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from lareinedeselfes

EntreeLibre#3

Cette fois ci, c’est la dernière fois ! 😁 Cela me prend trop de temps et d’énergie pour trouver de l’argent(pour héberger, nourrir les bénévoles et faire le tirage papier des affiches et flyers). Cette année j’ai loupé la date pour faire une demande de subvention. C’est le problème quand on est en CDD, on n’a pas toutes les infos, selon le début de son contrat. Il va donc falloir que je fasse un appel au don. Si le projet vous intéresse, surveillez le lien qui se trouvera Bientôt dans l’image qui représentera un animal étrange que j’ai nommé Napellodon et que je mettrai sur mastodon et sur le site.

EntréeLibre est un événement qui se veut être accessible à des personnes désireuses, de comprendre ce qui se passe sur internet, de protéger un tant soit peu leurs données et de découvrir ce monde qui leur est imposé de plus en plus. Le public attendu n’est pas informaticien ni déjà convaincu. Le discours est adapté à des personnes qui n’a pas connaissance de ses sujets il se veut simple sans être simpliste. Les gens qui interviennent dans les ateliers et les conférences viennent toutes bénévolement, sur leur temps personnel.L’événement est gratuit afin que l’argent ne soit pas un frein . Celà étant dit, Voici la présentation

EntréeLibre#3 Le thème global est un questionnement : Internet, science-fiction ou réalité ? Quand internet envahit notre quotidien. Quand les histoires de science-fiction deviennent réalité. Le bien, le mal, où est la frontière ?

Partage, les Communs, fournisseur d’accès à internet associatif, logiciels et licences libres, associations n’utilisant que des logiciels libres Troubles de l’attention, sont les sujets abordés lors de cette édition qui se déroulera du 18 au 20 mai 2023 au Centre des Abeilles à Quimper.

Chaque journée a un nom en fonction du sujet des conférences ou des personnes qui interviennent. Quelle place pour nous sur internet ? Histoire de rencontres. Ça fait rêver les humains et puis danser les abeilles.

On pourra donc écouter, participer avec les conférences et découvrir, faire avec les ateliers. J’ai essayé de tout regrouper sur un site internet qui se trouve à cette adresse. https://entreelibre.quimpernet.xyz

 
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from Quelques textes un peu trop longs pour mastodon

L'université et le changement climatique (texte écrit en juillet 2020, retouché fin août 2020, et plus depuis.)

En plein examen de la LPPR[^1] à l'Assemblée Nationale (merci aux collègues qui supportent le spectacle désolant de cette mascarade pour nous en faire des résumés déjà bien assez déprimants comme ça), le texte qui suit paraîtra peut-être un peu lunaire. Pourtant réfléchir au rôle et à l'avenir de l'université est parfaitement d'actualité au regard des déréglements climatiques et des bouleversements à venir.

Force est de constater que, en ce qui concerne les défis du changement climatique comme sur beaucoup d'autres aspects déjà évoqués par ailleurs, il est difficile d'imaginer une vision de l'université qui soit plus à côté de la plaque que la vision starifiée et précarisée promue par la LPPR. Réfléchir, comprendre et transmettre semble tout simplement devenu ringard.

Nous sommes nombreux, dans le monde universitaire, à être tiraillés en permanence entre deux idées apparemment contradictoires : d'une part le sentiment d'urgence climatique et l'idée que les mesures à prendre pour y faire face ne viennent pas assez vite dans nos environnements de travail, d'autre part le constat que notre métier est devenu complètement fou en s'accélérant au-delà du raisonnable. Nous passons beaucoup de notre temps à faire beaucoup de choses (mal) dans des délais intenables, et avec de moins en moins de moyens, surtout humains. Il s'ajoute à cela une dérive générale vers le management par “indicateurs”. Nous en arrivons parfois à un point caricatural où nous passons un temps considérable à imaginer comment sera mesuré l'impact de travaux pas encore commencés (et que nous savons à l'avance impossibles à réaliser correctement dans le temps imparti). Parmi les chercheurs et enseignants-chercheurs la démarche “slow-science” plait de plus en plus, conduisant à l'idée de sélectionner ce que nous pouvons encore espérer faire bien, avec les moyens à notre disposition, et pas plus. C'est difficile, mais l'alternative est d'y laisser notre santé ou de devenir cynique, ou les deux, et de toutes façons sans avoir pu exercer notre métier de réflexion.

De nombreuses universités dans le monde ont compris que l'urgence climatique devait figurer en bonne place dans leur stratégie, ne serait-ce que pour des questions d'image et d'attractivité vis-à-vis des étudiants. Elles déclarent l'état d'urgence climatique, se retirent de grands projets technologiques jugés inutiles ou néfastes, mettent en place des incitations à limiter les déplacements en avion, réalisent leur bilan de gaz à effet de serre, voire affichent des objectifs de neutralité carbone sur des périmètres variables et parfois avec des échéances aussi proches que 2030. Même si la notion de neutralité carbone n'a pas beaucoup de sens à l'échelle d'une organisation, c'est un signe que les universités commencent à prendre au sérieux les résultats des recherches qui sont faites en leur sein sur le climat.

Dans tous ces plans stratégiques il manque toutefois un objectif absolument essentiel : ralentir et réduire la voilure. Je suis convaincue qu'il est impossible d'atteindre la neutralité carbone, quels qu'en soient le périmètre et l'horizon temporel, sans remettre en cause profondément le fonctionnement actuel de l'université, et en particulier la course folle aux classements, aux financements, etc. L'objectif principal devrait être de ralentir, de faire moins mais mieux, de retrouver le temps de la réflexion, de faire les choses avant d'en inventer les instruments de mesure. Pour préparer l'université de 2030 il nous faut réfléchir à ce que nous voulons et pouvons conserver de notre fonctionnement actuel, tant il est évident que nous ne pourrons pas tout conserver. Il nous faut remettre en cause le globe-trottisme effréné, le pilotage à court terme, les objectifs même de la recherche parfois...

Toutes nos structures académiques sont prises dans ces courses folles dont il est très difficile de s'extraire. Si les objectifs stratégiques liés à l'urgence climatique continuent à s'inscrire dans le fonctionnement actuel des universités, en se coulant dans le moule des appels à projet avec dossiers de 20 pages, livrables à court terme et évaluation par indicateurs, si l'urgence climatique nous conduit à ajouter de nouvelles courses à celles dans lesquelles nous sommes déjà engagés collectivement, alors tout cela est voué à l'échec. Définir dans l'urgence des axes stratégiques liés à l'urgence climatique est en soi un symptôme que l'on ne s'attaque pas aux bons problèmes.

