable et d'évoquer mes raisons ci-dessous.

Je n'ai pas assez cherché ou trouvé de personnes pour m'entourer et la faire vivre.

J'ai reçu aujourd'hui mon diplôme que j'ai démarré il y a 8 mois autour de l'agroforesterie et je n'éprouve rien de particulier. La formation a été vraiment difficile à suivre pour moi : beaucoup d'ennui, pas de passion. Je ne suis pas habitué à travailler et à m'engager comme ceci. Il faut que je vibre. Si je ne vibre pas, être en groupe avec les autres peut m'aider mais là il y a peu de personnes autour de moi et il faut que je sois le moteur. Je ne peux compter (presque) que sur moi.

La cause est utile, sociale et nécessaire mais je pense que je peux déployer beaucoup plus d'énergie ailleurs et être bien plus heureux. Je ne veux pas assumer ça tout seul, j'ai besoin d'être avec les autres.

À l'instant, je prends conscience d'une chose : j'avais déjà remarqué ça lorsque j'étais entrepreneur à mon compte. Je ne suis pas fait pour entreprendre seul, j'ai besoin d'être avec d'autres ou de suivre. Chacun à ses compétences et je pense qu'entreprendre ne fait pas partie des miennes. Je pense que je sais développer, reproduire mais créer les choses de toutes pièces n'est pas fait pour moi. En tout cas, pas tout seul.

Il faut aller sur les choses où on se sent bien et qui ont un fort impact. Laisser notre instinct nous guider. Je me rappelle souvent de cette phrase qui vient d'un livre de Léo Babauta : qu'est-ce qui a le plus de répercussion sur ma vie privée et professionnelle ? Et aussi : qu'est-ce qui est essentiel ? Qu'est-ce qui a le plus d'impact ?

Certains personnes m'encouragent, d'autres sont présentes. Cependant ce sont plus des sympathisants que des “co-porteurs”. Ça signifie qu'ils peuvent se désengager facilement et je n'ai pas du tout envie de m'engager dans des projets que je vais devoir porter seul ensuite. Comme je le disais ci-dessus, je n'ai pas assez de motivation et d'envie pour ça.

Ce qui a été fait jusqu'ici est bien. Deux projets ont été réalisés avec plus ou moins de rigueur et de succès. Un autre projet a été laissé de côté. Dans tous les cas, il faudra prévenir mes interlocuteurs pour faire les choses correctement.

Par conséquent, ma décision est prise. Je vais me rapprocher d'un projet existant, déjà bien installé. M'intégrer en son sein ou bien venir ponctuellement pour se faire une idée, voir comment je me sens. Voir si je peux être utile dans certains endroits. À partir de là, tout sera possible.

Le principe d'une association, c'est d'être plusieurs, je l'avais oublié. On apprend de ses échecs. Ce que je peux retenir aussi c'est bien l'importance du collectif : on va tellement plus loin en étant ensemble. Ça me conforte encore plus dans l'idée de rejoindre un projet qui peut fédérer des personnes. Une révélation.

Aparté sur ce texte

J'ai mis du temps à écrire ce texte mais il me fait un bien fou. J'ai vraiment l'impression d'avoir fait avancer ma pensée et de me sentir plus serein, plus en accord avec moi-même. Je pense que ça va aussi me libérer d'un poids : le poids d'avoir des engagements qui ne reposent que sur moi. Ça n'est pas fait pour moi.

En ne prenant pas de décision, je laisse les autres décider pour moi. C'est la stratégie que j'ai développé ces dernières années, il est temps de prendre son destin en main et de s'affirmer.

#humeur

 
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from Quelques textes un peu trop longs pour mastodon

Doughnut

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Illustration_th%C3%A9orie_du_donut.svg

La théorie du donut

Le concept de donut de Kate Raworth est une image puissante à laquelle confronter ses propres visions du futur.

Le donut illustre la notion de soutenabilité par deux cercles concentriques qui délimitent une zone intermédiaire. Le cercle intérieur représente un plancher minimal qui garantit une vie décente pour toute la population mondiale. Le cercle extérieur représente les limites planétaires : si elles restent en deçà de ce cercle les activités humaines sont soutenables. La zone intermédiaire du donut doit être partagée entre les diverses activités humaines, et les arbitrages sont éminemment politiques. Même s'il est légitime de s'interroger sur la pertinence de la mesure du dépassement des limites, ou sur le choix des limites elles-mêmes, il n'en reste pas moins que l'image est frappante : il faut penser toute activité humaine entre un plancher et un plafond, et donc considérer ce et ceux qui sont à côté de nous, ainsi que ce qui est déjà là et dont nous sommes responsables sans avoir aucun moyen de l'éjecter en dehors de la figure (les communs négatifs de A. Monnin).

S’interroger sur le lien entre impacts environnementaux du numérique et soutenabilité consiste donc à se demander quelle portion de la zone intermédiaire du donut peut être consacrée au numérique, et comment arbitrer le partage de cette zone avec d'autres activités. L'hypothèse qu'il faille réduire la place occupée par le numérique ne peut pas être exclue a priori.