Pour résumer ce qui précède : il est urgent de ralentir, à l'université comme ailleurs. C'est une idée paradoxale. En termes d'urgences liées à notre environnement, nous sommes sans doute tous un peu déformés par l'imaginaire des films catastrophe. Quand l'urgence prend la forme d'une comète qui va percuter la terre dans deux ans, nous nous laissons prendre par le scénario qui montre tous les scientifiques du monde se mettant à travailler vingt heures par jour, en collaboration parfaite et immédiatement dans la bonne direction, pour trouver une solution technologique. Trois minutes avant l'impact la comète est détruite dans un grand feu d'artifice et le monde est sauvé. Cet imaginaire du chercheur qui en cas d'urgence se transforme en acteur à impact immédiat, qui ne se trompe jamais de direction, c'est très tentant, mais peu réaliste. Pour l'urgence environnementale ça ne va malheureusement pas se passer comme ça.

En tant qu'universitaire grenobloise, ayant repris ce texte dans la fournaise de mi-août, je ne peux m'empêcher de penser que lorsqu'il fera 50 degrés à Grenoble en été, il deviendra difficile de se passionner pour le classement de Shanghaï, et qu'avoir passé du temps à définir des indicateurs de verdissement nous paraîtra bien dérisoire. Cet été 2020 est aussi venu après deux mois de confinement total puis deux mois de retour partiel et difficile au rythme d'avant COVID. Les personnels sont épuisés, et cela seul devrait nous faire réfléchir aux illusions de continuité, pédagogique en particulier. Comment croire que nous pourrons maintenir l'activité actuelle des universités dans un environnement bouleversé, ou ne serait-ce que cette année 2020-2021 en cas de nouvelle vague de COVID ? La LPPR qui nous est imposée à marche forcée, en mode TINA, est un bon résumé de tout ce qu'il ne faut pas faire, pour l'université, mais également bien au-delà.

Nous rêvons d'une université qui se poserait en précurseur en proposant, sinon de freiner brutalement toute l'activité, du moins de ménager un espace pour les personnels qui veulent ralentir et réfléchir à ce que nous pouvons et voulons préserver de notre activité. Si la course folle du monde académique est telle que nos grandes universités pluri-disciplinaires construites au prix de tant d'efforts ne peuvent pas se permettre d'accueillir en leur sein la réflexion sur un autre monde possible, si même à l'université on ne peut pas se permettre de freiner la course et de retrouver le temps de la réflexion, alors où cela pourrait-il avoir lieu ?

[^1]: Loi du 24 décembre 2020 de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030 et portant diverses dispositions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur

 
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from Angèle Lewis

Monstres

“Éloigner les monstres, / sans croire / que, mufle chaud, / ils peuvent venir, / boire dans nos mains” – Danièle Corre, Comme si jamais personne

Je renoue avec les monstres J'aime leur puissance Leur marge des forêts et du dessous des lits Le pouvoir de destruction Dans leur seul regard

Les monstres tranquilles Géants Aimant l'ombre Veillant À ce qu'on les laisse tranquille

J'aime l'assurance du croc qui tranche De la griffe qui coupe Sans se fendre d'un sourire

J'aime qu'ils soient tout entier habités Par leur étrangeté

Je les aime En miroir de moi

Je veux Lilith Médée Méduse Charybde Baba Yaga Kali Loup·ve·s-garou sirènes vampires harpies Tou·te·s les ogres·ses qui sourient De leurs yeux plus gros que le ventre

Je veux leurs mâchoires Pour dévorer Les monstres qui passent Qui se pensent Plus grands Plus gros Plus puissants Plus dévorants que moi

Je veux être de celleux Qui font bande la nuit Qui gardent dans le cœur Une morsure qui jallit

 
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from dot

Dans mon précédent billet, j’ai présenté les raisons pour lesquelles j’estime que Zotero est un bon logiciel de prise de notes, tout en pointant du doigt certaines limites. Je vais revenir sur deux d’entre elles aujourd’hui.

La première limite réside dans le manque de fluidité pour inter-connecter des notes. C’est une opération possible − et j’avais d’ailleurs présenté cela comme un avantage de Zotero que de pouvoir constituer une base de connaisse de type “wiki” − mais pour laquelle j’avais précisé que, malgré l’utilisation de l’extension Zutilo, on n’atteignait pas la souplesse d’autres logiciels.

La seconde limite est relative à la nature “physique” des notes qui ne prennent pas la forme de fichiers textuels accessibles en dehors de Zotero. Si l’on veut manipuler ses notes avec un logiciel tiers − Zettlr, Obsidian, ou que sais-je encore − c’est un vrai problème.

L’extension présentée dans ce billet répond partiellement à la première limite, et entièrement (?) à la seconde. Il s’agit de l’extension Better Notes, dont je propose ici une entrevue (et non pas un tour d’horizon complet).

Better Notes : principe de base

L’extension Better Notes propose de lier en un clic des notes Zotero ou des annotations issues de fichiers pdf à une note “maîtresse”. Cette note maîtresse (Main Note) permet donc de réunir en un même lieu des notes éparses, éparpillées parmi ses collections.

Voici un cas d’usage que je tire très directement de ma propre pratique actuelle. Je lis des articles sur le Patient and Public Involvement (PPI). La plupart du temps, j’ai une note par référence lue : cette note est d’abord issue des annotations faites sur le pdf (et plus précisément, des surlignages commentés), que je complète par un résumé rédigé avec mes mots, potentiellement agrémenté de réflexions, questionnements ou commentaires personnels. Des annotations/surlignages au résumé, j’écrème une grande partie des informations.

Certaines de ces informations sont des annotations que j'ai surlignées non pas parce qu’elles sont cruciales pour la compréhension de l’article ou qu'elles en révèlent la substantifique moelle, mais parce qu’elles alimentent certains aspects de la thématique globale (le PPI) sur lesquels je veux collecter des données. Par exemple, un article qui ne porte pas directement sur les avantages de l’implication des patients dans la recherche, peut tout de même évoquer, au détour d’un paragraphe, de tels avantages, dont je veux garder une trace. Le passage, surligné, ne se retrouve pas dans mon résumé (ce n’est pas le cœur de l’article)… et risque donc d’être oublié, ou perdu.

C’est là qu’entre en scène l’extension Better Notes. Ma note maîtresse sur le PPI préparée, c’est-à-dire contenant très simplement quelques sous-titres la structurant (“Histoire du PPI”, “Avantages et impacts positifs du PPI”, “Limites du PPI”, etc.) c’est en un seul clic que le passage susmentionné sur les avantages du PPI sera référencé dans ma note maîtresse, *au bon endroit*, c’est-à-dire sous le bon sous-titre. Référencé, et donc pas oublié.