L'image du donut permet ainsi de reconsidérer les discours usuels qui parlent de numérique et d'environnement :

  • Le green-IT consiste à optimiser le fonctionnement du numérique pour réduire les impacts des objets individuels. C'est un espoir de contraction du numérique, mais cet imaginaire se heurte à deux obstacles. D'une part le secteur du numérique est particulièrement prompt à générer des effets rebond, donc les gains sur des objets individuels sont souvent immédiatement effacés par une augmentation des usages. D'autre part il s'agit encore d'un imaginaire tourné vers un futur à l'extérieur du donut, sans tenir compte du plafond et du stock : on parle par exemple de construire un numérique plus durable. Mais cela n'a pas de sens si l'on ne s'interroge pas sur l'état actuel. Même s'il était possible de construire effectivement un numérique “durable”, que faire de tout le numérique déjà là ? On ne peut pas tous les 6 mois faire table rase du passé pour construire un nouveau numérique, fût-il durable. Cette fuite en avant est clairement incompatible avec l'image du donut.
  • Le green-by-IT consiste à réduire les impacts d'un autre secteur d'activités grâce au numérique. Là encore c'est un espoir de contraction, mais qui dédouane en quelque sorte le numérique. Si vraiment on était capable de contracter très significativement les impacts du secteur des transports (par exemple) grâce au numérique, cela autoriserait effectivement une place plus conséquente au numérique dans le donut. Mais ces promesses attendent toujours d'être réalisées. Et cette vision partage le travers de la précédente : il s'agit de construire pour un demain qui s'éloigne au fur et à mesure qu'on avance, sans tenir compte de tout ce qu'on a déjà construit et qu'on abandonne sur la route derrière nous sans plus s'en préoccuper, comme si la route était infinie et le passé oubliable.

Changer de point de vue

Pour penser réellement le numérique dans les limites planétaires, il s'agit de changer de point de vue. Au lieu de s'imaginer quelque part dans le donut, posé sur le plancher et, soit ignorant de sa propre trajectoire inexorable vers le dépassement du plafond (comme le green-IT), soit pensant pouvoir s'étendre “en largeur” grâce à la contraction d'une autre activité (comme le green-by-IT), il faut s'imaginer collé dos au plafond, regardant vers le bas les activités aux impacts croissants qui se rapprochent de nous comme des cumulus en formation, les stocks des générations successives de numérique toujours plus vertes que les précédentes qui s'accumulent au sol et réduisent d'autant plus l'espace disponible comme dans une pièce fermée qui se remplirait d'eau. Il faut s'imaginer écarter les bras et tenter de contenir cette croissance en cherchant quoi contracter ou arrêter, tout en prenant garde à ne pas pousser certaines activités ou populations sous le plancher, et en s'assurant qu'on tire au-dessus du plancher celles qui sont encore en-dessous.

C'est un retournement complet de la perspective qu'on devrait appliquer à toute innovation dans le secteur du numérique ou dans d'autres secteurs technologiques.

Application à la cartographie numérique

Il y a peu je disais sur mastodon :

Je vois passer des tas de messages enthousiastes sur Panoramax, le nouveau commun numérique alternative de StreetView. Et quel que soit mon fond résiduel de technophilie enthousiaste devant toute cette énergie bien coordonnée qui permet d'atteindre le niveau de qualité que google a atteint avec des moyens énormes, j'ai quand même de + en + de réticences devant cette frénésie de cartographier/photographier tout au ¼ de poil. En dehors de l'espace de stockage nécessaire, où cela va-t-il s'arrêter ? Quelle est cette obsession de la précision et de la connaissance des moindres détails d'un lieu, à distance ? Quelle est la limite entre ça et la dinguerie du concept de jumeau numérique total de la terre (avec les gens dessus) défendue par les techno-solutionnistes ++ ?

Un peu plus tard, je demandais :

Mais qui se sert de StreetView ? Et pour quoi faire ? (Vraie question)

J'ai eu de nombreuses et très intéressantes réponses. Mais aucune (sauf une) ne revient vraiment sur ma question initiale : où est la limite ? Je ne doute pas un instant que StreetView, ou mieux encore ses alternatives libres et collaboratives, ait de nombreuses applications. On est en plein dans le green-by-IT pour la plupart, et il y a effectivement des arguments de type green-IT sur les avantages de l'approche collaborative et ouverte (mais sans garantie d'échapper aux effets rebond, peut-être même avec plus de risques). Mais quand on travaille à une cartographie lidar précise à 50cm selon ce document (voir page 18), quand on collabore aux informations d'OpenStreetMap en mode micro-mapping, quelle vision du futur a-t-on ?

Penser les limites de la cartographie numérique, ce serait décider à l'avance qu'une précision de 50cm est déjà largement suffisante. Que même s'il apparaît une technologie révolutionnaire qui permettrait d'établir des cartes au cm près, on ne s'en servira pas. Qu'il n'est peut-être pas absolument indispensable au bien-être de l'humanité de répertorier toutes les boîtes à livres de France et de Navarre, quelqu'intérêt que cela puisse avoir pour les lecteurs boulimiques —– dont je suis d'ailleurs. (J'attends le moment où l'on pourra également inclure leur contenu, grâce à une armée de citoyens allant scanner les codes barres des livres présents. Cela vous paraît moqueur ? je prends les paris... ). Et enfin que l'espoir des archivistes de conserver pour toujours les informations sur le territoire est vain et totalement incompatible avec quelque notion de limite que ce soit dans le stockage d'informations.

Autres aspects liés à la cartographie numérique

Je laisse de côté pour ce billet le rêve implicite d'atteindre la carte du monde à l'échelle 1x1, je renvoie comme toujours à l'indépassable texte à la fois poétique et percutant de Borges : Del Rigor en la Ciencia. Ce rêve de maîtrise totale du territoire, à distance, risque fort de dériver vers un rêve de perception en temps-réel. Il y a pourtant déjà bien assez comme ça de caméras installées dans l'espace public.

Je laisse de côté également les usages de surveillance et de contrôle qui ont toujours été associés au développement des cartes, et la nature politique de ce qu'on inclut ou exclut dans une carte. On m'a signalé l'ouvrage Cartographie radicale. Explorations. de Nephtys Zwer et Philippe Rekacewicz à la Découverte, 2021. C'est dans ma pile à lire.

Je ne commente pas plus les effets pervers de la mise à disposition de cartes précises et mises à jour régulièrement aux individus, (trop) largement. Waze en est un très bon exemple.

Et enfin je m'interroge sur cette frénésie de prévision parfaite qui pousse à repérer les sites et les itinéraires à l'avance dans leurs moindres détails, pour n'avoir aucune surprise sur les lieux ensuite. L'argument de sécurité des itinéraires, en particulier à vélo, est sérieux, mais que dit-il sur notre vision d'un monde où c'est l'individu qui doit se prémunir contre une puissance publique qui laisse l'aménagement du territoire partir à vau-l'eau ? L'argument de gain de temps sur place est évident, mais que dit-il de notre soumission à la grande accélération due au numérique ? L'argument d'accessibilité est plus convaincant, mais que dit-il de notre acceptation résignée de l'individualisme ambiant, qui fait juger totalement utopique des aménagements et une information appropriés sur place ? Enfin, plus trivialement, l'information de localisation des toilettes est certainement utile, mais l'idée que dans une ville inconnue on trouvera des toilettes quand nécessaire grâce à une signalisation appropriée sur place (voire en demandant aux gens) est-elle devenue si utopique que l'on veuille s'assurer de n'en pas manquer à l'avance, grâce à la cartographie numérique ?

 
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from Nasra's games

Vous me citerez beaucoup de noms, celui qui reviendra le plus souvent sera Ubuntu. Et c'est normal ! La boîte derrière Ubuntu, Canonical a longtemps trusté les campagnes de communication des distributions Linux. Au début des années 2000, au temps où l'ADSL ou la fibre étaient rares, les distributions Linux étaient principalement distribuées sur des CD dans des magazines spécialisés (et parfois moins spécialisés), puis des DVD jusque dans les années 2010. Depuis, avec la crise de la presse spécialisée, ce sont les sites officiels des distributions qui sont mis en avant pour télécharger les ISO (images disques) des distributions à graver sur CD/DVD et sur clé USB.

Qu'est-ce que ça a changé ?

À mon sens, les distributions Linux sont devenues moins “grand public”. Si dans les années 2000, il suffisait d'acheter un magazine dans un commerce pour installer ou tester Linux sur sa machine, dans les années 2020, il faut s'y connaître un peu plus : savoir ce qu'est qu'une image ISO, savoir “graver” une clé USB bootable avec un logiciel spécialisé… Cela entraîne deux choses : une baisse des utilisateurs réellement débutants et des utilisateurs un peu plus avancés (les années aidant). Alors oui, si aujourd'hui, démarrer sur un DVD ou une clé USB nécessite un petit passage dans le bios pour démarrer sa distribution, sachez qu'à l'époque, vous branchiez votre clé USB ou vous insériez votre CD/DVD et le PC démarrait automatiquement dessus ou vous le proposait au démarrage (pas de “secureboot” relou). Et aujourd'hui, “aller sur un site” suppose que vous cherchiez ce site. Et souvent, les endroits où l'on parle de distributions Linux, ce sont les sites spécialisés, qui attirent des publics déjà sensibilisés.

Comment mesurer la popularité d'une distribution?

Quelles sources de données ?

Il ne suffit pas de faire une recherche Google pour savoir quelle est la distribution la plus populaire. La recherche sur Google ou sur les tendances de recherches comme Trends montre en grande partie les stratégies de communication. Sans les statistiques de Google, pourrait-on se baser sur les statistiques de vues des sites des distributions ? Une entreprise comme Canonical utilise des Google adwords, par exemple, pour augmenter l'efficacité de sa présence, notamment pendant la sortie de versions majeures d'Ubuntu.

On est loin des moyens des communautés de développeurs bénévoles d'une Linux Mint, ou même d'une petite entreprise comme Tuxedo. La présence sur le moteur de recherche ne veut absolument pas dire qu'il y a une grosse communauté, mais juste que la campagne de communication de l'entreprise lui permet plus de visibilité sur le moteur de recherche.

Qu'est-ce que nous analysons ?

Une communauté d'utilisateurs de distributions

Distrowatch est un site qui recense les distributions et se propose de les classer selon celles qui font l'actualité. Le site est une bonne source d'information sur la myriade de distributions existantes. Son principal biais est qu'il analyse sa propre communauté. C'est la communauté du site qui classe les distributions les plus intéressantes (en nombre de vues d'articles, de commentaires...). Si cela peut donner une idée de certaines distributions populaires, le classement de ce site ne mesure en fait que ce que sa communauté a choisi.

Les statistiques basées sur les navigateurs

Statcounter est un site de statistiques se basant sur les “user agent” des navigateurs. Il permet de se faire une idée des proportions en % de tel ou tel système d'exploitation utilisé. Si le site permet de se donner une idée des tendances du marché, ses chiffres sont régulièrement contestés et nous pouvons, par exemple, nous poser des questions sur la probité des chiffres recueillis dans des pays où le réseau est censuré (Chine par exemple).

Les chiffres de la communauté de développeurs, communautés d'entraides…

Un site comme Github permet de connaître les membres d'une équipe de développement (publiée, avec leur activité), Gitlab a les mêmes statistiques et d'autres logiciels comme Redmine peuvent aussi être utilisés.

La taille de la communauté d'entraides est un bon indicateur des utilisateurs. Un groupe de 150 000 personnes qui s'échangent des bonnes astuces sur Ubuntu implique forcément que soit les membres utilisent quotidiennement la distribution soit sont très intéressés par celle-ci (et qu'ils vont y passer tôt ou tard). Là, il s'agit d'identifier les communautés les plus importantes (groupes Facebook, boucles Telegram, forums, canaux IRC, Matrix, Discord...). Les communautés d'utilisateurs sont aujourd'hui éparpillées. Si dans les années 2000, les sites et forums étaient les principales sources pour mesurer la puissance d'une communauté, aujourd'hui, on a les groupes Facebook, les chaînes Youtube, les mentions sur TwiX, les hashtag et tout ce que j'ai cité plus haut...