L’avantage est évident : sans trop perturber le flux de la lecture et de la prise de notes, l’extension Better Notes autorise la compilation d’extraits de sources variées au sein d’un même document. Dans la mesure où Zotero est tout de même, avant toute chose, un logiciel de gestion de références documentaires, et qu’en conséquence, chaque note qui y est prise est “naturellement” rattachée à une référence singulière (bien qu’il soit possible de créer des notes indépendantes de toute référence), Better Notes apporte ainsi une nouvelle dimension au logiciel en rendant aisée la création de notes “trans-références”, si je puis dire.

Si j’ai écrit plus haut que cela répondait partiellement à la première limite rappelée dans ce billet, c’est parce que Better Notes ne fait pas de Zotero un logiciel qui, à l’instar d’un Zettlr ou Obsidian pour reciter ces deux-là, est capable d’inter-connecter facilement ses notes. L’extension propose un autre modèle, davantage hierarchique, où la note maîtresse référence d’autres notes “enfants” ; mais ce catalogue de références ne produit pas de l’inter-connexion parmi les notes “enfants”.

Et concernant la seconde limite, celle des notes inaccessibles depuis l'extérieur de Zotero ? L'extension Better Notes propose de synchroniser la note maîtresse et toutes les notes référencées dans le dossier de son choix. La synchronisation est bidirectionnelle, ce qui signifie que les modifications apportées à l'extérieur de Zotero seront bien répercutées dans les notes originales. Je n'ai pas effectué de tests extensifs de cette fonctionnalité ; mes rapides expérimentations me donnent toutefois l'impression qu'elle est tout à fait fiable.

Prise en main rapide de Better Notes

Après téléchargement et installation, on constate plusieurs changement sur l'interface de Zotero. Sur l'écran principal, Open Workspace a fait son apparition. Comme son nom l'indique, cette entrée permet d'ouvrir l'espace de travail principal.

Capture d'écran de l'interface principale de Zotero

Cet espace de travail est composé de trois panneaux : à gauche, le sommaire de la note maîtresse active ; au centre son contenu ; à droite, la prévisualisation de le note référencée.

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Sur la capture d'écran précédente, on voit que Better Notes vient avec une note maîtresse servant de tutoriel. Raison pour laquelle je ne m'étends pas sur le fonctionnement de l'extension. Je poursuis néanmoins avec quelques captures afin d'aider à s'en saisir rapidement.

La capture suivante représente une note “normale” de Zotero. Parmi les éléments ajoutés par Better Notes, deux sont particulièrement importants :

  • la flèche verte montre l'icône permettant de basculer d'une note maîtresse à une autre. En effet, à un instant t, il ne peut y avoir qu'une note maîtresse active. Heureusement, le changement de note maîtresse se fait en un clic ;
  • la flèche rose (magenta ? Je n'ai jamais été doué pour désigner les couleurs…) pointe l'icône centrale qui reprend le logo de l'extension. En positionnant la souris dessus, s'ouvre le sommaire de la note maîtresse. En un clic sur un titre ou un sous-titre, la note actuelle est liée à la note maîtresse à l'endroit voulu.

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Et enfin, pour finir avec les captures, la suivante montre l'interaction avec l'extension depuis l'écran de lecture et d'annotation d'un pdf.

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La flèche bleue (oui, j'ai assez peu de doute qu'elle est bleue) pointe la même icône que précédemment. Un clic dessus ne permet pas une insertion directe dans la note maîtresse, mais ouvre une nouvelle note de document qui, elle, pourra être liée avec la note maîtresse.

La synchronisation des notes, quant à elle, se règle depuis le menu Fichier de l'espace de travail (Workspace) de l'extension.

Quelques commentaires et astuces rapides

Pour finir ce billet, quelques commentaires et astuces un peu en vrac, mais qui je l'espère pourront répondre aux questions que vous vous poserez lorsque vous commencerez à tester l'extension :

  • Par défaut, l'extension crée une collection intitulée My Notes. Il n'y a aucune obligation d'y classer ses notes maîtresses, qui peuvent appartenir à n'importe quelle collection ;
  • Définir une note Zotero comme note maîtresse se fait simplement avec le menu contextuel : clic bouton droit puis Set Main Notes ;
  • La note maîtresse compile des liens vers les autres notes. On peut toutefois insérer le contenu d’une note “enfant” dans la note maîtresse en cliquant sur ledit lien puis en cliquant sur l'icône idoine (cf. partie 3.4 de ce guide)
  • L'extension propose d'autres fonctionnalités dont je n'ai pas du tout parlé ici :
    • la possibilité d'utiliser des modèles (templates) ;
    • la possibilité d'afficher le sommaire de la note maîtresse sous une forme graphique : mind map ou “bubble map”.

Outre ce guide vers lequel j'ai déjà pointé, je vous conseille également de parcourir ce wiki sur le github de Better Notes.

Commentaires et retours d'expérience bienvenus sur le Fediverse :–)

 
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from ¯\_(ツ)_/¯

O GERENTE FICOU MALUCO

Biblioteca terá novo horário de atendimento aos sábados e feriados, até as 17h!

Era exatamente o que eu queriaaaaa rarararararar!

Retiro tudo que eu disse de ruim sobre a prefeitura (mentira).

...

Mil anos sem postar, né? Mas não abandonei não. Tenho muita coisinha guardada. Quando eu conseguir finalmente me mudar pra geminisfera (nos próximos dois ou três meses, quem sabe), posto tudo lá de uma vez.

...

Sexta e sábado toquei um foda-se e fiquei jogando Space Station 14. Tô jogando no Parkstation e achando bem bom. A essa altura, entendo que um jogo desses, aberto demais, multiplayer online demais, não dá pra ter experiências positivas o tempo todo. Mas no Parkstation as decepções são raras e pequenas. Gosto do tom do lugar.

Eu tinha falado bem da Estação Pirata, mas hoje tenho com ela uma relação de amor e ódio. Ou melhor, esperança e decepção. Sempre bom demais jogar na minha língua, mas o nível de trolagem e agressividade gratuita que se tolera lá, pra mim não dá. Cai do Low Role Play pro No Role Play. E até admins estimulam powergaming (“ciência boa não fica sem energia”).

Eu geralmente acabo sempre dando segundas, terceiras, quartas chances pro Pirata, mas por enquanto o Parkstation tá tão gostosinho que não dá vontade de trocar.