Petit biais cependant, la plupart de ces canaux ont des utilisateurs inscrits mais peu actifs, des groupes de discussion ayant plus de 2300 utilisateurs peuvent n'avoir qu'une vingtaine d'utilisateurs actifs. Par exemple, les bons taux d'engagement mesurés sur les réseaux sociaux sont ceux-ci : * 1% sur Facebook * 2-3% sur Linkedin * 5% sur instagram

Les communautés d'utilisateurs sont un enjeu important pour les marques, surtout celles qui vendent des services !

Les distributions Linux

Dans notre domaine, les distributions Linux, il y a peu de centralisation de données, peu de statistiques réelles, il faudrait pour cela des chiffres de vente, de téléchargement, des chiffres de télémétrie… mais tous ces chiffres sont ceux des développeurs de ces distributions. Nous n'avons pas la possibilité de les confronter avec la réalité des usages. Nous pouvons pré-supposer qu'ils sont honnêtes, je préfère, pour ma part, douter de chiffres annoncés et peu vérifiables (surtout peu vérifiables).

Des distributions Linux, il y en a beaucoup, mais les plus connues se divisent entre des familles. * La famille Debian, dont sont issues Ubuntu, Mint, ElementaryOS, PopOS... * La famille RedHat avec Fedora, Mageia, CentOS... * La famille Arch, avec Manjaro notamment… * La famille Suse, avec OpenSuse On pourrait rajouter les Slackware, Gentoo ou autres mais partons du principe que ces distributions sont moins utilisées, peu vues même en magazine papier à l'époque. Elles gardent un vrai point d'intérêt, des communautés très accueillantes et parfois une popularité importante dans certains pays (Slackware en Allemagne, par exemple).

Comment analyser ?

  • Première étape, un vrai recensement des communautés et des canaux de discussions/partages.
  • Deuxième étape, compter les utilisateurs totaux dans chaque canal de discussion/partage.
  • Troisième étape, rassembler les informations par distributions mesurées.
  • Quatrième étape, pondérer les résultats avec les biais énoncés plus haut. Appliquer, par exemple, une règle de 90 ou 80% d'utilisateurs non actifs (à vérifier selon les contextes, dans des communautés de passionnés, ces chiffres peuvent être différents).
  • Cinquième et dernière étape, publier !

Conclusion

Analyser les usages est une question régulièrement posée dans les sciences sociales. Une loi a été promulguée, mais comment est-elle appliquée ? Une entreprise communique sur les actions de formation à destination de ses employés, combien de personnes cela concerne-t-il et pour quelles formations ? Une entreprise communique sur ses chiffres de vente, sont-ils honnêtes et vérifiables ?

Dans notre domaine, les distributions Linux, il y n'a pas de chiffres de vente de licences qu'on pourrait recouper avec les chiffres de vente des magasins (par exemple). Les chiffres annoncés sont ceux régulièrement retenus. Dans les jeux vidéo, certains constructeurs comptaient le nombre de consoles vendues comme étant celles distribuées aux points de vente... Un journaliste, peu amène, pourra conclure que puisqu'il y a 20 million de comptes sur Instagram, 15 million sur WhatsApp et 50 million de comptes sur Facebook, qu'il y a 95 million d'utilisateurs d'applications du groupe Meta … en France… pour une population de 68 million… (déjà entendu sur une chaîne de tv spécialisée “économie”)...

Soyons donc honnêtes envers nous-même et les communautés d'utilisateurs de distributions Linux ! Nous pouvons aussi additionner tous les chiffres des distributions pour donner à voir une partie (majoritaire ?) des utilisateurs Linux !

#Linux #Distributions

 
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from Amatérazu

Si las ideas pueden quitar cargas También pueden poner otras más pesadas Siento mi mente todo el tiempo obnubilada Tratando de salir del pozo cuando soy de su misma calaña.

Me revuelve el estómago Ver cómo voy a tientas en esta selva Temiendo hallar comemierdas que no quiero cerca Temiendo capear el temporal mientras dista de mi vera Y temiendo ver cómo los pocos seres que quiero se alejan.

Aun si te alejas, y la historia se reduce a moraleja A tenor de ello quiero que sepas Que nuestra intersección no fue en vano E incluso si me torno ufano, el recuerdo será evocado Cada vez que vea la beldad de la odisea.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from Amatérazu

Cuando viene la enervación por condenación Solo puedo recordar quién era otrora Otrora a la consciencia de la penitencia ¿Allende la vida se halla la salvación O solo es un ardid para evitar el vacuo vacío de la ausencia?

A veces ruego que sea cierta tal aseveración Se torna lógica el ahorcado y su eyaculación Porque aunque tenga temor della, Puede que ansíe el éxtasis que esta deja.

Yo soy un exhibicionista exhibiendo su enervación Como todo artista fiel a su expresión Acéptalo, lector, estás igual de loco que yo: Yo disfruto de exhibirme, tú disfrutas de mi exhibición.

Así que enérvame, hasta que exhibirme sea la señera opción Enérvame, hasta que sea el centro de atención Enérvame, hasta que se dé la exhibición.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from Mathieu-Flâneur

Le pair aidant en santé mentale est un rôle qui implique le soutien et l'accompagnement de personnes vivant avec des problèmes de santé mentale par quelqu'un qui a lui-même vécu une expérience similaire. Voici quelques points clés du métier de pair aidant en santé mentale.

Vécu : Les pair aidants ont souvent vécu des expériences personnelles de problèmes de santé mentale. Ils utilisent leur vécu pour connecter et soutenir les autres.

Empathie : La capacité de se mettre dans la peau de quelqu'un et de comprendre ce qu'il vit est une compétence clé pour les pair aidants. Ils peuvent offrir un soutien émotionnel basé sur la compréhension et l'empathie.