Também outro dia joguei uma vezinha só no Lizard. Foi bom, não foi ruim não, servidor cheião, 75 jogadores. Experiência interessante. Ainda não sei se curto mais uma pegada LRP ou MRP. LRP é mais gamey, MRP tem mais respiro pra brincar.

 
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from Argeveller

  1. Sur le Bloc, les structures horizontales, et la culture de la suprématie blanche
  2. L'organisation communautaire et l'aide mutuelle
  3. L'action directe
  4. Sur un avenir véritablement libéré

French translation from: “On Anarchism, An Indigenous Queer Perspective” https://theanarchistlibrary.org/library/aya-salta-on-anarchism-an-indigenous-queer-perspective

courtesy MAFW Translated by: 0x58 & Hex

Bien que cet écrit ne soit que le point de vue d'un⋅e seul⋅e anarchiste queer indigène, et qu'il ne cherche en aucun cas à faire autorité en matière d'anarchie (comment pourrait-on faire cela ?), j'espère qu'il pourra combler le fossé entre la lutte des peuples indigènes, noirs et les personnes dites de couleurs (POC), et l'anarchiste blanc. Je peux me concentrer sur ma lutte indigène queer car c'est ce que je suis, mais notre lutte n'est pas si éloignée (si ce n'est la même) de celle de mes complices noirs et autres POC.

Le Bloc, les structures horizontales et la culture de la suprématie blanche

Le bloc est connu pour sa mobilité horizontale, la protection de l'identité anarchiste et antifasciste, et l'outil de choix pour l'action. Si cela met en évidence les aspects attrayants et souhaitables de cet instrument bien utilisé, cela laisse de côté certaines des complexités auxquelles est confronté un anarchiste queer noires indigènes et de couleurs (BIPOC : “black, indigenous, (and) people of color”).

La première est l'opportunité pour les « meneureuses sociaux » de gagner en influence, principalement en faisant des choses risquées qui excitent les gens, qui cependant peuvent aussi mettre d'autres personnes (principalement les personnes BIPOC) en danger. Alors qu'une personne qui agit préventivement n'est pas mauvaise en soi et ne devrait pas être surveillée, nous constatons souvent que les personnes blanches occupent cet espace et ce rôle informel, leur blanchité agissant comme une barrière contre la répression extrême de l'État. Cela ne veut pas dire que les Noir⋅e⋅s, les indigènes ou les personnes ayant un handicap ne prennent pas les choses en main (car c'est le cas), mais plutôt que les personnes qui gagnent le « respect » dans la communauté du Bloc sont souvent blanches. Cela participe à l'émulation et au maintien de la culture de la suprématie blanche dans les espaces du mouvement anarchiste. En tant que groupe qui prétend être anti-autorité, il y a une grande attente sur la destruction de la « Hiérarchie sociale » principalement axée sur la suprématie blanche, la misogynie, la trans-misogynie et le pouvoir patriarcal.

La deuxième complexité est de naviguer dans ces hiérarchies sociales informelles, bien que très présentes, tout en s'organisant dans nos espaces du bloc. De la façon dont nous parlons à la façon dont nous sommes perçu⋅e⋅s dans l'espace, tout cela contribue à la « légitimité » qui nous est accordée. Si nous sommes franches et directes quant à la nature de notre lutte, nous pouvons être étiquetté⋅e⋅s « d'agressifs », d'« exigeant⋅e⋅s », d'« irréalistes » et ainsi de suite. Pourtant, il ne s'agit que d'une forme de « politique de respectabilité » ré-imaginée dans des espaces anarchistes. Pour être vraiment libéré⋅e, il faut d'abord déconstruire complètement la pensée et l'organisation oppressives dans nos espaces.

Troisièmement, la ségrégation du Bloc. Je vais peut-être froisser des petits pieds, cependant il faut le dire. Le Bloc peut être un groupe restreint et exclusif, autrement dit une clique. Cette inclinaison est un instrument d’épanouissement de la suprématie blanche D'après mon expérience personnelle, les anarchistes noir⋅e⋅s, indigènes ou issu⋅e⋅s de minorités visibles sont séparé⋅e⋅s des anarchistes blancs, non seulement au niveau des objectifs et aussi au niveau des débats, des actions et du partage des ressources. Nous pouvons voir des combats entre affinités, de gens majoritairement blancs, contre des gens majoritairement POC. C'est ainsi que nous sommes voué⋅e⋅s à l'échec. Sans briser ces hiérarchies internes, nous ne pouvons pas former un monde véritablement libéré. Nous ne devrions pas recréer ces mêmes systèmes d'oppression dans une conception de l'anarchie.

Ceci étant dit, on en vient à se demander comment un mouvement qui n'a pas déconstruit les hiérarchies sociales peut créer une « structure horizontale » ? Je dirais que c'est impossible. Tant que ces systèmes d'oppression ne seront pas écrasés dans nos espaces de mouvement, nous ne pourrons pas voir la structure horizontale de la libération se réaliser. Dans son état actuel, le Bloc n'a pas franchi la barrière pour devenir un espace véritablement libérateur.

Alors, quelles mesures peuvent être prises ? La première et la plus importante est que les blanches et blancs prennent du recul. Iels doivent prendre conscience de l'espace qu'iels occupent et des attentes qu'iels ont envers les personnes BIPOC de leur communauté. Attendez-vous de nous que nous vous éduquions sur notre lutte et sur la manière dont vous pouvez participer à son maintien ? Comptez-vous uniquement sur les efforts des personnes BIPOC pour faire tourner l'organisation ? Prenez conscience et reconnaissez les voix qui accaparent l'attention et demandez-vous vraiment si elles prennent le pas sur les voix marginalisées. Si nous voulons avoir un impact, nous devons commencer par nous-mêmes. La libération ne viendra qu'en se recentrant et en créant un espace pour que les plus marginalisé⋅e⋅s puissent parler, être entendu⋅e⋅s et que leurs appels à la libération soient soutenus. Votre penseur européen n'est certainement pas le plus grand penseur de la libération. Réalisez que s'il s'agit d'une perspective blanche, elle ne peut pas porter une déconstruction complète de l'oppresseur. Pour chaque voix blanche, il devrait y avoir au moins trois voix noires, indigènes ou issues de minorités visibles. Si ce n'est pas le cas, vous devez vous demander pourquoi.

Sur l'organisation communautaire et l'aide mutuelle

Selon mon point de vue d'anarchiste indigène queer, la seule façon de faire avancer notre lutte pour la libération doit venir directement de nous, dans notre communauté. Nous devons jeter les bases de ce à quoi ressemble une communauté qui cherche des réponses en dehors de l'État. Fournir des solutions de manière horizontale, qui répondent aux besoins de la communauté là où ceux-ci se trouvent. Ne pas mettre en œuvre une approche « uniformisée » (One-Size fits all). Nous devons montrer aux gens quelque chose qui donne de l'espoir, en dehors des institutions qui nous oppriment. En particulier en tant que personnes marginalisées, nous dépendons de ces institutions pour survivre, or ce sont elles qui nous tuent. Ainsi, trouver des moyens de contourner et de fournir ce dont nous avons besoin sans l'État apporte de l'espoir, et une voie à suivre pour se préparer à l'effondrement du climat et aux difficultés à venir. En tant qu'anarchistes, je crois qu'il est de notre priorité de montrer aux gens un moyen de sortir de la botte des États autoritaires, non pas pour les diriger, ou pour être une puissance révolutionnaire, mais pour montrer une voie différente, une solution qui apporte l'espoir, l'autonomisation, et le droit des peuples à l'autodétermination.

Il existe déjà des groupes qui font très bien cela. Des groupes informels, des ami⋅e⋅s, des complices et des regroupements anonymisés fournissent des ressources et des soins aux peuples opprimés dans leurs communautés. Je vois cela et j'ai très peu de critiques à formuler. C'est une source d'inspiration.

Mes pensées sont cependant les suivantes. Pour que nous puissions continuer à avancer vers la libération, nous devons apprendre à soutenir nos efforts dès maintenant. Comment construire un réseau d'organisation communautaire et d'aide mutuelle qui puisse subvenir à un effort plus soutenu et même d'aller plus loin encore ? D'après mon expérience, la culture blanche est centrée sur l'individu et la préservation de cet individu comme priorité numéro une. Cela se voit dans les espaces d'organisation. Je trouve que nos efforts sont souvent isolés du soutien mutuel. Les canaux de communication et de partage des ressources sont au mieux minimes. Comment pouvons-nous nous unir dans nos communautés élargies pour déployer des efforts massifs de sensibilisation Communautaire et d'aide mutuelle ?

Je crois que nous devons répondre aux besoins de notre communauté là où l'État échoue. Principalement, les soins médicaux, la nourriture et le logement. Nous devrions travailler en tant que réseau plus large de personnes qui veulent voir le même objectif final atteint. De grands événements d'entraide entre groupes d'affinités multiples ont connu de beaux succès en créant des espaces là où l'on peut commencer à en faire apparaître. Embarquez des personnes et sollicitez la communauté pour amorcer ces dialogues. Il n'y a pas deux communautés qui ont les mêmes besoins ou les mêmes solutions. Les gens n'ont pas besoin d'être anarchistes pour soutenir la constitution de soins communautaires autonomes. C'est ainsi que nous rallions des gens, en leur fournissant ce que l'État anéantit.

Sur l'action directe

 Il est loin le temps où un Bloc pouvait organiser une marche dans l'espoir de changer notre état de libération. Brûlez vos bottes de marche et vos pancartes, nous n'en avons plus besoin. Fini le temps où l'on jetait une pierre à travers une fenêtre en espérant que cela attire l'attention sur notre combat. Nous devons ajuster notre point de mire, nous devons frapper notre oppresseur DIRECTEMENT et sans hésitation. Nous devons apprendre à construire notre dynamisme d'abord pour ensuite frapper. L'action directe est différente aujourd'hui de ce qu'elle était il y a deux ans. Oui, les émeutes sont toujours appropriées, cependant comment pouvons-nous reprendre de cette énergie et frapper là où ça compte ? Nous devons apprendre à être plus stratégiques que nos oppresseurs, ils veulent que nous nous autodétruisions, que nous nous battions de l'intérieur et que nous n'atteignions jamais notre véritable potentiel. 20 anarchistes scindé⋅e⋅s en sur plusieurs cibles ne sont pas en capacité d'avoir l'impact que 10 anarchistes unifié⋅e⋅s ont en visant la tête de notre oppresseur.

Pour se concentrer sur une nouvelle stratégie d'Action Directe, je soumets le soutien de l'AD à AM. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Eh bien, l'Aide Mutuelle a toujours besoin de ressources et de fournitures, et l'Action Directe permet d'obtenir des biens et objets. Mettez-les ensemble et nous pouvons avoir un système de soutien qui libère les ressources de nos oppresseurs tout en approvisionnant nos communautés.

Pour cela, il faut une bonne OpSec, et une séparation entre le groupe qui libère et celui qui fournit les ressources. Il doit y avoir de la confiance et une communication de personne à personne pour réussir à orchestrer un mouvement massif. Les ressources sont stockées dans des plateformes logistiques, sur des palettes, et dans des zones d'entassement en quantité très importantes. Il faut se poser la question suivante : comment un lieu pourrait-il empêcher un groupe de Black Bloc de libérer des cargaisons de nourriture, de vêtements, de fournitures médicales, etc. Je vous le demande, y a-t-il une meilleure cible pour notre action directe qui ait un impact à deux niveaux plutôt qu'un seul moment pour attirer l'attention ? Attaquer le capital, tout en approvisionnant notre communauté.

Dans de futurs écrits, j'aborderai la défense des terres et l'Action Directe qui va avec cela. Cet écrit est avant tout un aperçu de l'anarchie depuis ma perspective.

Pour un avenir véritablement libéré

Il est difficile d'imaginer un avenir véritablement libéré de mon vivant ou du vôtre. La seule chose que nous pouvons contrôler, c'est nous-mêmes. Nous pouvons avoir un impact sur notre propre communauté, nous devons simplement nous lever et le faire. Les gens ont besoin de visualiser quelques faits avant de s'engager à bord, donc si vous êtes une personne convaincue de la libération, ceci est une invitation à faire le premier pas. Commencez à montrer une alternative à l'État sous quelque forme que ce soit. Trouvez d'autres personnes qui partagent vos idées, travaillez dans la communauté dans laquelle vous vous trouvez, partagez des idées et des solutions, et ne vous contentez pas du temporaire effacement des oppresseurs, nous devons rêver plus grand, viser plus haut et frapper plus fort. Nous devons construire l'avenir que nous voulons voir, et cela commence par nous-mêmes. L'acte le plus radical que vous puissiez poser est de détruire les systèmes oppressifs dans votre tête et vos croyances. Avancez en écoutant les opprimé⋅e⋅s. Demandez aux membres de votre communauté ce dont iels ont besoin et faites tout ce qui est en votre pouvoir pour y répondre. Lorsque nous nous impliquons directement dans communauté avec soins, nous créons un lien que même le plus oppressif des autoritaires ne peut détruire. La communauté est notre libération. Lorsque les gens choisissent de participer à une communauté et de prendre soin les un⋅e⋅s des autres, la lutte en chacun de nous l'emporte sur celle de l'État. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que ce chemin soit facile. Chaque tentative réussie de construction de cette communauté se heurtera à la répression de l'État, car il ne peut nous laisser prouver les échecs de son système.