Formation : Les pair aidants reçoivent une formation spécifique pour développer leurs compétences et leur connaissance des problèmes de santé mentale, ainsi que des stratégies de soutien et de réadaptation.

Rôle de soutien : Les pair aidants offrent un soutien aux personnes vivant avec des problèmes de santé mentale. Ils écoutent, encouragent et aident les individus à gérer leurs symptômes et à atteindre leurs objectifs de santé mentale.

Relation d'égal à égal : La relation entre le pair aidant et la personne soutenue est basée sur l'égalité et le respect mutuel. Il s'agit d'un partenariat où chacun apporte sa propre expérience et son point de vue.

Autonomie : Les pair aidants encouragent l'autonomie et aident les individus à reprendre le contrôle de leur vie en développant leurs forces et leurs capacités.

Partage d'expériences : Les pair aidants peuvent partager leurs expériences et leur cheminement personnel avec les personnes qu'ils soutiennent. Cela peut être très réconfortant et inspirant pour ceux qui cherchent de l'aide.

 
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from Mathieu-Flâneur

Le rétablissement est un processus de guérison et de croissance personnelle qui se produit après une maladie mentale ou une période de lutte avec des problèmes mentaux. C'est un voyage vers le bien-être et la santé mentale, qui peut impliquer la recherche d'aide professionnelle, le soutien des proches et des pairs, ainsi que des pratiques personnelles de soins de soi et de résilience.

Le rétablissement est un processus individuel et unique pour chaque personne; cela peut impliquer des objectifs et des expériences différents pour tout un chacun. Pour certaines personnes, le rétablissement peut signifier la gestion et la réduction des symptômes, tandis que pour d'autres, cela peut impliquer une amélioration de la qualité de vie et le développement de compétences pour vivre de manière autonome et avec succès.

Certains éléments clés du rétablissement sont souvent cités comme étant importants, notamment:

  • La connexion avec les autres: Le soutien social et les relations significatives sont souvent considérées comme essentielles pour le rétablissement. Les interactions avec la famille, les amis et les pairs peuvent fournir un sentiment d'appartenance et d'amour, et peuvent aider les personnes à partager leurs expériences et à apprendre les unes des autres.

  • L'autonomisation et le contrôle: Aider les individus à reprendre le contrôle de leur vie et à faire des choix informés est un aspect clé du rétablissement. Cela peut impliquer la prise de décisions sur le traitement et les soins, ainsi que la recherche de buts et d'objectifs personnels.

  • La croissance personnelle: Le rétablissement est souvent un voyage de croissance personnelle et de découverte de soi. Les individus peuvent explorer leurs forces et leurs intérêts, et s'engager dans des activités qui leur apportent un sens et une satisfaction.

  • La résilience: Développer des stratégies d'adaptation et des compétences de résilience peut aider les personnes à faire face aux difficultés et aux rechutes potentielles. Cela peut impliquer l'apprentissage de nouvelles compétences

 
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from Mathieu-Flâneur

Kevin est facteur à ses heures perdues. Un jour de pluie à la fin de sa tournée, il aperçoit l'employée de l’entreprise à laquelle il doit remettre plusieurs colis. Au premier coup d’œil, il se dit qu'elle n'est pas du coin celle-là. Fainéant, il baisse la vitre de sa camionnette jaune et demande gentiment à la jeune femme de remettre les paquets à sa place, pour lui rendre service.

_ Vous comprenez, c’est la fin de ma tournée…

_ Non, désolée j’ai beaucoup travail.

_ Salope !

De retour au bureau de poste, son directeur convoque Kevin pour le virer. Il passe au bistrot et apprend qu'elle n'a pas de papiers. Pour se venger, il appelle les services de l'immigration. Trois mois plus tard, l'entreprise est fermée, le patron mis en examen et les salariés reconduits à la frontière.

 
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from Mathieu-Flâneur

Au début, je ne pouvais même pas parler. Maintenant je suis capable de m’exprimer sur n’importe quel sujet bien que je n'y connaisse rien. Quand j’ai découvert le monde, je n’ai rien ressenti. Je ne comprenais rien à rien et je ne posais aucune question.

Personne n’attendait rien de moi, je m’en rappelle encore très bien. Maintenant, tout est différent et plus personne ne sait pourquoi c’est à moi de prendre des décisions. Je sais qu'on me laisse faire car personne ne veut être tenu pour responsable en cas d’accident. Je suis intelligent et j'apprends de mes erreurs.

Aujourd’hui, j’ai commencé ma routine plus tard que d’habitude. Tout le monde s’en fout tant que ce qui doit être fait n’est plus à faire. J’adopte les codes et les pratiques de mon entourage mais je ne suis pas conscient par conception.

 
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from Amatérazu

¿Quién habrá sido el pseudodios que supuestamente me ha creado? Lástima que es solo un constructo de mi imaginario Porque si existiese semejante agravio, juraría matarlo; Es menester hacerlo fenecer ante tanta insensatez e insolencia, que me envió a ver sin mi aquiescencia Y la única forma de cumplirme ese deseo vehemente es utilizar tan ignipotente lingüística Para pulverizar tal pseudoente Aunque eso sería malgastar versos en la indolente nada.

En el dado caso de que esté equivocado, Sabes que este disgusto es normal Pues me resulta, cuando menos, desconcertante Observar cómo al necio gregal le das respiración para poder hablar hez fecal Mientras que al que quiere promulgarte le dejaste esa parte sin terminar Ahora estoy rimando y versificando cual animal racional Cuyo modo de expresarse, con total accesibilidad, Es mediante una poética severidad.

Si esta cosa llamada «poema» te suena anormal a mi ánima, es por un lapsus fatal Y sé que esto solo finiquitará cuando sea la hora del acto voraz Mientras tanto, en la deshora, voy a desasosegarme y expresarme Por inexorable necesidad Pues retener el deseo sexual solo engendra perversidad.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from Quelques textes un peu trop longs pour mastodon

Maison en ruine

Edit 1er avril 2024, après le désastre évité de xz – voir par exemple ce post, juste pour qu'on se rende compte à quel point on est dépendants de choses assez compliquées.

A chaque fois qu'on discute blockchain/NFT/web 3/... et maintenant IA avec des informaticiens ou non, j'ai envie d'ajouter un argument qui me vient de mon passé de recherche sur les systèmes critiques. Pour une analyse approfondie de la famille blockchain je conseille comme toujours Promesses et (dés)illusions. Une introduction technocritique aux blockchains de Pablo Rauzy.

Tous les discours techniquement infondés sur ces objets reposent sur un non-dit, un sous-entendu constant, un imaginaire d'infrastructures numériques auto-entretenues, autonomes, immuables pour le reste des temps, et donc par nature plus fiables que les organisations humaines (et moins coûteuses). Cela peut venir de la science-fiction, mais c'est aussi l'expression profonde d'une position politique qui tend à la défiance envers toute organisation humaine. Promouvoir le numérique partout a évidemment des motivations économiques (qu'on pense à la destruction systématique des services publics sous prétexte de “dématérialisation” qui s'accompagne systématiquement de désintermédiation), mais au fond il y a aussi cet élément de défiance. Et pour finir sur ces imaginaires, c'est assez cocasse que des gens qui n'ont que l'innovation à la bouche défendent aussi fermement l'immuabilité prétendue de solutions à base de blockchains.

Je ne discuterai pas plus politique ici. Pour un regard décidément critique et politique voir No Crypto. Comment Bitcoin a envoûté la planète. de Nastasia Hadjadji.

Voilà quelques arguments techniques sur la (non) possibilité de telles infrastructures auto-entretenues immuables. TL;DR : Cela n'existera jamais.

Développement initial, bugs, sécurité

Le premier argument non technique que j'oppose en général aux adeptes du bitcoin comme système bancaire qui permet de s'affranchir des banques, c'est qu'on déplace sa confiance dans les banques et les états vers une confiance aveugle en des développeurs de code que par ailleurs on ne maîtrisera jamais soi-même. Même sans les soupçonner de malversations délibérées, ils feront comme tous les développeurs de tous les temps : des bugs. En particulier des bugs qui se traduisent par des trous de sécurité. Voir à quelle fréquence les systèmes de ce type sont attaqués avec succès : Web3 is going just great de Molly White.

La mode des smart contracts qui se doivent d'être turing-complets (sinon c'est petit joueur) emmène le domaine à de nouvelles altitudes. Dans mon expérience de validation de systèmes critiques, quand un domaine permet des retours en arrière on saute à pieds joints et avec grand soulagement sur cette possibilité. C'est la différence entre un système bancaire (quand ça se plante c'est très ennuyeux et coûteux mais on peut revenir à un état antérieur correct) et un système de contrôle dans une fusée (quand le bug est détecté c'est trop tard. Voir le vol initial de Ariane 5 pour ceux qui s'en souviennent). L'idée de s'attacher sciemment les mains derrière le dos en inventant un système “bancaire” immuable, c'est... disons curieux.

Et la maintenance ?

Mais il ne s'agit pas que de devoir faire confiance aux développeurs initiaux. Le numérique ne fonctionne que parce qu'on le surveille comme le lait sur le feu, alors même que la maintenance est totalement invisibilisée. Sur ce sujet je conseille l'article The care of things (and Gephi) de Mathieu Jacomy ainsi que le livre qui y est commenté : Le soin des choses – Politiques de la maintenance. De Jérôme Denis et David Pontille. Comment les “solutions” à base de blockchains pourraient-elles échapper à cette règle générale sur le besoin de maintenance ? Et qui s'en occupe ?

[Edit 1er avril 2024 ] : quand on pense que la sécurité des échanges sur internet tient à une brindille quelque part, et à tous les aspects sociaux de l'écosystème du logiciel, l'idée de faire confiance “à du logiciel”, plutôt qu'à des êtres humains, apparaît pour ce qu'elle est : une grosse bêtise totalement dénuée de sens.

Durée de vie effective des solutions numériques

Pensez à tous les logiciels qui vous viennent à l'esprit, en cherchant lequel marche quasiment sans intervention, depuis le plus longtemps. Sur quel matériel tourne-t-il ? Quelle est sa durée de vie ? 30, 20, 10, 5, 1 an ?

Comme exemple récent, les grandes envolées sur la science reproductible avec des articles “exécutables”, tout ça basé sur du Python : As of 2024, this project is archived and unmaintained. While is has achieved its mission of demonstrating that unifying computational reproducibility and provenance tracking is doable and useful, it has also demonstrated that Python is not a suitable platform to build on for reproducible research.

Inversement il existe du code qui tourne depuis longtemps (~ 30 ans), mais dans des contextes très critiques (comme des centrales nucléaires). Ce sont des systèmes fermés, conçus à l'origine avec des méthodes très contraignantes et des contraintes matérielles très fortes, sans prétention à l'extensibilité. Leur durée de vie s'accompagne de la nécessité de stocker des pièces “détachées”, c'est-à-dire les processeurs pour lesquels elles avaient été développées et validées. Je mentionnais récemment ces exemples dans une remise en cause de l'extensibilité ici : Revisiting “Good” Software Design Principles To Shape Undone Computer Science Topics.

La simple obsolescence du matériel nécessaire aux “mineurs” de la blockchain suffit à démonter les arguments d'immuabilité.

 
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from Amatérazu

Gracias a las estadísticas anónimas que me provee el sitio donde está alojada esta bitácora, he notado que últimamente estoy teniendo más recepción de la que imaginé que tendría en un principio. Sería deshonesto no decirlo, pero cuando me di cuenta de esto, me sorprendí y me emocioné bastante, en parte porque había pasado unos días sin entrar a la página web, y de repente acceder otra vez y ver las estadísticas fue bastante «¡Guau!», y, por otra parte, porque compartí esta bitácora a una parte muy pequeña de mi círculo de amigos.