Que notre libération renaisse des cendres de notre oppresseur. 

 
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from Angèle Lewis

Tetris

Dans tes oreilles si tu veux – Vitalic, “La mort sur le dancefloor”

Les jours se comptent Se décomptent Se coupent S'accouplent S'enfilent en aiguille Mois Semaines Minutes Après-midi Soirées Demi-heures Heures Fins de journée Matins Midis Années

Disons années Disons trente-deux

Disons Que tout cela se découpe en confettis En miettes sur le buffet En paillettes En boule à facettes Chaque mini-miroir reflète La mosaïque d'un beau visage en fête

Disons Que cela se découpe en tempo En petits morceaux Électro/flamenco/disco

Disons aussi Que cela s'évapore En transpiration des corps Que cela goutte Avec la pluie au-dehors

Disons seulement Que Dans le tetris du temps Chaque moment aligné Brille Et disparaît

Il n'y a qu'à danser sur le monde Comme sur un dancefloor Damier disco fluo Jeu de marelle jeu de mortel·le Multicolore

 
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from dot

Pour ce tout premier billet (grand merci à Tedomum pour l’hébergement !), je souhaite expliquer pourquoi je pense que non seulement, Zotero peut servir de logiciel de prise de notes, mais de surcroît je pense qu’il peut être considéré comme un très bon logiciel de prise de notes.

Zotero, pour information ou pour rappel, se présente comme un logiciel de gestion de références (Wikipédia fr). S’il est connu dans le milieu universitaire et plus généralement dans le milieu de la recherche, je suis convaincu qu’il peut apporter bien des services à monsieur et madame Tout-le-Monde, car la gestion, le stockage et l’annotation de ressources diverses et variées, leur indexation et leur identification rapides, sont des besoins qui traversent nombre de professions − et plus globalement nombre d’activités.

C’est donc sur une activité précise − la prise de notes − que je vais me concentrer ici. Alors, pourquoi Zotero fait-il un très bon logiciel de prise de notes ?

Raison 1 : organisez-vous comme bon vous semble avec les collections et les tags

Dans Zotero, les documents et notes peuvent être organisées en collections et sous-collections. Si les collections peuvent s’apparenter à des dossiers, il y a tout de même 2 différences majeures avec les répertoires dont vous avez l’habitude dans votre explorateur de fichier habituel :

  1. un document peut appartenir à plusieurs collections ;

  2. Zotero autorise en un clic l’affichage ou le non affichage des documents et notes des sous-collections dans la collection parente (via le menu Affichage).

Il est donc aisé de reproduire une gestion hiérarchique de ses notes, telle celle que l’on peut trouver dans Joplin ou CherryTree par exemple, tout en bénéficiant d’une certaine souplesse. À titre d’illustration, on peut imaginer deux notes ou documents rangés, pour l’un, dans une collection “Pro” et pour l’autre, dans une collection “Perso”, mais se trouvant dans la même collection “À finir de rédiger”.

Par ailleurs, Zotero dispose d’un système de tags (Marqueurs dans son langage) non hiérarchique, assez classique mais efficace lui aussi. En effet, dans une collection, seuls les tags effectivement utilisés apparaissent dans la sous-fenêtre les listant (en bas à gauche), ce qui évite toute recherche infructueuse. De plus, 9 tags peuvent se voir attribuer une couleur qui marquera les documents et notes les portant. Ces 9 tags peuvent être rapidement appliqués à des documents en utilisant les touches 1 à 9 de son clavier.

En substance, quelle que soit la façon dont vous préférez classer vos informations, Zotero devrait satisfaire vos besoins.

Raison 2 : un éditeur simple et efficace, supportant le Markdown, le surlignage, et d’autres choses encore

Sobre, l’éditeur de note n’est pas pour autant austère. S’il peut occuper la partie droite de la fenêtre principale de Zotero, il peut également être ouvert dans une fenêtre distincte. Mieux, on peut ouvrir autant de fenêtres indépendantes qu’on le souhaite, permettant ainsi de disposer côte à côte plusieurs notes.

Le formatage du texte s’effectue soit via la barre d’outil, soit en utilisant la syntaxe Markdown (mais c’est bien un texte “stylisé” qui apparaît à l’écran).

L’insertion d’images, de tableaux et de blocs pour écrire les mathématiques peut s’effectuer grâce au menu contextuel, ou par glisser-déposer pour les images. Le glisser-déposer est également ce qui permet de réorganiser le texte : chaque paragraphe dispose d’une petite poignée permettant de le déplacer aisément dans le document.

Enfin, le surligneur est un outil qui mérite d’être mentionné : en effet, on ne le trouve pas dans tous les logiciels de prise de notes (loin s’en faut). Zotero, lui, propose 5 couleurs de surlignage.

Raison 3 : les notes peuvent être liées et constituer une base de connaissance de type “wiki”

Les notes, comme tout autre document dans Zotero, peuvent se voir attribuer des éléments dits “connexes”. L’association se fait en quelques clics ; elle est rendue très facile par le fait que la fenêtre de dialogue autorise la saisie de caractères permettant de retrouver quasiment instantanément l’élément à lier. Une fois les documents et notes liées (<– accord de proximité), un clic permet de basculer de l’un·e à l’autre.

Mais ce type de connexion est une méta-donnée : les liens entre les notes ne sont pas intégrés dans le contenu de celles-ci. Si l’on veut, à l’instar d’un wiki, établir un lien hypertexte entre les notes (ou entre une note et un document), on peut se tourner vers l’extension Zutilo qui, en un clic, copie l’adresse interne d’une note ou d’un document, qu’on pourra alors ensuite coller dans sa note (en fait, Zutilo fait aussi plein d’autres choses ! Mais cela sort du cadre de ce billet.)

Précisons également qu’un glisser-déposer d’une note dans l’éditeur copie son contenu. Utile pour fusionner des notes disparates en un même document.

Raison 4 : logiciel multi-plateforme, collections synchronisées… impossible de ne plus avoir ses notes sous la main

Non seulement Zotero tourne sous Linux, Windows, Mac… non seulement il permet la synchronisation de vos collections entre toutes vos machines (via un compte rapide à créer)… mais en plus il propose une version en ligne (la “Web Library”) où vous retrouverez vos notes et où vous pourrez les éditer comme dans le logiciel de bureau.