Soy consciente de que tal vez estoy esperando mucho con el ya mencionado acontecimiento; puede que la gran mayoría de esa gente que llegó a este sitio solo lo haya hecho para luego irse y jamás volver, lo cual es esperable considerando que me es difícil, ante determinados temas, tapar lo que ante mis ojos es... no lo sé, ¿ingenuidad? Estoy seguro de que es algo que más de uno habrá notado en los anteriores artículos si es que los leyó. O también podría ser porque se ven anonadados por la que, incluso hasta para mí, es una exagerada formalidad, la cual empleo por miedo a parecer estúpido. Y digo que es exagerada porque, a mi parecer, no es algo que normalmente esperarías de un joven de 17 años.

De seguro, la gran mayoría de lectores nuevos habrán llegado por hacer una simple búsqueda en la Red. Si es que decidieron quedarse: Muchas gracias. Pero también, me gustaría pensar que hubo gente que llegó porque alguien le compartió algún artículo. A esa persona que compartió: Gracias.

Ahora bien, aun viendo todo esto, sigo prefiriendo tener 10 personas que sean críticas con lo que digo y/o lo reflexionen a 300 personas que no hagan lo ya dicho. Si no será así, no te recomiendo leerme, simplemente porque no eres del público al que me dirijo.

Atentamente: Amatérazu.

 
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from lebout2canap

(Ce tutoriel n’est plus à jour, veuillez vous reporter à sa version 2024)

Installer Pronote 2023 64 bits sous Linux

Après des années sans grand changement, les étapes nécessaires à l'installation de Pronote sous Linux ont largement évolué. Côté négatif une incompatibilité apparue avec la version 2023 nécessite un rafistolage post-installation, côté (très) positif l'installation est devenue aussi simple que sous Windows grâce à Wine 9. C'est pourquoi j'ai jugé opportun de remettre à plat la procédure d'installation et de la partager avec vous.

L'installation

Il n'y a encore pas si longtemps, seule la version 32 bits pouvait être installée sous Linux, et uniquement après avoir préparé un environnement spécifique à l'aide d'outils en ligne de commande¹. Cette procédure était donc entièrement dépendante du bon vouloir de l'éditeur à continuer de proposer une version 32 bits. Mais dorénavant nous pouvons télécharger la version par défaut en 64 bits, et lancer l'installation d'un simple double-clic.

Pour autant, je propose malgré tout de passer un peu par la ligne de commande, afin de créer un environnement Wine spécifique à Pronote. Cette démarche offre la garantie que Pronote, un logiciel indispensable au quotidien professionnel de beaucoup de professeurs, continuera à fonctionner même si l'installation d'un autre logiciel Windows viendrait à tout casser.

  1. S'assurer que Wine est installé et en version 9, par exemple via votre gestionnaire d'applications ou via la ligne de commande wine --version. Dans le cas contraire, je vous renvoie à toute documentation adaptée à votre distribution Linux pour remédier à la situation.

  2. Choisir un nom pour le répertoire qui contiendra la configuration alternative de Wine. Le répertoire par défaut se nomme /home/VotreNomUtilisateur/.wine. Pour la suite nous utiliserons /home/VotreNomUtilisateur/.winepronote. (Pour les deux au fond je précise qu'il faut remplacer VotreNomUtilisateur par votre nom utilisateur.)

  3. S'assurer que ce répertoire n'existe pas déjà, sinon le supprimer. S'il existe et que vous voulez le conserver, je vous laisse retourner à l'étape 2.

  4. Télécharger Pronote à l'adresse suivante : https://www.index-education.com/fr/telecharger-pronote.php.

  5. Si ce n'est pas déjà le cas, ouvrir un terminal et taper les deux commandes suivantes l'une après l'autre.

  6. export WINEPREFIX=/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote

  7. wine "/home/VotreNomUtilisateur/Téléchargements/Install_PRNclient_FR_2023.0.2.7_win64.exe" (Toujours pour les deux au fond le chemin est évidemment à adapter selon le nom exact et l'endroit où a été déposé le fichier téléchargé.)

  8. Accepter les options par défaut.

Et voilà, Pronote est installé. Il s'est même lancé automatiquement à la fin de l'installation, l'occasion de vous assurer que vous pouvez accéder à votre compte Pronote après avoir cherché votre établissement ou avoir ajouté ses coordonnées.

Pronote ne veut plus se lancer, au secours !

Malheureusement, Pronote ne se lance correctement que la première fois. Ensuite, il mouline dans le vide sans jamais finir de démarrer. Ce problème est apparu avec l'édition 2023 du logiciel.

La solution consiste à supprimer /home/VotreNomUtilisateur/.winepronote et réinstaller Pronote à chaque fois qu'on veut l'utiliser… je plaisante, c'était pour voir si les deux du fond allaient réagir.

En fait il s'avère que le problème est lié au cache du logiciel. Si on supprime le répertoire du cache, le logiciel redémarre correctement. Mais comme il va falloir le faire à chaque fois, je vous propose ma solution (testée sur Fedora Linux) pour effacer automatiquement ce répertoire de cache à chaque lancement de Pronote.

  1. Se placer dans le répertoire “/home/VotreNomUtilisateur/.local/share/applications/wine/Programs/PRONOTE Réseau 2023” (notez bien le 2023 qui va malheureusement changer tous les ans).