Si vous ne voulez pas vous prendre la tête avec un service de synchronisation tiers comme Nextcloud, OneDrive ou Dropbox, Zotero est parfait puisqu’il gère cela tout seul, de manière efficace (selon mon expérience) et transparente.

Tout ceci permet également d’envisager l’utilisation collaborative de Zotero : les bibliothèques (constituant un ensemble de collections) sont partageables, ainsi donc que les documents et les notes qu’elles contiennent. Ce billet, publié sur le blog francophone de Zotero, rend compte d’une expérience collaborative d’utilisation du logiciel entre 3 étudiants et leur professeur.

Raison 5 : c’est Zotero, avec tout ce que ça implique

C’est peut-être évident, mais ça mérite d’être rappelé : Zotero permet l’organisation et l’archivage de tout type de documents. Si vos notes s’appuient le plus souvent sur une ressource quelconque (un article en ligne, un pdf, un livre…), alors vous aurez grand intérêt à les organiser de manière “intégrée” à ces documents. Regrouper tout au même endroit, ça facilite quand même grandement la vie.

Au passage, rappelons également que Zotero dispose d’un lecteur pdf intégré très sympa à utiliser (surtout depuis sa version 6, sortie début 2022, qui est aussi celle qui a livré un éditeur de notes refondu) ; lecteur pdf qui permet les annotations et le surlignage. Et, cerise sur le gâteau, Zotero est capable d’exporter en un clic ces annotations et surlignage intégrés aux pdf, en une note.

De plus, si le Web représente pour vous la principale source de ces ressources (si j’ose dire), alors vous tirerez grand avantage des extensions pour navigateurs, permettant en un clic l’enregistrement et le classement d’une page Web, d’un article scientifique, etc.

Alors, tout est parfait ?

Zotero serait-il donc le logiciel de prises de notes ultime ? Comme souvent : cela dépend de vos usages. Les limites qui me viennent à l’esprit sont les suivantes, mais vous pourrez en identifiez d’autres selon vos habitudes et vos besoins :

  • les notes sont intégrées à Zotero. Elles ne constituent pas des fichiers indépendants, accessibles depuis votre explorateur de fichiers. Cela peut apparaître comme une limite si votre workflow repose sur la manipulation de notes comme fichiers. Toutefois, il faut souligner, d’une part, que les notes sont facilement exportables (au format Markdown notamment) et, d’autre part, qu’il est tout à fait possible d’ouvrir une note précise depuis l’extérieur de Zotero, en utilisant les liens fournis par Zutilo, comme mentionné précédemment ;
  • la synchronisation intégrée et l’interface Web supposent que vous acceptiez que vos données soient hébergées sur les serveurs de Zotero. De plus, peut-être risquerez-vous de saturer les 300 Mo offerts gratuitement ; il faudra alors songer à basculer sur une formule payante pour acquérir plus d’espace. Mais il est également possible de synchroniser ses documents via le protocole Webdav, sur un serveur Nextcloud par exemple. Ça nécessite de disposer d'un tel serveur (ou d'aller voir du côté de Zaclys par exemple) et de configurer tout cela, mais c'est tout à fait jouable.
  • si vous utilisez massivement les liens croisés entre notes, alors Zotero sera sans doute moins agréable à utiliser qu’un Zettlr par exemple, qui pousse la simplicité d’insertion de tels liens à l’extrême (il suffit de saisir [[ pour voir apparaître la liste de toutes les notes référençables). Les deux possibilités évoquées plus haut − l’utilisation des “connexes” ou l’insertion de liens avec Zutilo − fonctionnent parfaitement bien, mais la procédure est moins fluide que celle à l’instant évoquée ;
  • bien qu’il soit agréable et efficace, l’éditeur n’est pas pourvu de tonnes de fonctionnalités comme celles qu’on peut trouver ailleurs. Ici, pas d’intégration de Mermaid pour produire des diagrammes, pas de listes à cocher, pas de comptages de mots ou de caractères.

Conclusion

Vous l’aurez compris, à mes yeux la balance avantages/inconvénients penche très largement en faveur des premiers, et j’espère vous avoir donné envie d’expérimenter Zotero comme logiciel de prises de notes. Et si vous avez aimé ce billet, n’oubliez pas de cliquer sur le pouce bleu et la cloche n’hésitez pas à le commenter sur ce toot Mastodon.

 
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from Wilson-Smith77

They Said me I'm sick with mental health problem But my sick is ghetto crime problem. Like the world is an fucking ghetto with sectarism tribes. And Now they Said I have some nodules in both lung fields 5mm. I smoke everyday since 18 years old. Now I'm 32. They want I see doctors everymonth. When I'm drunk Alcohol I'm realy sick. With low body temp. When I'm listening some black music I'm sick. I'm in sick World with sick people. my kitchen sink is clogged since six month ago. The rap music is for pious people because they are against homosexuality like church. I can't delete or change password of this old blog : https://fediverse.blog/@/Wilson-Smith77 There is 370 euros on my bank account on 01/21/2023 to next caf payment so 17 days for waiting . It's like 370/17 , 21.7647058824 euros, for me eat some food per day. The train cost 30 euros per week for go to campus. Very expansive life for me. Difficult for manage this wallet correctly.

 
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from Wilson-Smith77

Natural transhumanism occur with radioactivity, human to succeed over the centuries, to reinforce, transmutation generation by generation, for become more strong, in the face of these zones of non-survival, for modificate the genotype, for appropriate elements of plants and insects, for be like a stick insect, with regrows limbs, or salamanders. With the particularity for development of news organ body, genre webbed or skin petals under the arms for hover, good for high falling. Or see like a big skin pores, for absorbate some midges, and feed, like some plants species.

The nuclear bomb is a mercy blessing of god, nature recapture these own rights and glory all living species. Its an deliverance against intensive concrete wall, so its an abused nature for earth.

 
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from kaiyou

Sur le papier il débutait sans surprise. Un développeur pas si averti entouré d'un Internet pas si bienveillant. Rompu à l'exercice il avait même affirmé : « je n'écris pas pour être lu. » Ainsi soit-il puisque j'ai à nouveau des choses à dire, à la première personne.

Au fait !

Acides

Trois ans que l'idée a fait son chemin, et plus que jamais nous devons être outillé·e·s : en tant qu'individus et en tant qu'organisations, sur des volets technique, éthique, pédagogique, même légal.

Actions collectives pour une informatique démocratique, éthique et solidaire. Un bien grand nom pour publier simplement : co-créer et distribuer quelques contributions que nous ne savions plus où pousser ailleurs. Fournisseur d'identité, posters de communication, clusters d'hébergement, on y touche finalement à ce qui intéresse nos, et notamment mes dix doigts. Alors faute de podium pour y vanter quelques succès et autant de cauchemars, j'en ferai quelquefois le récit.

Envoyer du bois

Deux ans maintenant que le goût pour quelques materiaux m'avait traîné de rêve de laser-cut en conception procédurale, passant par les difficiles réalités du budget, de l'encombrement et de compétences finalement très modestes.

Conclu par un achat et un échange délicieux chez v1cious, l'exercice s'était révélé si instructif qu'on y a pris goût. Au meilleur de son volume le résultat encombrait tout un salon, générait quelques jouets sans luxe et son pesant en poussière.

MPCNC

Le remisage a dévoré l'acier et la place manque, aussi j'ai entrepris de reprendre en plus grand, mais plus pratique. Probablement quelques récits de menuiserie, de mécanique et de robotique.

Bidouille désobéissante

Puisque le quotidien me démange et que malgré la réserve : certaines absurdités méritent qu'on s'y attaque avec sérieux, mais dérision.

Il se peut que j'y expose quelques idées plaisantines.

Vaste programme pour 2023.

 
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from Wilson-Smith77

Sometime, without attention, I hide some things, and I reuse these later, but with narcotics, I forget.

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All my prayers go to Poutin, Zelenski, and Bachar Al ASSAD

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Sometime, I want better sleeping. Have a good recuperate. Feel good. Smell the positive things. So, to be calm and cool under my skin, the indoor or inside me. Smell me good in osmosis with the stars, have the evangelical vision, have the great news or novels, and no be polluted of my soul.

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Its like in democracy and republic no one found there own account.

 
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from goldnretriever

Hello everyone, I am Gold N. Retriver and this is my cuddly blog.

My real life blog is: REDACTED.

My involvement in the fandom

I am a member of the fandom(SFW-only, although I do like SFW vore like the Sea Whelks from SpongeBob, the most vored character is definitely Sheldon J. Plankton. Apparently SpongeBob has a lot of SFW vore, I am just interested in how digestion would feel).

Gender and sexuality

I am (mostly and biologically) male. Sometimes, I identify as vague(it/it). I am autigender and autistic. My defination of autigender is not following some/all gender norms while being autistic. Example: I used to watch every episode of Unikitty. Sure, I did mostly male things, however I do not care about if it is gendered. I just want to get my nails painted Very Peri(PANTONE’s color of the year 2022). I am bi.

Why am I in the fandom?

Anthro is cute sometimes. There is toxicity everywhere. The fandom gets the most blame although there are more toxic things. No, it is not a ### thing(some people in the fandom do use it that way). I wanted to represent how our friends and pets evolve with us and we evolve with them and through a few turns I went into the fandom. I now regularly browse r/furry_irl and other furry subreddits and draw sometimes. farewell

I hope this was a good introduction. I have no idea when I will make another post.

 
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from lebout2canap

Je ne vais pas vous expliquer ce qui n'allait déjà pas avec Twitter avant le rachat par Elon Musk, Aral Balkan et Framasoft l'ont déjà fait. Je ne vais pas vous expliquer comment c'est parti en vrille à peine le rachat finalisé, Buddakhiin l'a déjà fait.

Je vais juste rappeler deux faits récents. Le premier, Elon Musk s'est lancé dans une croisade anti-trans : pour lui la transphobie doit être exclue de la politique de Twitter contre les conduites haineuses¹, il a rétablit des comptes suspendus pour transphobie et fait le contraire avec des comptes contre la transphobie². Le deuxième, Elon Musk a annoncé une amnistie quasi-générale, qui voit revenir de nombreux comptes de l'alt-right américaine en particulier, qui n'avaient pas été bannis sans raison, entre haines, mensonges et appel à l'assaut du capitole.

Et puis il y a eu ces analyses et commentaires que j'ai vu passer, et qui ont fait leur chemin. On savait qu'Elon Musk avait racheté Twitter à des fins politiques, pour utiliser toute la puissance de ce medium pour imposer ses idées réactionnaires, et je pensais qu'il était entendu qu'il fallait que ça soit rentable, ce qui l'aurait limité dans ses actions, mais si ce n'était pas le cas ? Et si cette recherche de rentabilité n'était qu'un prétexte pour accélérer la réalisation de son but réel, en motivant par exemple le licenciement de toutes les équipes de modération.

Quoiqu'il en soit, depuis avril j'ai posté deux tweets en tout et pour tout, uniquement dans le cadre du rachat définitif. Le premier, pour redonner mon identifiant sur Mastodon, le deuxième pour dire que je passais mon compte en privé. En effet, j'hésitais encore à supprimer purement et simplement mon compte, pour ne pas libérer mon pseudo sur Twitter, et je me disais que ne plus l'utiliser en le passant en privé était ce qui s'en rapprochait le plus.

Cette crainte de me faire squatter mon pseudo est, je l'admets, assez futile, et peu réaliste compte tenu de ma notoriété. Alors que ce qui est clair, c'est que Twitter, c'est chez Elon Musk, c'est sa maison. Et je n'ai pas envie de donner l'impression d'une quelconque manière que je valide ses idées et ses actes. Je ne suis plus un invité régulier de la maison, mais j'y garde mes entrées, comme s'il n'était pas si infréquentable que ça, alors qu'il l'est à mes yeux.

Mais à la vérité, ce n'est pas pour ça que je supprime mon compte Twitter, sinon je l'aurais fait au moins depuis le rachat définitif. Je le fais pour une raison plus terre à terre, plus personnelle. Si les réseaux sociaux sont des drogues (et je pense que l'addiction est réelle), alors Mastodon est une drogue douce, et Twitter est une drogue dure, du moins pour moi. Tous les retours que j'ai de ceux qui y sont encore vont dans le même sens : les commentaires haineux sont toujours plus nombreux et les vagues de harcèlements écrasent tout sur leur passage. Je sais que ce serait peine perdue d'y aller, que la seule chose qui j'y gagnerais c'est de me prendre des coups, mais je me connais, et il pourrait suffire d'un RT sur ma TL Mastodon (mes seuls filtres sont pour bloquer ce qui vient de Twitter, mais la raquette est encore trouée) pour me faire basculer. Alors, pour ma santé mentale, et pour les très bonnes raisons exposées plus haut mais qui n'avaient pas suffi à me faire sauter le pas, je me lève et je me casse.

 
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