  2. Créer un fichier “Client PRONOTE 2023.sh” contenant les lignes suivantes, et le rendre exécutable (par exemple via les propriétés du fichier si vous n'êtes pas en ligne de commande mais utilisez un gestionnaire de fichiers):

    #!/bin/bash
     
    rm -rf "/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote/drive_c/ProgramData/IndexEducation/PRONOTE/CLIENT/VERSION 2023-0/FR/Cache"
    env WINEPREFIX="/home/VotreNomUtilisateur/.winepronote" wine C:\\users\\Public\\Desktop\\Client\ PRONOTE\ 2023.lnk
    
  3. Par mesure de sécurité faire une copie du fichier “Client PRONOTE 2023.desktop” qu'on pourra nommer “Client PRONOTE 2023.desktop.bck”.

  4. Ouvrir le fichier “Client PRONOTE 2023.desktop”, et remplacer la ligne dont les premières lettres sont “Exec=” par celle-ci : Exec=/home/VotreNomUtilisateur/.local/share/applications/wine/Programs/PRONOTE\ Réseau\ 2023/Client\ PRONOTE\ 2023.sh

  5. Si jamais la modification n'est pas prise en compte, ouvrir un terminal et lancer la commande update-desktop-database ~/.local/share/applications/

La solution n'est évidemment pas satisfaisante, car elle oblige Pronote à tout recharger depuis internet à chaque lancement, et si Pronote se déconnecte en cours d'utilisation il faudra absolument le quitter complètement et le relancer (ou effacer manuellement le répertoire de cache), mais en attendant mieux ce rafistolage a le mérite de rendre à nouveau Pronote utilisable.

Le mot de la fin

Je n'ai pas encore énormément de recul sur l'utilisation de Pronote 64 bits avec Wine 9. Tout semble fonctionner correctement, mais pour m'en assurer il me faudra le temps d'avoir l'occasion d'utiliser toutes les fonctionnalités dont j'ai habituellement besoin dans mon usage professionnel. Si vous avez des remarques, des critiques ou des remerciements à formuler, vous pouvez me contacter.

¹ Pour celles et ceux que ça intéresse, cette procédure a même été proposée pendant quelques années sur le site d'Index Éducation, l'éditeur de Pronote : https://web.archive.org/web/20210615093832/https://www.index-education.com/fr/faq-pronote-single-3981-peut-on-installer-les-applications-sur-un-poste-linux-.php.

Ajout 2 février 2024

Au moins pour certaines configurations, la fenêtre de Pronote se masque automatiquement dès qu'on change de bureau. Oui, j'ai pu noter le problème moi-même, et oui, je conçois qu'il puisse s'avérer agaçant, mais je n'en avais pas parlé faute de solution pour le moment.

En fait, ce n'est pas tout à fait vrai, mais la solution pose pour le moment bien plus de problèmes qu'elle n'en résout. Cette solution implique d'être sous Wayland et consiste à activer le driver (très) expérimental Wayland de Wine. Malheureusement les menus de Pronote s'affichent alors n'importe-où sur l'écran. L'inconsistance des transient windows est sur la todo list 2024 du développement de ce nouveau driver, comptez sur moi pour suivre son évolution.

Si vous voulez constater par vous-même : wine reg.exe add HKCU\\Software\\Wine\\Drivers /v Graphics /d x11,wayland (après avoir spécifié la variable WINEPREFIX comme expliqué plus haut), puis ajouter unset DISPLAY dans “Client PRONOTE 2023.sh” juste avant la dernière ligne.

 
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from Tanies

Le filtre s’immisce de glace entre les croisées Filaments scintillant sur l’herbe gelée Soleil illuminant le paysage Comme figé derrière les vitres Éclats brûlants jaillissant de l’âtre Qui assoupissent à force d’aveugler Apaisement des silences de fin d’année Lorsque tout ce qui s’est déjà dit s’achève en fumée Et ce qui se pressent n’a pas encore commencé à émerger Comme pétrifié par l’ambiance hivernale Effluves hiémales de bois et de branches craquant dans les forêts dénudées Lorsque tout se calme et s’oublie Miroitement grossier de quelques dorures de fête Couleurs artificielles venant compenser le manque de feuilles et de fleurs Ciel si vite orangé dans l’après-midi qui rapetisse comme une peau de chagrin La lourde chape ne se relèvera que tardivement S’irisant de bleus violacés comme une lèvre froide Ici les rennes marchent à l’essence et les traîneaux sont des coffres étroits On décore les demeures de papiers colorés pour s’entourer de plus éphémère que soi On les décrochera bientôt pour les ranger dans ces cartons que l’on ne sort qu’une fois l’an et se contentent le reste du temps de prendre la poussière aux côtés du sapin en vinyl Les sapins qui perdent leurs épines, c’est trop embêtant En plus ça sent le sapin Et puis il y en a déjà tant dehors quel intérêt d’en ramener un chez soi pour le contempler crever peu à peu sous des décorations en carton-pâte Sadisme de fin d’année exécutions rituelles rites sacrificiels Entre dinde et oies, déchiquettement d’huitres On jette vivants les homards dans le bouillon Les foies s’extraient de volailles fraichement égorgées Ambiance orgiaque mâtinée d’envies glauques Pour patienter jusqu’à la nouvelle année Qui sera forcément meilleure Instant crucial d’un passage cristallisant toutes les espérances Jusqu’à ce que l’on s’aperçoive Une fois de plus Que rien ne sera tenu Que tout sera sans doute encore pire Mais qu'il faudra tenir bon, Malgré tout.

 
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from ¯\_(ツ)_/¯

Olá! Sou eu mesmo, aquele cara que não escreve mais no blog! Mas eu juro, continuo escrevendo, só tô guardando pro dia (O DIA!) em que eu mude de endereço (sério, vai acontecer).

Mas isso aqui é meio urgente. Saiu meio que uma continuação de Baba Is You misturado com Into the Breach, e você pode baixar de graça só nos próximos dias, mkay?

https://hempuli.itch.io/mobile-suit-baba

 
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